PDV Matt

Garder son calme n'est pas la meilleure chose que je sais faire, elle a osé m'humilier devant mes potes en me faisant tomber de ma chaise !

D'ailleurs, ils me suivent, Cameron prend la parole

– Mec ! Attends-nous ! C'est bon tu va pas en faire toute une caisse !

– Ouais c'est vrai ! C'est la seule jusqu'ici qui a osé te défier ! Ajoute Peter.

– Justement ! Ce sera la première, mais aussi la dernière ! Dis je en arrêtant ma course et en me retournant vers eux.

Ils ne bronchent pas et je vais dans ma chambre, je leurs dit de m'attendre une minute pour qu'ont puissent aller manger après.
Je me dirige dans la petite salle de bain attenant à la chambre et je me passe un coup d'eau fraîche sur mon visage pour me calmer, même si ça ne marche pas totalement.

Nous nous rendons à la cafèt' lorsque je croise Grayce dans le couloir, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de le frapper, il a en quelque sorte plombé ma soirée la dernière fois... Il fait un check à mes amis, il tente de m'en faire un, mais je ne bouge pas, il me regarde et dit :

– Mec ? T'as quoi là ?

– J'ai ta tête en face de la mienne, mais elle risque de ne plus être là dans quelques secondes ! Je réponds du tac au tac tout en continuant de marcher.

– Et mec, calmos !

Sans le vouloir, ou peut être que si après tout, mon poing ce retrouve dans sa gueule, il commence à riposter et mes amis tentent de m'arrêter, mais abandonne en voyant que je ne lâcherais pas de si tôt ! Plusieurs coups s'enchaîne, mais Grayce est bien plus amoché que moi. Je n'ai que la lèvre coupée tandis que lui a un œil mal en point et l'arcade défoncée. Alors que l'on ne fait pas attention à ce qu'il se passe autour de nous, j'entends une voix, une voix qui commence à m'insupporter :

– Bordel ! Vous allez arrêter !?

Grayce la regarde méchamment avant de se diriger vers la sortie, lâche...

Je la regarde à mon tour et vais précipitamment vers elle, elle me dévisage et je m'approche de son oreille en lui soufflant :

– De plus en plus autoritaire ! J'aime ça !

Puis je pars à mon tour, la laissant en plan.

Lorsque je marche dans le couloir, j'entends des pas derrière moi, puis une petite main enroule mon poignet :

– Lâche-moi... Crachais-je.

– Nan, pourquoi je devrais tobéir ?

Je souris et je reprends :

– Parce que tout le monde mobéit !

Elle finit par me lâcher, et je continue mon chemin, ce soir je sors, je vais voir la bande, un « événement » se prépare...
Et puis j'ai également besoin de changer d'air, ambiance à chier...