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Chapitre 26

PDV Matt

Je suis sorti comme prévu rejoindre la rue où l'on a l'habitude de se retrouver avec le groupe, accompagné de ma moto. Alors que je ne regarde pas les autres et que je me concentre a bien observé la course que l'on va devoir faire, un de mes adversaires crie :

– Les gars ! On nous observe là-bas !

Merde ça sent pas bon, si on se fait choper par les flics ça risque de mal finir, j'accours vers le lieu que désigne l'homme et j'aperçois Emilly Bordel, mais elle a le dont de ce foutre dans des situations de merde !

Je la plaque contre un mur sans qu'elle s'y attende, elle essaye de se débattre et elle crie, mais ses cris sont étouffés par ma main... Elle ouvre ses yeux pleins d'inquiétudes, et dès qu'elle m'aperçoit elle me met un coup dans le tibia a l'aide de sa jambe, mais partait tous de même un peu soulagé... Pétasse ! Je reviens rapidement vers elle et lui plaque mon index sur sa bouche tout en lui disant de se taire.

– Putain, ça va devenir une habitude ou quoi ? Lançais-je.

Elle ne dit rien, elle se contente juste de me fixer de ses yeux bleus

– Bordel ! Dis-je en me vengeant sur le mur.

Je la regarde a mon tour et elle continue de m'observer avec insistance, sans bouger :

– Merde ! Ça aurait pu être une sacré somme d'argent ! Tu fais chier ! Rajoutais-je.

– Non, mais de quoi tu parles ? Me demande-t-elle.

– Juste... Ferme ta gueule répliquais-je rapidement.

Je fais les cents pas pour trouver une solution pour qu'elle s'en sorte en bonne condition, même si l'envie contraire ne me dérangerais pas, mais ça pourrais m'attirer des ennuis

J'ai besoin d'argent et faire cette course de moto aurait pu m'en rapporter beaucoup plus que nécessaire... Mais a présent c'est l'un de mes plus petits soucis, il faut que je trouve une idée, pour qu'elle s'en sorte, et moi par la même occasion. Si elle part discrètement, les types vont trouver ça louche, la seule solution c'est de faire comme ci elle venait m'accompagner pour la course... elle montera derrière moi...

Je me tourne vivement vers elle :

– J'ai une idée, mais t'as intérêt à te la boucler ! Dis-je autoritairement.

– Nan, mais tu te prends pour qui ? Me demande-t-elle offusqué.

– Écoute ma belle, si tu veux t'en aller en risquant ta vie tu peux, je ne te retiendrais pas, mais si au contraire tu y tiens ne serais qu'un peu, va falloir te bouger ton cul ! Dis je en la regardant droit dans les yeux.

Elle ne réplique rien et je passe donc a l'action, je l'attrape par la taille pour que notre double jeu soit plus convainquant...
Mais, Emilly m'en empêche, elle retire mon bras que j'avais enroulé autour d'elle, je la regarde cette fois-ci méchamment.

– Je ne plaisante pas là ! Dépêche-toi !

Je la rattrape donc par la taille la collant davantage a moi, malgré sa grimace, je lui jette un œil de travers, et je me dirige vers la bande, sous quelques regards interrogateurs, et d'autres méfiants, un des motards demande :

– C'est qui elle ?

– C'est une fille sa ce voit pas ? On avait prévu qu'elle monte derrière moi durant la course.

Emilly tourne rapidement sa tête vers moi et elle a l'ai inquiète.

– Et les flics ? Réplique un autre

– T'inquiète elle dira rien...

– Bon les mecs ! Je n'ai pas toute la nuit moi ! Dit la fille au short en cuir, elle est chargée de donner le départ de la course.

J'attrape la main d'Emilly et la dirige vers ma moto, elle semble nerveuse... Tandis que les autres se préparent mentalement, moi je prépare mentalement celle qui doit monter derrière moi ! Vachement logique Matt !

– T'es complètement fou ! Je ne monterais pas derrière toi, et sûrement pas lors d'une course illégale !

– Tu ne veux pas, alors va y barre toi, mais c'est a tes risques et périls, ma jolie !

Elle me regarde en plissant les yeux et je monte sur ma bécane, je fais gronder le moteur et je lui fais signe de grimper mais elle hésite :

– Grouille-toi !

Elle monte derrière moi, et elle tient les côtés de la moto :

– Tu ferais mieux t'accrocher ! Criais-je essayant de recouvrir le ronronnement de ma moto.

Je lui prends les mains et les passes sous mon tee-shirt noir.

Je m'avance vers la ligne de départ, sous le regard des adversaires, je sens la respiration et le cœur battant d'Emilly contre mon dos...

– Vous êtes près ? Demande la fille.

Nous faisons gronder nos moteurs en signe de réponse positive et elle commence le décompte :

– ALORS C'EST PARTI ! TROIS DEUX UN

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