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Chapitre 35

Avant que Berlin ne parte avec les amis de Moscou, il devait parler de ce qu'il ferait ensuite, après la libération de Lisbonne. Alors, il se tourna vers son frère, dans l'espoir d'obtenir des réponses :

- Sergio, que comptes-tu faire ensuite ? Demanda Andrès

- eh bien, si tout se passe pour le mieux alors la bande continuera de fondre l'or et moi j'occuperai la police dit-il, en soupirant d'appréhension

- Et de mon côté ? J'ai un rôle à jouer dans tout ça ?

- Andrès je... commença Sergio, pris de court

- J'ai pas l'intention de rester dans mon coin à attendre que tu fasses tout le boulot. C'était mon plan à la base. Celui de Martin et moi. Tu ne peux pas te l'approprier et m'empêcher d'y participer.

- Mais...

- Je ne suis pas toi Sergio reprit-il rapidement, autoritaire : Je ne peux pas m'asseoir et surveiller l'opération de loin. Je suis un homme d'action, j'ai besoin d'être avec la bande. J'ai besoin d'être au cœur des événements

Sergio abandonna l'idée de lui répondre. Son regard brûlait de détermination et il savait qu'il était vain de lui faire changer d'avis. Pourtant...

- Je suis bien d'accord c'est pour cela que je t'envoie avec l'équipe de Benjamin au lieu de te laisser ici

- Ne joue pas au plus malin avec moi menaça-t-il

Andrès avait toujours sut se faire obéir par son frère car celui-ci était bien trop timide pour lui répondre. De son côté, Sergio avait toujours voulu le protéger. Quand il avait appris la maladie qui le rongeait, il avait refusé de l'envoyer prendre des risques. C'était pour cette raison qu'il avait été réticent à l'idée de le faire participer à la fabrique de la monnaie. Cependant, Andrès trouvait toujours le moyen de lui faire changer d'avis. Il n'arrêtait pas de risquer sa vie et Sergio était impuissant pour l'en empêcher. Toutefois, Andrès venait de revenir d'entre les morts et son frère n'était pas prêt à le laisser partir.

- Andrès, je refuse de te perdre à nouveau murmura-t-il, en baissant la tête

-Je sais. Son ton s'était adouci. Il était plus calme, plus doux : mais reconnait que le Professeur ne peut pas faire de favoritisme. Tu vas rendre les autres jaloux

Sa plaisanterie eut l'effet escomptée. Le Professeur releva la tête, les yeux humides mais un sourire sur le visage. Les deux frères échangèrent une étreinte fraternelle.

- Comment ? Demanda finalement Sergio, en se dégageant doucement.

- Fais-moi entrer dans la banque répondit aussitôt Berlin : A la place de l'inspectrice. Tu sais aussi bien que moi qu'elle n'a rien à faire là-bas. Maintenant que je suis là, tu n'es plus obligé de l'y envoyer

Sergio le regarda dans les yeux. Il était sérieux, il fallait qu'il arrête d'en douter et se serait mentir que de lui dire qu'il a tout faux. Sergio se sentirai bien mieux en sachant Lisbonne à ses côtés, loin de la banque et de la police. Le danger était tout de même présent, il en avait conscience mais il pourrait la protéger lui-même. Il soupira à nouveau.

-est ce que tu as la moindre idée de ce que me feras Tatiana ?

- J'en ai une vague idée oui mais ne vas pas me dire que ma femme te fait à ce point peur ?

Son regard suffisait à lui répondre. Andrès ne put s'empêcher d'éclater de rire.

- la police encercle la banque mais ce qui te fait le plus peur c'est Tatiana. Tu me surprendras toujours frangin

- Oh ça vas grommela-t-il, vexé : je te rappelle que Benjamin t'attend

Calmé, Berlin retrouva son sérieux. L'urgence de la situation lui revint subitement.

- On fait comme ça ? s'assura-t-il, tendant sa main vers son frère

- On fait comme ça

Ils se serrèrent la main. Peut-être pour la dernière fois. Ou peut-être pas. Seul l'avenir le dira mais, pour l'heure, aucun des deux n'y pensait. Ils avaient un travail à accomplir.

Berlin avait enfilé les vêtements noirs. Il regardait à présent les immeubles sous ses pieds et, au loin, il pouvait apercevoir le long bâtiment de la banque d'Espagne. Il touchait au but. Les autres allaient avoir une sacrée surprise. 

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