
Chapitre IX
May Lee
Il allait le payer par une douleur d'érection coincé par le tissu du caleçon, j'en fais le serment.
Alors que j'enlevais vivement ma jambe, ma trousse tomba.
J'allais râler mais j'eue une idée brillante. Je déboutonna discrètement les trois premiers boutons de ma chemise déjà décolletée et me baissa devant eux, si bien que même mon soutient-gorge dentelles bordeaux apparu. Je jetais un coup d'oeil, tout le groupe regardait fixement ma poitrine exposée à l'air, ébahis, la bouche entrouverte. Comment vous dire, que même les filles rougissaient à ma vue.
Un problème avec ses orientations sexuelles, mesdames?
C'est vraiment avec un effort hors du commu, que je remis mon visage stoïque.
Le plus épique: Kim Taehyung.
Il était à bout, il bougeait son pied frénétiquement, de la sueur sur les tempe, il me fixait d'un air que je ne saurais décrire. Voulait-il me tuer ou me baiser?
Dans tout les cas, je riais bien. Et je ne m'arrêterais pas là, alors là, ça ne fait que commencer.
Je m'asseyais, faisant comme si de rien n'étais et les regardais avec un air faussement surpris.
_Eh bien? Vous voulez ma photo? Je doute que le prof apprécierait avoir un cadre de ma personne comme rapport.
Paniqués, ils regardèrent tous ailleurs et se remirent au boulot. Sauf Taehyung qui me fixait tout en faisant du bruit avec son stylo quatre couleurs.
À mon tour, je commençais à lui faire du pied, et c'est à mon plus grand plaisir que je le vis se tendre sous mon toucher plutôt léger pourtant.
Et là, j'affichais un sourire où même le diable me dirait « arrête-toi, tu nous fous quoi, là, cousine? ». Je pris une inspiration et étendis ma jambe et appliquais avec mon pied une pression sur son entre-jambe déjà enflé.
La réaction fut immédiate: il se leva d'un coup, un visage à faire froid dans le dos sauf le mien, ce qui lui valu des regards d'incompréhension de tout l'amphi.
Il se dirigea vers moi qui commençais à pouffer tellement il était moche à voir. Il m'attrapa violemment par le poignet, se dirigeant vers la sortie, sous les appels à l'ordre du prof, que Taehyung ignora complètement.
Moi? Je riais bien, fière de mon coup. Je ne pensais pas avoir un tel effet sur lui, qui réagit tel un puceau.
Il me plaqua contre un mur quelconque, et me regarda dans les yeux, me procurant des frissons.
_T'aurais pas du faire ça, May, t'aurais pas dû...
_Bah alors, qu'est-ce qui t'arrives? On perd le contrôle? Le taquinais-je en déposant mes mains froides entre son cou et son épaules.
_Tu sais que je suis capable de te prendre, maintenant, tout de suite, sur ce mur? Te l'enfoncer tellement fort que tu t'évanouiras parce que ton orgasme aura été trop fort pour que ton corps fragile le supporte.
_Ça va, tu prends pas trop le melon? Nan mais c'est que tu commences à cacher le soleil avec ta tête qui enfle pas possible. Tu peux me baiser, j'suis pas contre. Mais dis-toi que t'auras perdu le jeu, t'es minable à pas réussir à te contrôler juste en voyant une paire de lolos, on dirait un collégien puceau qui vient de mater son premier porno, répliquais-je, avec toute la malveillance dont mon être était capable d'émaner.
Et, sans que je puisse continuer à insulter ses morts accompagnés de ses ancêtres, il se saisit de ma tête et me regarda de ses yeux dilatés d'excitation.
_Putain, mais ferme-là, tu as une si jolie bouche, en parlant aussi vulgairement avec ta langue de serpent, ça devient dur de se retenir.
J'allais encore répliquer, vu que je ferme jamais ma gueule, il souffla bruyamment de frustration et plaqua violemment sa bouche contre la mienne, entrechoquant nos dents légèrement. Il m'embrassait. Ce tableau vivant m'embrassait violemment, ne me laissant même pas reprendre mon souffle. Je répondis presque immédiatement, parce que, waouh, il embrassait comme un dieu. Il fit entrer sa langue de force, posant une main sur ma mâchoire et l'autre sous le bas de ma cuisse l'agrippant fermement. Je me saisis sauvagement de ses cheveux, les tirants sous la pression du désir qui grandissait dans mon bas-ventre, ce qui provoqua un râle de sa part, disparaissant à l'endroit ou nos langues s'enroulaient autour de l'autre.
Se séparant par manque d'air qui devenait un besoin vital, on se regardait, dévorant l'autre du regard.
_Un jour, tu vas me rendre fou. Ton attitude de merde me rend fou, tu t'en rends même pas compte, dit-il en respirant fort.
_Eh bien? On a pas pu se retenir? Demandais-je, haletant, le manque d'air se faisant ressentir.
_T'es sérieuse? Tu réveilles la bête -il indiqua son entre-jambe avec un mouvement de tête- et tu t'étonnes que je te sautes dessus?
_N'est-ce pas le jeu? Dis-toi bien que tu viens de faire un pas vers ta défaite en me sautant dessus. Ce serait dommage, de déjà perdre, on vient à peine de commencer.
J'attendais à cet instant, une insulte, une réplique cinglante à mon pique. Je m'attendais tout sauf à cet espèce de sourire doux et sincère, qui avait le don de m'horripiler et de me laisser étourdie à la fois.
_C'est vrai... Bon. J'ai cours ailleurs, je te laisse, May.
...
C'etais quoi ça, à l'instant?
Je rêve ou... On a eu une discussion civilisée?
Je suis sans voix.
Je remis mes habits et mes cheveux en place, et me dirigeais vers le laboratoire, me questionnant sur la possible bipolarité de cet énergumène.
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