[Chapitre]
Plusieurs mois, au moins quatre, ont passé depuis l'arriver d'Error, et je me faisais de plus en plus frapper. Error me parlait, de temps en temps, et à cause de ça, je ressevais une tempête de coup. Mon âme, déjà pas très stable, se fissurait de plus en plus.
Aujourd'hui, nous avions art plastique, à ma plus grande joie ! J'adore le dessin en général, et je suis d'ailleur le premier de la classe en cette matière. Beaucoup me demande de l'aide, ils me frappaient si je reffusais ou même quand j'acceptais.
Cette fois, la prof nous donne à faire un projet à deux, dont les groupes sont libre. Quasiment tout le monde demandait à Error de se mettre avec lui ou elle. Moi, personne ne me demande, comme d'habitude. Je vais être seul... Comme d'habitude...
Je regardais le sujet: "Représenter vos plus grande peur en un personnage..."
Je sentis quelqu'un poser sa main sur mon épaule. J'eu un sursaut, et me retourna vers la personne en question, Error. Tous nous regardèrent, stupéfiés. Moi, je ne savais pas trop quoi dire et faire.
"On le fait ensemble ce devoir ?"
"Qu- hein ?"
"Tu ne m'as pas entendu ?"
"Je... Si... Mais... Eu..."
Il comprit vite ce qui me déranger: nos camarades. Il me dit de ne pas y faire attention. Après quelques minutes, j'accepta, hésitant.
Il me demanda ma plus grande peur. Je compris. Il voulait ma phobie pour le dire au autre... Pour mieux me nuire...
"Je... Du vide et du blanc... Et toi ?
"Des... Contacts physiques."
C'était la vérité. Je le sais. Son regard l'a trahis, ainsi que la couleur légèrement dorée ornant ses joues noir.
On commença alors à discuter de ce que l'on pouvait faire. Je proposa une bulle, vide, avec une personne à l'interrieur avec des mains, seulement, en train de le toucher. Il fut impressionné de mon imagination, et trouva que cela était une bonne idée. Il fit le croquis du personnage, sur une feuille à part, alors que moi faisait la bulle, sur la vrai feuille. On finit nos taches respectives en même temps. Je lui laissa la feuille, alors que je réfléchissais comment faire les différentes mains, la sonnerie nous coupa dans notre élan. Nous rangeâmes toutes nos affaires et partis dans la cour.
La récréation... Je voulais pas... Non... Toute ma classe m'attendait... Un sourire malsin était dessiné sur leurs dents... Lorsque je les ai vu, j'avais peur. Peur d'y rester. Mais ça pourrait être une délivrance en même temps..
Des coups, encore et toujours des coups. Pendant toute la récréation. J'en pouvais plus... Vraiment... C'était ma limite... Tous ces rires, ces coups, ces moqueries... Tout... Je veux que tout s'arrête...
Ce soir... Oui. Ce soir, sera le bon.
Les cours passèrent assez vite. J'étais heureux. Ma délivrance allait bientôt arriver. Nous avions une heure d'étude. J'en profita pour faire ma lettre de suicide. Personne ne se souciait de moi, personne ne pleurera ma mort. Même pas mes parents. Personne. Je suis destiné à être seul. Alone.
La sonnerie retentie, signifiant ma fin. J'avais le sourire au dents. Je monta jusqu'au toit, et me plaça près des rembardes. Mon regard était vide, mais des larmes coulaient, sur mes joues maintenant arc-en-ciel. Tous m'avaient vu. Tous me criaient de ne pas sauter. Tous, quasiment, pleuraient.
Pourquoi ?! Il faut que je tente de me suicider pour qu'enfin on se préocupe de moi ?!
C'est lamentable... Je vais sauter. J'en ai plus rien à foutre de toute façon.
La porte du toit s'ouvrit brusquement. Je me retourna. La surprise de le voir faillis me faire lacher le barreau. Error.
Il avait les larmes aux yeux. Il me suppliait de ne pas sauter. Je le voyais dans son regard. Lui, il tennait vraiment à moi. Pas comme tous les autres en bas. Lui seul était monté pour m'empêcher de sauter.
Il se rapprochait de plus en plus de moi. Il me tendait la main. Il me suppliait. Il pleurait.
"S'il-te-plait... Fait pas ça..."
Non. Je vais revivre ça si je reste en vie.
Je regarda devant moi, ferma les yeux et sauta, puis, le néant total.
*éllipse de une semaine*
Je me réveilla. J'avais mal partout, mais surtout au crâne et Au bras. Comment avais-je survécu ? J'étais dans une chambre d'hôpital. Je suis... En vie. Pourquoi ? Comment ?
La porte s'ouvrit. Je pus appercevoir M. Cross et Error. Les deux ont faillient faire une crise âmediaque en me voyant réveiller. Leurs larmes montèrent assez vite et ils se jettèrent tous deux sur moi, heureux que j'ai survécu.
Je les pris aussi dans mes bras, et pleura avec eux. Je m'excusais de leur avoir fait tant de soucis.
M. Cross m'expliqua que Error m'avais ratrapper, mais que je m'étais pris le mur. Mon crâne s'était ouvert. Ils m'ont ensuite amener à l'hôpital, où j'ai dormis au moins une semaine.
Error s'excusait de ne pas l'avoir défendu, ni même d'avoir prévenu les professeurs. Il s'excusait, encore et encore.
Je lui coupa la parole en lui faisant un câlin.
"Merci.. Merci pour tout. Merci de m'avoir sauvé.. Merci..."
Je pleurais toutes les larmes de mon corps, dans ses bras. Je savais pourtant qu'il détestait les contacts physiques, mais je ne pus m'en empêcher. Je cherchais du réconfort, et il l'avait compris.
M. Cross nous laissa seul. Je pleurais encore dans ses bras, comme lui. Je le remerciais, et lui, s'excusait.
Je releva la tête, lorsqu'il dit mon nom. Ses dents se collèrent aux miennes. Je fus très surpris, mais... Heureux. Mes pleures se stoppèrent, mais j'avais quand même les larmes aux yeux, et je prolongea ce baiser. Il se retira, après un moment.
"Je t'aime Inky... Depuis que je t'ai vu... Je t'observe depuis tout ce temps... Je regardais quand tu te faisais frapper... Je voulais les arrêter... Mais je n'ai jamais eu le courage de le dire... Excuse-moi... Vraiment..."
"Erry... Tu m'as sauvé, je ne suis pas mort... C'est le principale... Non ?"
"... Ouai... Je m'en serais voulu toute ma vie si tu serais..."
"Shuut.. Je suis là..."
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Heya ! Voici la suite avec 1010 mots ! Le prochain chapitre sera l'épilogue :3 !
La musique, c'est celle que j'ai écouté en écrivant ce chapitre. J'espère la faire découvrir à certains :3
J'espère que le chapitre vous à plus, et à la prochaine pour l'épilogue~ Bye mes petits calamars~
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