chapitre 3
- Professeur ? Professeur vous m'entendez ?
Réagissant aussitôt, il répondit :
- Palerme ?
- Sergio ! Que c'est bon d'entendre ta voix putain !
- C'est partagé. La situation ?
- Catastrophique ! Non mais dans quel merdier tu m'as envoyé ?
- Contente toi de répondre ordonna-t-il
- La police n'est pas encore entrée. Pour l'instant, grâce à nos fans ricana-t-il, mais son soulagement était palpable
- Nairobi ?
- Elle va bien. Du moins elle est stable. Il nous faut des soins au plus vite
- Je vais m'arranger. Nos partisans nous font gagner du temps mais la police va entrer. Ce n'est plus qu'une question de temps
- Raison de plus pour s'activer. Il faut qu'on sorte d'ici
- Je suis d'accord. Occupe-toi des otages
- Entendu
- Bien je te rappelle dans 1 heure
Il s'apprêtait à raccrocher mais Palerme l'en empêcha :
- Sergio ?
- Quoi ?
- Je suis désolé
Silence
- Reste en vie dit-il d'une voix neutre avant de raccrocher
Il regarda à nouveau les écrans. Rien n'avait changé. Si ce n'est l'avancé des blindés, forçant les civils à s'écarter. Mais ils ne se laissaient pas faire aussi facilement.
Un plan commençait à voir le jour. Risqué mais le jeu en valait la chandelle. Si la police se permettait d'agir sans éthique alors il ferait de même.
Il se leva, serrant les poings malgré lui. Il préférait ne pas y penser. Il se concentrera sur la survie de tout le groupe et ensuite, seulement après, il pleurera Raquel.
C'est un visage remplis de haine qui se leva. Il sortit du van et alla dans un coin ou se trouvait une caméra face à un siège. Marseille le regarda faire tout en préparant Sophia, qu'il avait retrouvé grâce au GPS dans son collier.
Sergio enfila la combinaison rouge. Il resta un instant à observer le masque devant lui, posé sur une table, face à lui. Puis, il se décida enfin à le prendre. Il le porta jusqu'à son visage et le mis. Il se dirigea après vers le siège quand soudain, un bruit de moto attira son attention. Stoppé dans son élan, il fit signe à Marseille d'aller voir.
Quelque chose clochait. Il connaissait ce vrombissement. Cela lui était familier. Poussé par une étrange espérance, il enleva son masque de Dali et rejoignit Marseille à la porte arrière.
Celui-ci discutait avec animation à un homme de l'autre côté. Il lui disait de partir mais l'inconnu refusait.
Il s'approcha davantage à droite de Marseille de manière à être caché aux yeux du visiteur grâce au mur.
- Monsieur je vais vous demander de partir
- Hors de question rétorqua l'autre, d'une voix grave
Marseille continua d'essayer de le faire partir tandis que le Professeur perdit tous ses moyens. Il venait de reconnaître la voix. Sans hésitation, il bouscula Marseille (qui manqua de tomber en grognant) et se plaça face au nouveau venu.
Le Professeur sentit les larmes le gagner. Les deux hommes se dévisagèrent un long moment, chacun profitant de la vue de l'autre. C'est l'autre qui finit par rompre le silence :
- Sergio le salua-t-il
Le dénommé ne tenait plus. Il le prit dans les bras alors que les larmes lui coulaient le long des joues
- Andrés
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