chapitre 2
Marseille se gara dans un entrepôt désaffecté, se situant en bordure d'un village côtier. La police ne les chercherait pas aussi près. Ils devaient sans doute concentrer tous leurs effort dans les alentours de la forêt, sans se douter que le Professeur ne c'était pas enfuit mais rapproché de Madrid. Une fois à l'arrêt, Sergio se hâta de sortir pour rejoindre l'installation de communication caché dans un autre van. Il alluma les appareils et se connecta à la bonne fréquence.
- Palerme ? Palerme répond moi bordel !
Silence radio
- Est-ce que quelqu'un me reçoit ?
Il paniquait. Cela faisait des heures et plus aucune nouvelle des autres. Gardant en main le seul moyen de leur parler, il alluma les écrans diffusant les informations en temps réelle.
Il en resta bouche bée et, pendant un instant, l'espoir revint. Non seulement la police n'était pas encore entré mais les manifestants avaient réussi à contourner les défenses.
Les « Dali » comme il les surnommait faisaient obstacle aux forces de l'ordre. Ils étaient à eux seul le seul bouclier de défense entre la banque d'Espagne et les blindés de l'armée.
Le spectacle avait quelque chose d'irréelle, d'absurde. Les civils, de simple gens ordinaire tenaient tête à l'armée, possédant des armes qui pourraient les tuer à tout instant.
Ils mettaient leurs vies en danger pour la cause commune. La Résistance est là et elle ne fait que commencer
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