Un nouveau chapitre !
Hein ? Quoi ? Pardon ?! Je devais le publier hier ?? Bon comme on dit mieux vaut tard que jamais xD
Bonne lecture <3

Sergio était soulagé. Son frère était arrivé sain et sauf et Marseille avait guidé l'hélicoptère dans une zone éloigné de la capitale. Les médecins y avaient entretenu tous leurs matériels et ils opéraient Nairobi en ce moment même. D'après le peu d'informations qu'ils lui avaient fourni, elle était en bonne voie de guérison.

Il sourit en pensant à sa réaction en apprenant qu'elle ne se trouvait plus dans la banque. Elle lui en voudrait, à coup sûr. Mais, c'était une décision qu'il ne regrettait pas et qu'il reprendrait si l'occasion se présentait à nouveau contrairement à celle concernant son frère. Tatiana allait lui passer un savon ou pire encore. Elle pourrait le dénoncer à la police. Sa seule chance était que sa colère ne prenne pas le pas sur sa raison. Il l'espérait sincèrement car il était le seul désormais à protéger Andrès.

Ne restait plus que Lisbonne. Sa libération était un succès et Darko devait la conduire jusqu'à lui. Il ne devrait plus être bien loin. Néanmoins, il finit par céder à la tentation de lui parler.

Il se rassit vivement et prit sa radio, en prenant garde à se connecter à la bonne fréquence. C'était la seule et unique raison pour laquelle il avait voulu qu'elle ait une radio sur elle. Si les choses avaient mal tournée, il aurait pu directement entrer en contact avec ceux qui la détenait.

- Raquel ? Murmura-t-il, de sa voix tremblante d'émotion

Pas de réponse. Il se dit qu'elle devait être encore sous l'influence du gaz alors il répéta son appel. Sans succès. Là, il paniqua légèrement. Ce n'était pas normal. Que Lisbonne n'entende pas son appel pouvait se comprendre mais un de ses hommes devait l'avoir entendu.

Inquiet, il enleva ses lunettes et essuya la sueur qui dégoulinait de son front. Ce n'était qu'un problème technique, voilà tout. La radio devait avoir subi un choc qui l'a rendu inutilisable. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Pourtant, si, dans le cas de Lisbonne, il y avait toute les raisons de s'inquiéter. C'était une fugitive et...

Il perdit le fil de sa pensée. Du bruit se faisait entendre derrière lui. D'une oreille attentive et aiguisée par l'expérience, il reconnut le cliquetis singulier d'une arme à feu prête à tirer. Sans se questionner davantage, il se leva précipitamment. Son instinct de survie l'y avait poussé mais il n'eut pas le temps d'aller bien loin. A peine fit-il un pas qu'une balle lui frôla le bras, dans un sifflement strident, pour venir s'échouer dans le sol. L'action ne dura qu'une centième de milli seconde mais cela était bien suffisant pour faire comprendre à Sergio de ne rien tenter.

Le Professeur abandonna l'idée de fuir et, dans une attitude de profonde maitrise de soi-même, il se tourna vers l'ennemi, en prenant garde à ne pas faire de gestes brusques. Son cerveau avait déjà passé en revue toutes les personnes susceptibles de l'avoir débusqué mais lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de l'inspectrice Sierra, il étouffa un juron. Avec Tamayo il aurait eu une chance de négocier, Sierra était sans pitié.

- Echec et Math, fils de pute lança-t-elle, de ses yeux perçants affichant une profonde satisfaction. Sa vengeance allait être aussi cruelle que jouissive.

Sergio resta neutre. Il ne voulait pas donner plus de plaisir à la femme qui le tenait en joue. Alors qu'ils se jaugeaient du regard, il tenta de trouver une échappatoire, en vain. Il n'avait pas de solution immédiate, à part gagner du temps. Ses hommes devraient finir par revenir mais il n'était pas sûr de rester en vie jusque-là. Il eut une pensée pour Lisbonne. Finalement, il ne la reverrait jamais.