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Chapitre 60

Au sein de la tente des opérations, la police faisait face à de tristes constatations.

- Colonel en plus du moteur, j'entends un bruit d'aspiration très fort informa Martinez.

- Un bruit d'aspiration ? Ça veut dire quoi au juste ?

- C'est comme une évacuation par l'égout. Un lavabo géant. Ils font sortir de l'eau. Plusieurs litres d'eau.

- Non souffla Tamayo.

Il venait de comprendre trop tard ce que cela signifiait.

- Remet la séquence et nettoie le son au maximum ordonna Angel, en prenant le casque pour écouter.

- Ouais c'est bien un bruit de succion. A mon avis, ils ont vidé la chambre forte confirma un ingénieur.

- Et ils ont sorti l'or ?

- Aucune idée. C'est possible.

- Avec l'autre ingénieur. Vous nous avez dit que ce n'était pas possible du tout. Ce n'est pas possible avec la pompe de la banque d'Espagne. Elle n'a pas la puissance suffisante pour extraire cet or. A moins qu'ils l'aient transformé en pépite. Même ainsi, je doute qu'ils puissent déplacer 90 tonnes.

- Vous ne savez pas de quoi sont capables ces salauds. Ils pompent l'or. Dites-moi par où il va sortir ! Vous m'entendez ?

Sous ses ordres, les policiers exposèrent les plans des souterrains sur la table. L'ingénieur les analysait avec attention.

- Ils font sans doute passer l'or par le canal qui passe sous la chambre forte. Toute cette eau débouche en deux court d'eau naturel et l'eau s'évacue ensuite par un autre canal au sud de la ville.

- Quelle bande de fils de pute. Ils ne vont pas le sortir par les égouts. Ils envoient l'or beaucoup plus loin grâce à ses canaux détermina Tamayo.

- Leur pompe doit être extrêmement puissante conclut l'ingénieur dont le calme contrastait avec la nervosité de Tamayo. Pour transporter ces 90 tonnes d'or sur ces 25 kilomètres de canalisations, il faudrait au moins une pompe d'oléoduc.

- D'accord. Trouve-moi Suarez. On fouille ce cours d'eau. Et apporte-moi les plans. Je veux savoir combien il y a de conduits, de canaux, de cours d'eau. Et où ils débouchent. Je veux tout ! On va lancer une dernière offensive.

Angel obéit, s'efforçant d'ignorer le ricanement dans son esprit. Le nombre de fois ou Tamayo semblait sûr de lui pour se faire avoir ensuite ne se comptait plus. Il soupira. Mieux valait jouer son rôle jusqu'au bout.

- Ces canaux mènent à nombre d'usines, de stations d'épuration, des installations hydrauliques, des réservoirs.

- Il faut tous les explorer. Je veux que nos hommes vérifient chaque centimètre cubes d'eau de ces tuyaux. Et je veux être en relation radio constante !

C'est ainsi que Tatiana suivit la mise en place de l'opération extérieure. Plusieurs unités avaient été dépêchées sur un périmètre différent. Elle n'était pas non plus ignorante d'Arteche. La militaire en mission dans la banque. Seulement, elle n'avait pas eu le temps d'informer le Professeur. Mais lorsqu'elle apprit son intention de désactiver les explosifs de la banque d'Espagne, Tatiana flaira l'urgence. Elle se leva et prit le risque d'attirer l'attention.

- Tatiana ? Ce n'est pas encore votre pause ?

Antoñanzas avançait dans sa direction.

- Non euh, j'avais besoin de prendre l'air S'excusa-t-elle, simulant de la fatigue.

- J'ai pensé que vous pourriez m'aider avec les dossiers de Tamayo. Je suis débordée.

Elle hésita mais savait, au fond d'elle, qu'il ne servait à rien de refuser. Il ne fallait pas éveiller les soupçons et dans son cas, son rôle consistait à apporter son aide.

- Oui. Bien sûr. Je ne vais pas te laisser en galère.

Il la remercia et la pria de le suivre. Elle soupira. La partie se compliquait.

Pour Tamayo, c'était encore pire. Suarez venait de visiter tous les lieux touchant le cours d'eau relié à la banque d'Espagne. Sans succès. Les braqueurs n'étaient pas là. Ni eux, ni l'or.

- Ces 90 tonnes d'or n'ont pas disparu comme ça enfin ! S'écria Angel.

- On a fouillé toutes les canalisations, tous les points de chute des eaux. Ils n'ont pas pu le sortir autrement bordel de merde ! Quelqu'un me dit ou sont passé ces putains de tonnes d'or !

Le colonel ne comprenait plus rien. Ses espoirs reposaient sur Arteche.

- Je suis à l'entrée principale.

- Situation ? Interrogea Tamayo, le cœur palpitant dans sa poitrine.

- Il y a quatre charges. Je les désactive. Accès principal dégagé.

- Beau travail Arteche. On attendra votre signal.

Il se tourna ensuite vers son équipe, réclamant l'attention de tout le monde. Tatiana et Antoñanzas levèrent les yeux de leur papier.

- Je ne veux plus voir aucun uniforme militaire ici. Choisissez ce que vous voulez, médecin, protection civile, ambulancier. Peu importe. On va intervenir au moment où ils s'y attendent le moins. Vous vous approcherez de la banque dans les angles morts. En attendant le signal de la sergente Arteche. Est-ce que c'est clair ?

- Oui chef ! répondirent en chœur les soldats.

- A vous de jouer.

Tamayo alla rejoindre Angel,

- Je suis au-dessus de la bibliothèque, je vais tenter d'établir un contact avec le Commandant Sagasta.

- Bien reçu.

Tatiana vit les unités prendre position, les unes après les autres. Elle assista, impuissante, au siège de la banque. Puis, sans prendre gare aux conséquences, elle se rua dehors. Le Professeur devait réagir. Avant qu'il ne soit trop tard.

- Contact visuel établi avec le commandant Sagasta.

- toutes les unités sont prêtes et attendent votre feu vert Sergente Arteche. 

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