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Chapitre 58

Au sous-sol de la banque, dans la fonderie, les braqueurs s'apprêtaient à lancer l'ultime étape de leur plan. C'était Palerme qui avait trouvé le moyen de faire sortir l'or. C'était donc à lui d'ouvrir les festivités. Il regrettait pourtant qu'Andrès ne soit pas là. Ils avaient conçu ce plan ensemble. Il aurait dû être là. Chassant ces idées de la tête, il actionna plusieurs boutons. Activant ainsi la gigantesque machine.

- Bogota, la pression !

- Trois milles kilo pascals décompta celui-ci.

- Dépêche aller dépêche murmura Palerme, l'œil vigilant sur son chronomètre.

- cinq milles c'est bon ça y est !

Palerme abaissa un levier et mis son gadget en action. A quelque lieu d'ici, Benjamin attendait, en compagnie du Professeur et de Lisbonne. Même Sierra se tenait auprès d'eux.

- Encore rien.

- Relax Benjamin il nous reste encore quelques secondes. Ca va arriver dans...3...2...1...Maintenant !

La tension était à son comble. En ce lieu et avec cette manipulation résidait leur ticket de sortie. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur.

- Benjamin tu me reçois ? S'enquit Palerme.

- Ca sort toujours pas.

Palerme s'ébouriffa les cheveux, son esprit tentant vainement de trouver une solution au problème. Il marmonnait dans sa barbe. Cela aurait du marcher. Ses calculs étaient exacts. Il était ingénieur, le meilleur de tous.

- Je répète il n'y a toujours rien qui sort Palerme transmis Benjamin. C'est peut-être une erreur de calcul.

- Putain de merde ! Explosa Palerme avant de répondre à Benjamin d'une voix plus calme. La science c'est pas juste une histoire de nombres. Il faut avoir un peu la foi. Et donner un peu d'amour.

Il s'approcha de la machine. Tant de souvenir la concernait. Il se remémorait son acquisition, grâce à l'aide de Berlin. Ensemble, ils croyaient être invincibles avec cette idée révolutionnaire. Aucun problème n'était trop complexe pour leur résister

- Aller s'il-te-plait ma chérie plaida Martin. C'est pas que pour l'or tu le sais. C'est aussi pour ces nuits qu'on a passé à tout planifier ensemble. Pour les heures et les heures qu'on a passées, à résoudre les mêmes problèmes, encore et encore. Pour la joie et l'euphorie des jours ou l'on a trouvé la solution. Ce sont les plus beaux souvenirs de toute ma vie. Je t'en supplie ma belle. Aller. Ne fais pas de tout ça une erreur je t'en supplie. Montre-moi que tout ça n'était pas une illusion. Pitié fais un effort allé ! Aller tu vas y arriver !

Martin la frappait de son poing, l'émotion manquant de le faire flancher. Puis la délivrance. Les mots de Benjamin sonnant comme une vie de dur labeur récompensée.

- C'est bon ça a commencé à tomber. L'or est en train de sortir.

Des cris de joie lui firent écho. Palerme se tourna vers Bogota puis vers Rio. Enfin son regard fut attiré vers la porte de l'entrée. Berlin se tenait dans l'embrasure, le bras en bandoulière. S'il avait encore le teint maladif, ce n'était rien comparé à son sourire.

- J'ai apprécié le discours lui dit-il.

- On a réussi Andrès !

Palerme le prit dans ses bras, veillant à épargner son bras de tant de bonheur. Autour, les hommes se perdaient en cris de joie. Après les pertes humaines et les difficultés, une porte venait enfin de s'ouvrir vers la liberté. Vers la fin du jeu.

- Benjamin commencez à faire les lingots ordonna Palerme, en se détachant de son ami. Quant à toi, va falloir que t'arrête de côtoyer la mort d'aussi prêt.

Berlin éclata de rire et il le suivit. L'absurdité de sa phrase arracha des ricanements de la part de Bogota et de Rio. A croire que désormais, il y avait différente échelle de danger lors d'un braquage de la banque d'Espagne. Une heure après, Benjamin les avertit qu'ils achevaient la première fournée.

- Parfait. Nous on a presque finis ici.

- On va manquer d'eau intervint Bogota.

- Il y a de moins en moins d'eau dit Benjamin en écho.

Les trois braqueurs fixèrent alors la pompe. Bientôt, un voyant rouge s'alluma, suivit du cri de joie de Benjamin.

- Ca y est. On a récupéré les dernières pépites d'or !

- C'est fini ! On a réussi !

Les braqueurs venaient de réussir à sortir tout l'or de la banque d'Espagne. Mais les conséquences n'allaient pas tarder à arriver. Car le combat était loin d'être fini. Et l'espoir gagné par la réussite de l'impossible, ils allaient en avoir besoin pour les dernières heures du braquage. Ce qui les attendait, c'était le retour à la réalité le plus brutal qu'on aurait pu imaginer. 

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