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I scream for some fucking help !

Je fixais le mur sombre devant moi lorsque mon portable vibra. Je mis quelques temps avant de finir par prendre l'appareil entre mes mains squelettiques, le déverrouillant en fronçant un peu les arcades à cause du manque de lumière dans la maison.

Papy'
Hey Sans, je vais rester un peu plus tard chez Muffet avec l'humaine, nous attends pas pour manger =w=

Je reposai mon portable sur l'accoudoir du canapé puis posai mon crâne douloureux contre le dossier mou derrière moi, me remettant à contempler la magnifique mur vide et sombre devant moi.

Je sentis rapidement les larmes me monter aux orbites juste à cause du fait d'entendre mon âme battre dans ce silence religieux. Aucunes larmes ne coulèrent sur une de mes joues, car je ne ressentais plus rien depuis plusieurs mois. Habitué à la douleur de mon âme à chacun de ses battements, j'avais appris à ne plus les sentir, donc à ne plus me sentir vivant.

Je ris, je pleure, je crie, je m'énerve, j'aime, je déteste, je souffre, mais sans plus rien ressentir. Alors entendre un battement qui me rappelait à chaque longue seconde que j'étais toujours en vie, me donnait envie de vomir.

J'étais si dégoûté de ma personne, que je n'en connaissais même plus la raison. Je me détestais, c'est tout. Pas besoin d'une raison après tout.

Chaque jour était un calvaire, chaque réveil me faisait soupirer en me rappelant que je devais vivre encore une journée. Alors, quand je vis le message de Papyrus, j'éclatai en sanglots.

Je posai mes mains sur mon visage osseux, la respiration saccadée et les battements de mon âme devenant plus imposants d'un seul coup, accentuant mes pleurs. Je me levai en prenant de grandes et longues inspirations, puis me dirigea vers la salle de bain à l'étage. Je poussai la porte avec violence, puis ouvrit les placards tour à tour, attrapant le bidon de Javel neuf sans réfléchir. Je descendis puis attrapa mon téléphone, composant le numéro de Papyrus en sortant de la maison en prenant le temps de fermer derrière moi, pour que mon frère et la petite humaine n'aient pas froid en rentrant.

Je me concentrai sur mes bottes bleues qui provoquaient des crissements en contact de la neige jonchant le sol, le téléphone contre "mon oreille". Je marchai de longues secondes, trop longues pour moi, avant de tomber sur la messagerie de Papyrus. Il n'a pas dû entendre son portable.

C'est pas grave, je le pardonne.

- Heya', vous êtes sur la messagerie de Pa-pie-russe, laissez un message, que je puisse vous rappelez plus tard, si je le remarque.

Je soufflai longuement en me sentant déjà fatigué de sentir mon âme battre comme une folle contre ma cage thoracique.

- Salut, Papyrus. C'est Sans, enfin, tu l'as vu je suppose.. Je voulais juste te dire quelque chose : Je t'aime Papy', tu es mon petit-frère, alors ne pense jamais que tout ce qui va suivre est de ta faute, d'accord ? C'est moi, c'est ma faute. Je ne me suis jamais vraiment aimé mais j'ai toujours continué à espérer malgré mes nombreux échecs. J'étais persuadé que j'allais entrer dans la garde royale grâce à mes efforts mais ce que tu dois savoir, c'est que je ne fais plus rien depuis plusieurs mois. J'ai compris que je suis bon à rien, voué à l'échec à chaque nouveau défi que je me lance. Je préfère arrêter le massacre tout de suite, plutôt que de continuer à pourrir le monde avec ma simple présence. je garda le silence un moment. Je t'aime mon frère, et dis à Chara que je l'aime aussi et, s'il vous plaît, ne pleurez pas pour ma misérable personne.

Je regardai mon portable une fois mon message terminé, puis le laissa tomber dans la neige en continuant mon chemin en silence. Je continuai de marcher jusqu'à Waterfall puis, arrivé là-bas, je m'assis en tailleur au bord de l'eau, ouvrant la bouteille de Javel. Je n'osai même pas regarder mon reflet dans l'eau claire, je sais déjà que je suis pitoyable, pourquoi me faire encore plus mal ?

Je sentis de nouvelles larmes couler sur mes joues osseuses devenues froides par le vent glacial de Snowdin. Un rire m'échappa, avant que ma voix ne se brise en de nouveaux sanglots. Je portai le goulot du bidon à mes dents puis laissa le liquide chimique passer dans ma gorge magique. Je me retins de tousser pour en avaler le plus possible, puis je lâchai le bidon subitement en me mettant à tousser en continue.

Un léger sourire se plaça sur mes dents, en même temps que mon instinct de survie prit le dessus.

Alors, j'ai crié, et j'ai crié, crié à m'en péter les cordes vocales en même temps que mon corps épuisé par les efforts que je donnais chaque jour pour vivre tomba contre le sol de Waterfall.

Mais, personne ne vint.

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