Chapitre 23
Apres cette annonce, Tatiana assista à l'arrivée de l'unité des affaires internes. Tamayo n'avait plus aucune autorité sur Lisbonne. Il ne pouvait rien faire pour les empêcher de l'emmener.
La jeune femme jeta un regard en arrière et croisa celui de la principale concernée. Lisbonne la regardai, sans comprendre ce qu'il se passait. Faute de faire mieux, elle lui décocha un sourire encourageant. Tout irait bien, du moment que tous les événements restent favorables à la réussite du plan.
Lisbonne se fit entraîner dehors par les hommes des affaires internes. Elle n'était pas sereine mais se forçait à croire en Sergio. Tout autour, les manifestants criaient et l'encourageaient. Ils la félicitaient pour son courage face à la police. Lisbonne comprit alors que le Professeur avait dévoilé l'enregistrement de sa fausse exécution.
Soudain, un bruit fracassant retint son attention. La barrière de sécurité avait été renversée par la foule. Tous se précipitaient vers elle. L'entièreté des alliés aux Dali devant la banque d'Espagne s'avançaient vers elle, pour l'accompagner jusqu'à la voiture. Des policiers faisaient obstacle entre eux et elle mais certains réussirent à la toucher. Une femme âgée arriva même à s'approcher d'assez près pour la prendre dans les bras. Ce contact remplis de chaleur suffit pour lui redonner la force de continuer à avancer. C'était incroyable de savoir que tous ces gens étaient là pour elle. Avaient franchis les lignes de sécurité pour elle. Criaient pour elle. Jamais de sa vie, on ne l'avait acclamé ainsi.
C'est toute chamboulé par toutes ses émotions que Lisbonne arriva enfin à la voiture, qui la conduira au tribunal. Elle avait pris soin à bien camoufler ses précieux objets et, jusque-là, personne ne l'avait fouillé. Le véhicule démarra ensuite, suivit d'un autre et de deux motos pour surveiller. Les policiers, pour la plupart, étaient toujours dans la forêt, à la recherche d'indices sur le comment le Professeur s'est échappé. S'ils trouvaient une piste, peut-être pourraient –ils remonter jusqu'à lui. Angel supervisait les opérations. Il était au courant des évènements à Madrid et le fait de déplacer Lisbonne sans renfort était un risque.
Cependant, transporter une criminelle en effectifs réduit permettait de ne pas attirer l'attention sur eux, ce qui aurait été impossible avec leur effectif total.
Mais, Angel avait un mauvais sentiment. Il en aurait bien fait part au capitaine seulement, son cœur lui ordonnait de ne pas le faire. Alors, c'est ce qu'il a fait.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro