Chapitre 41
PDV Matt
Alors que je m'apprête a répliquer contre l'attaque magique que ma crevette vient de m'affliger avec sa baguette, ma tante décide se reveiller.
Elle nous regarde un moment puis décide de prendre la parole :
- Lou ! C'est bientôt l'heure d'aller a l'école ma chérie !
- Oh non tatie ! Je suis bien là ! Et Matt va pas a l'école lui !
- Oui mais Matt est grand !
Ma tante me fixe comme pour me dire que montrer le mauvais exemple peut parfois s'avérer être mal !
C'est maintenant au tour de ma petite soeur de me regarder de haut en bas, elle doit se dire que j'en ai de la chance, si seulement il n'y avait que le problème des cours...
Elle se fait une raison et suis ma tante pour qu'elle puisse aller s'habiller, elle ressort quelques minutes plus tard habillé d'une petite jupe noir accompagnée d'un t-shirt blanc et de ses petites ballerines...
Je trouve son sac à l'entrée et lui met sur le dos...
- Matt ? Tu m'emmène a l'école ?
Je lance un regard a ma tante qui m'en donne la permission et nous franchîmes la porte d'entrée. L'école n'est qu'à quelques mètres a pieds, nous pouvont même parfois entendre les cris des gosses lorsqu'ils sont en récrées.
Nous arrivons devant le portail vert et je confie ma petite sur à la maitresse...
- Matt ? Tu viendra me chercher ?
La maitresse agée d'une quarantaines d'années me sourit et je hoche la tête pour répondre à Lou.
Je repart quelques minutes après et arrive à la maison.
J'entre sans frapper , c'est devenu une habitude, à vrai dire je n'ai jamais pris la peine de frapper chez ma tante, même si ce n'est pas la maison dans laquelle j'ai grandis comme ma petite soeur, c'est là que j'ai pu trouver le réconfort après la mort de mes parents , et c'est aussi ici que je peux retrouver une certaine forme de paix interrieur...
Ma tante est assise à table avec une montagne de papiers devant elle, je me rappelle lorsque j'avais quinze ans, juste après l'accident, ma tante était sans arrêt devant une tonne de papiers, pour régler certaines affaires dont je n'avais pas l'âge de m'occuper...
Quand elle m'appercois un sourir franc prend place sur son visage et je devis mon regard sur les papiers qu'elle est en train de remplir, j'en attrape un part hasard et regarde de quoi il s'agit , certaine fois je peux apercevoir le mot "dette", d'autre fois, le mot "facture", mais aucun papier ne mentionne un revenu d'argent ou autre signe que les affaires vont s'aranger... Malgré le fait que j'aide ma tante chaque mois , cela ne suffit pas pour pouvoir payer toutes les factures...
Lorsque j'avais quinze ans, j'avais apperçu un papier qui mentionnait mes parents mais je n'avais pas vraiment compris le sens du courrier.
Cela fait maintenant quelques minutes que je regarde le papier, et ma tante me fixe, en attendnat peut être que je dise quelques chose mais aucun son ne franchit mes lèvres...
Je ne fais que m'asseoir devant elle et regarde attentivement tous les gestes qu'elle fait ou tout petit tic qu'elle entreprend de faire, j'enticipe ce qu'elle va faire, comme tourner le stylo entre ses doigts puis le porter à sa bouche, j'essais de m'occuper l'esprit mais aucune distractions ne peut me faire oublier Emi'...
Je pense que ma tante à finit par le remarquer car elle pose rapidement son stylo et me regarde attentivement :
Bon maintenant tu vas me dire la vraie raison de ta venue...
Je la regarde surppris, mais j'ai l'habitude que ma tante m'interroge si subitement, en fait je ne suis pas si surppris que ça, ma tante a toujours pu discerner ce qu'il m'arrivait...
- Je voulais seulement vous voir...
- Ecoutes Matt, je sais que depuis tout petit, tu ne dis rien à personne , tu ne te confie pas et tu gardes toutes ces émotions pour toi mais il ne faut pas... Cela pourra s'avérer être grave pour plus tard, si tu garde tout enfouis au fond de toi, tu ne pourra absolument rien affronter et tu fuiras au lieu de résoudre le problème qui te fais face...
- Je crois que c'est déjà fait...
Ma tante me regarde sans comprendre ce que je viens de dire, elle attend que je donne sûrement plus d'explications :
- C'est ce que je viens de faire, j'ai fuis...
Elle attend que je continue, ce que je préfère chez ma tante c'est sa patience lorsque je faisais une bêtise, elle attendait patiemment que je me dénonce ou que je m'explique...
Je lui raconte donc ma rencontre avec Emilly, son agression et le baiser... Je sais que tout se que je lui dit ne sortira pas de cette maison, sinon je ne l'aurais pas dévoilé, je me surprend moi même, c'est la première fois que je me libère de quelques chose que j'ai sur le coeur et je dois avouer que ca fait du bien...
- Tu sais Matt, si cette fille tient a toi elle te retrouvera par tout les moyens...
- Oui, c'est bien se qu'il me fait peur...
- Est-ce que tu tiens à elle ?
- A vrai dire je n'en ai aucunes idées, je ne m'attache à personne je me le suis promis...
- Malheureusement si les sentiments se contrôlait, la vie serait bien plus facile...
Elle me fixe de ses yeux verts :
- Mais alors qu'est-ce que je peux faire ?
- Je parle en connaissance de cause tu sais ? Je crois que tu tiens de ton oncle... Dit ma tante avec un sourire triste puis elle reprend : Alors que notre relation se passait à merveille pour un début de couple, ton oncle a prit la fuite, je ne sais d'ailleurs pas pour quelle raison encore aujourd'hui, je me suis renseigné partout où il aurait pu passer, que ce soit un bureau de tabac ou rien qu'une petite rue, je demandais à tout les passants s'ils avaient vu un homme avec quelques bouclettes blondes, je n'ai eu aucunes réponses positives, j'ai donc attendue qu'il revienne, au bout d'une semaine, j'avais perdu espoir. Mais un beau jour, il est revenu avec son vélo, transpirant, comme s'il avait pédalé des kilomètres. Il a frapper à ma porte, et c'est ton grand père qui a ouvert, je suis donc descendu pour voir qui était ce fameux visiteur, et lorsque je l'ai vu, j'ai vraiment étais en colère, je ne pouvais rien ressentir d'autre... Si Emilly est à ta recherche va vite la retrouver avant qu'elle ne soit dans le même état que moi... Bien sûr tout s'est fini par s'arranger avec le temps, mais on a eu une séparation de quelques années pour au final, s'avouer qu'on avait un besoin insatiable de l'autre...
Je l'écoute attentivement et comprends que ce que j'ai fais est une grosse connerie...
- Alors je tiens de mon oncle hein ?
- Exactement ! Répond ma tante.
Mon oncle est décédé un peu avant l'accident de mes parents, ma tante avait eu énormément de mal à se remettre du décé de son mari, ma mère a était la pour elle le plus souvent possible, et quand elle est décédée a son tour ma tante en à également souffert...
Elle retourne donc à ses papiers et moi je réflèchis et donne un sens à ce que j'ai pu faire.
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