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Chapitre Cinq (Byeongkwan)

Enfant, j'ai inventé de nombreuses fantaisies sur la protection de caravanes de marchands. Je me voyais pourfendre des méchants brigands, mettre en déroute des bêtes sauvages, mieux, réussir à apprivoiser un loup essayant de venir voler notre nourriture et en faire mon animal de compagnie. J'ai passé des journées à en parler avec Junhee, à fantasmer sur tous les actes héroïques que j'aurais pu accomplir. Parce que j'aurais été héroïque, j'en étais sûr, rien ne m'aurait fait peur et j'aurais été la fierté de mon père. Puis j'ai grandi et j'ai eu des aspirations un peu moins fantastiques, il ne s'agissait plus de devenir l'ami des loups mais simplement de protéger la vie et les marchandises des habitants de notre village qui se faisaient parfois attaquer. Et enfin j'ai eu l'âge de commencer ma formation de forgeron, et j'ai su que je n'aurais jamais vraiment l'occasion de faire ça, je n'étais pas destiné à protéger, mon travail et ma vie seraient occupés uniquement par la forge, et le travail que j'y accomplirai. Je pourrais dire que ça ne me gênait pas, et que je m'y étais fait, mais j'aurais eu du mal à justifier mes entraînements quotidiens à l'épée. Je suis donc obligé d'avouer que réussir à être embauché pour protéger cette caravane de marchands m'a apporté une bonne dose d'adrénaline et d'anticipation. Et si le premier jour n'a pas réussi à l'entamer, les autres l'ont fait avec beaucoup plus d'efficacité. Dieu que c'est ennuyeux, non... pas Dieu, du moins pas le leur, je devrais arrêter de jurer en son nom, c'est par la faute de leur foi torturée, de leur quasi-fanatisme que Junhee a dû partir, que je me suis menti toutes ces années. Je ne connais pas d'autre dieu, et je ne veux jurer au nom d'aucune divinité qui permette ça. Enfin, j'ai eu le temps de me poser des questions sur l'existence de Dieu autant que je voulais ces derniers jours, nous n'avons rien à faire d'autre. Les marchands ne nous parlent pas, je pense qu'ils ont un peu peur de nous. Et je suis trop éloigné des autres gardes pour leur parler quand nous marchons pendant la journée. Les soirées sont un peu plus enjouées par contre. Pour la première fois j'ai bu, vraiment bu, avec des gens et j'ai eu beaucoup de mal le lendemain matin. Je comprend l'euphorie lorsqu'on boit maintenant, mais le contrecoup est dur. C'est le seul jour où j'ai été heureux que personne ne soit venu nous menacer.

Enfin, nous arrivons en milieu d'après-midi à Aerilon, c'est la fin de la première partie mon voyage et de mon calvaire aussi. J'ai réfléchi à des moyens de rejoindre la capitale mais je n'ai aucune idée d'où elle se trouve, finalement, à quoi ressemble notre pays ? Je me vois mal m'égarer de ville en ville en espérant que quelqu'un un jour m'envoie à Alryn. Ca pourrait me prendre des années, ça pourrait ne jamais réussir aussi. Il faut que je me renseigne, sur où nous sommes et comment voyager. Le problème c'est que l'enseignement coûte cher, je risque de rapidement perdre mon argent si je veux vraiment prendre le temps d'en savoir plus. Je soupire une énième fois pour la journée, ça m'énerve de tourner mes problèmes en boucle sans trouver de solution. Je relève la tête en entendant des voix excitées se lever dans la caravane.

- Apparemment les premiers la voient !

- Nous sommes enfin arrivés ?

- Oui, le commerce va pouvoir commencer dès demain.

- Que quelqu'un me donne un lit et de la bière, je ne veux plus pouvoir penser jusqu'à demain.

- J'en ai vraiment marre de marcher toute la journée !

- J'en connais un qui va serrer de la belle.

- Porc, des côtes de porc, du porc braisé, peu importe mais autre chose que de la viande sèche !

Je souris alors que le tumulte des voix des marchands m'empêche de suivre réellement aucune conversation. Enfin, j'ai compris le plus important, Arileon, dans deux heures maximum nous y serons. Je sens la vigueur des marchands me contaminer et j'accélère le pas avec eux. C'est quand-même quelque chose d'important. J'ai l'impression de mûrir, mon moi d'il y a trois semaines osait à peine regarder mon père et voilà que je suis parti, que je me suis fait engager et que je visite une ville que je ne pensais ne jamais voir. C'est incroyable ! Un sourire se pose sur mes lèvres, en lien avec un soudain accès d'euphorie, boire un peu ce soir, ça me plairait bien aussi, je pourrais partager la boisson avec les autres mercenaires avant que nos chemins ne se séparent.

Nous arrivons finalement aux fortifications d'Arileon, après avoir passé les gardes et avoir installé tous les marchands, nous nous retrouvons dans une auberge où notre responsable nous donne notre paie avant de commander sa bière. Je me joins au bazar des conversations et au partage de la boisson. Je sais que nous sommes à peine en début de soirée mais je n'ai pas envie de me priver de l'ambiance chaleureuse de cet endroit. Je ris aux éclats à de nombreuses reprises, bois un peu trop et parle avec un autre garçon, de trois ou quatre ans plus vieux que moi avec lequel j'ai partagé ma tente la nuit pendant ces deux semaines. Il s'appelle Zelo, un géant avec un sourire omniprésent aux lèvres et une endurance folle, je ne crois pas l'avoir vu transpirer une seule fois de tout le voyage. Il parle beaucoup aussi, une des raisons pour lesquelles j'ai passé autant de temps avec lui, il n'a pas besoin que j'entretienne la conversation avec lui, il est plus que capable de l'entretenir seul, même s'il apprécie quand je lui réponds. Mais l'alcool me rend beaucoup plus vivant pour son plus grand plaisir, et avec le manque d'habitude, il me monte vite à la tête.

- Qu'est-ce que tu vas faire maintenant Zelo ?, Je demande en me coupant du reste de la discussion pour lui parler directement.

- Je vais attendre qu'ils repartent, et je vais les suivre. En attendant... Je pense que j'ai de bons moyens de dépenser mon argent ici., Il termine avec un sourire en coin et j'éclate de rire sans vraiment savoir pourquoi.

- Tu ne veux pas venir avec moi ? Je veux aller à la capitale, c'est loin d'ici, je ne veux pas y aller seul., Je fais une moue triste.

- La capitale ? Pourquoi ? Je veux dire, tu as tout ce qu'il te faut ici.

- Je....je dois retrouver quelqu'un, d'important, très important, le plus important., Je dis avec un peu de difficulté.

- Cette personne vaut la peine de traverser tout le pays ?

- Tout ?, Je demande sans vraiment comprendre.

- Tout, tu t'en es éloigné en venant ici, tu dois tout faire dans l'autre sens.

Il me répond avec une grimace désolée. Parce que monsieur boit depuis plus longtemps, donc monsieur n'est pas soûl aussi rapidement. Alors monsieur peut comprendre que je me suis mis dans les bâtons dans les roues en venant ici, et que je n'ai aucune idée de ce que je fais. Je grogne et me laisse tomber sur la table, j'ai envie de pleurer.

- Hé, Byeongkwan, ce n'est pas la fin du monde, je peux te l'assurer. Tu peux le faire, c'est une affaire de quelques mois mais ce n'est pas la fin du monde.

- Quelques mois ? Quelques mois ? Mais c'est trop long !, Je geins en sentant des larmes me monter aux yeux.

- D'accord, toi, tu as besoin de prendre l'air, vient ici.

Il se lève et me hisse sur mes pieds avant de me faire sortir et m'assoie sur un muret quelques mètres plus loin. Je manque de tomber à terre mais il me retient et une fois stabilisé, je plonge ma tête dans mes mains. Toutes ces pensées que j'ai appris à retenir, elles viennent en vague et m'arrachent des gémissements de tristesse. L'alcool est une mauvaise idée, c'est décidé.

- Tu n'as vraiment aucune idée d'où nous sommes ?

Zelo me demande après quelques minutes. Je secoue la tête, non, non, le monde est peut-être infini et je ne connais que les quelques kilomètres qui entourent notre village. Si au moins j'avais cherché à m'instruire un peu, mais l'épée et la forgerie venaient avant tout, avant même Junhee...

- Ecoute, Il saisit mes épaules me forçant à relever la tête, Je connais cet endroit et je sais à qui m'adresser d'accord ? J'ai pas mal vadrouillé dans le coin, je peux au moins te présenter à quelqu'un qui pourrait t'aider. Pas gratuitement, certes, mais tu viens de gagner un peu d'argent, et je t'ai vu cacher une bourse à plusieurs reprises, je suis sûr que tu as assez pour le payer.

- Mais Junhee...

- Si c'est la personne que tu cherches, tu n'arriveras à rien en te baladant à l'aveuglette. Attend la bonne opportunité ici, et pendant ce temps, apprend au moins une carte de ce pays, et comment te repérer dans la nature, pas sûr que tu ne saches faire ça non plus., Il grimace alors que je secoue la tête.

- Combien de...Combien de temps ça me prendrait ?, Je demande en faisant de mon mieux pour garder mes pensées cohérentes.

- Je ne sais pas, je ne peux pas savoir, le temps viendra j'imagine.

Je hoche la tête, ne sachant pas vraiment quoi dire. Je n'ai pas tout compris, ou du moins pas tout enregistré, mais je ressens un sentiment de soulagement m'envelopper, de manière un peu trop brutale, et bientôt je pleure réellement, ma vision se troublant dans la seconde. J'entends ce que je pense être un soupir avant qu'on ne me redresse et me force à bouger. Bientôt un brouhaha ambiant vient à nouveau me bourrer les oreilles et je grimace douloureusement. J'ai apprécié ça moi ? Je veux retourner dehors, frais et silencieux, juste l'endroit parfait pour dormir. Je suis trainé, puis porté je crois ? Avant d'être lâché sur une surface molle. Sans réfléchir, je m'étale et ferme les yeux, ça c'est l'endroit parfait pour dormir. On essaie de me bouger et je me débats en expliquant clairement que je veux dormir ici, et pas autre part, je me sens bien, c'est confortable. Mes mots ont dû toucher la chose qui voulait me bouger, on me laisse tranquille. J'entends le bruit d'une porte qui se ferme avant de m'endormir définitivement, le prénom de Junhee glissant de mes lèvres alors que je sombre.

Ouch, ma tête... J'ouvre les yeux mais la lumière m'éblouit et je les referme juste après, crispant mes paupières espérant vainement que ça fasse passer la douleur qui a soudain envahi ma tête. Je compte les secondes dans ma tête et au bout de soixante j'ouvre les yeux beaucoup plus lentement, essayant de m'habituer à la luminosité. J'y arrive, avec un peu de temps et me retourne sur le dos, essayant de me souvenir d'où je suis. Je vois clairement une chambre, ça c'est assez facile à remarquer mais comment je suis venu ici ? J'essaie de m'asseoir mais j'ai soudain la nausée, ma vision se trouble et je retombe sur le lit. Je tiens ma tête et pendant quelques minutes je grogne de douleur. L'obscurité me fait du bien, je me sens beaucoup mieux comme ça. C'est l'occasion de me souvenir de ce que j'ai fait hier soir j'imagine. Le temps que ça arrête de tanguer, et que ma tête comprenne qu'elle n'est pas censée être aussi douloureuse qu'une brûlure à la forge. Je me souviens qu'on a reçu notre paie, et j'ai bu, un peu trop, encore une fois. Eugh, comment font-ils pour réussir à me saouler alors que d'habitude je touche à peine à l'alcool ? Je dois mettre deux ou trois minutes à me souvenir que j'ai parlé à Zelo... De... De Junhee, argh, j'espère que je ne lui ai pas dit que je l'aimais ! Je ne veux pas devoir partir d'ici aussi, je ne sais pas ce qu'il en penserait. Je grogne alors que j'essaie de me redresser à nouveau et que le monde tangue à nouveau. Je réussis à m'asseoir sur le bord de mon lit mais ferme à nouveau les yeux pour récupérer, hier soir je disais. J'ai parlé à Zelo, de Junhee, et de la capitale. On est sortis je crois, dehors, et... Il a dit qu'il allait... Je ne sais plus, mais j'étais reconnaissant ? Je me souviens avoir pleuré, alors peut-être pas, et après... Je ne sais plus. Je ne me souviens de rien, c'est peut-être pour ça que je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Je dois retrouver Zelo, il a dit qu'il allait rester ici. Je redresse la tête au moment où ma porte s'ouvre.

- Debout Byeongkwan ! On n'...Oh, tu es levé.

- Pas si fort !

Je grogne alors que je sens la douleur envahir ma tête à nouveau. Eugh, quelle horreur, je déteste ça, plus d'alcool, plus jamais autant d'alcool.

- Ça t'apprendra à boire plus que tu ne peux supporter.

- Tais-toi Zelo, on n'a pas tous ton endurance.

- Dieu merci, j'arrêterai de gagner autant de paris sur des défis de boisson.

Je lève les yeux au ciel mais le mouvement n'aide en rien à faire arrêter le roulis de la pièce et je retiens un haut le cœur.

- Ouh, ça ne va vraiment pas cette fois. Reste ici, je vais t'apporter quelque chose à boire et à manger, de pas trop consistant, il vaut mieux ne pas en faire des tonnes.

Il sort en claquant la porte et je lâche un gémissement de douleur. Au bout d'une minute, je finis par me lever et regarde à droite et à gauche. Si je bouge doucement, ça va mieux, on va faire attention. Zelo revient quelques minutes plus tard alors que j'ai réussi à avancer jusqu'à une chaise à l'autre bout de la pièce, c'est le mieux que je peux faire pour le moment. Il me dit rapidement ce que j'ai oublié hier, il m'a ramené à l'intérieur et a demandé une chambre pour moi. Il m'a effectivement porté au lit et je me suis débattu quand il a essayé de rendre les choses un peu plus confortables pour moi donc il m'a juste laissé comme ça. Je lui ai demandé ce que j'avais dit par rapport à Junhee et heureusement, je ne lui ai pas dit que je l'aime, mais son regard, quand j'affiche sans vraiment le vouloir mon soulagement, me fait penser qu'il se doute tout de même de quelque chose. Quand je finis par aller un peu mieux, deux heures plus tard, nous sortons et il nous amène dans ce que je pense être une boutique de livres. J'avoue que je n'ose pas trop lever la tête, le soleil me rend malade.

- Jun Hyeok ? Devine qui est de retour ?, Zelo crie en entrant, me faisant grimacer.

- Quelqu'un dont j'aurais pu me passer.

Une voix plus grave, sonnant plus âgée aussi s'élève dans les rayons et quelques secondes plus tard, un homme dans la trentaine nous approche.

- Zelo, ou Junhong ? Je ne sais plus comment tu te fais appeler ces derniers temps.

- Zelo, c'est le seul nom que je reconnais.

- Bien sûr, toujours pas sorti de l'adolescence je vois.

- Tu n'es pas devenu plus aimable avec l'âge non plus.

Zelo répond faisant grogner un peu la personne en face.

- Qui est-ce que tu amènes encore ? Il n'a pas l'air bien, je ne suis pas médecin.

- Juste un peu d'alcool, ne sois pas aussi dramatique vieil homme.

- Tu me donnes vraiment envie de t'aider toi.

- Je n'ai peut-être pas besoin de ton aide.

- Tu ne serais pas venu avec une personne qui a miraculeusement l'air plus jeune que toi, je ne savais pas que c'était possible, juste pour perdre ton temps avec un vieil homme.

- C'est vrai, il a besoin d'instruction, et on sait tous les deux que tu n'aimes rien de plus que de raisonner les jeunes gens.

Il regarde Zelo méfiant pendant quelques secondes, qui s'étirent rapidement en dizaines.

- Je ne fais rien gratuitement.

- Il le sait.

- Combien de temps ? 

- Quatre jours, deux semaine ou trois mois, je ne sais pas.
- Pas plus de deux semaines, Je m'impose dans leur conversation, Je ne peux pas rester ici trop longtemps.

- Tu as un nom gamin ?, Demande l'ami de Zelo.

- Byeongkwan

- Bien, tant que tu paies je te garde, j'espère que tu as la bourse pleine, je ne fais pas de la charité. Maintenant dégagez d'ici, je ne vais pas parler à un zombie tout la journée, reviens demain. Je ne te dois plus de faveur après ça Zelo, j'ai fait ma part.

- Je pense aussi vieil homme.

Nous sortons tous les deux de la boutique, ma tête bien plus remplie de questions que quand nous en étions sortis. J'allais les poser à Zelo quand nous rentrons dans quelqu'un. Enfin, il serait plutôt juste de dire qu'un jeune garçon m'a foncé dedans alors que Zelo l'a esquivé gracieusement. J'aurais peut-être pu le faire un jour normal aussi, mais là je n'arrive qu'à nous maintenir tous les deux debout.

- Excusez-moi monsieur, je n'avais aucune intention de vous renverser, je crains que ma maladresse m'aie poussée dans cette rencontre désagréable.

- Ce-ce n'est rien.

Je bégaie, étonné par l'aspect du garçon m'ayant rentré dedans, par sa voix aussi, le je ne sais quoi dans son accent qui me ferait presque croire qu'il parle une autre langue.

- Ce n'est pas rien, au contraire, je suis vraiment désolé. Me permettriez-vous peut-être de vous offrir une compensation pour ce désagrément ?

- Non, tout va bien, je l'ai déjà dit.

Le garçon s'éloigne un peu et je peux enfin faire procéder les informations jusqu'à mon cerveau. La qualité de sa tenue et sa façon de se tenir, un noble sûrement, ou un riche bourgeois, on en voit jamais au village, trop éloigné de tout et il ne représente d'intérêt pour personne mais c'est comme ça, que les décrivent les conteurs qui passent de temps en temps. Du moins, c'est comme ça que je me l'imaginais, tissus coloré, fragiles, très peu confortables et malaisé pour se déplacer, une posture très rigide, et une manière de parler un peu ridicule. Cependant, celui-ci n'a pas un air cruel et dédaigneux comme les conteurs le dépeignent la plupart du temps.

- Je me permets d'insister, je ferais honte à ma famille si je n'essayais pas de réparer les torts que j'ai commis.

- Vous ne m'avez causé aucun tort, Je dis en grimaçant un peu, Je peux partir, tout va bien.

Je fais un geste pour m'éloigner mais une main se pose sur mon épaule et je fais volte face, me dégageant immédiatement en posant une main sur le pommeau de mon épée.

- Vous êtes un mercenaire n'est-ce pas ? Je peux peut-être vous donner une information à la place d'argent alors, le Duc Sehyoon d'Ylria sera là dans une semaine, et il cherche une dizaine de mercenaires, vous pourriez peut-être essayer.

L'inconnu sourit et je m'apprêtais à lui demander plus d'informations mais une voix crie un prénom qui le fait réagir.

- Maître Yuchan ! Maître Yuchan, vous ne pouvez pas vous enfuir ainsi, je vous ai cherché partout.

- Je suis désolé nourrice, j'avais juste envie de me pouvoir découvrir cette ville par moi-même. Savais-tu qu'il y a une place avec une grande fontaine ? Je ne l'avais jamais vu, je me demande ce que représente la statue en son centre, il s'agissait d'un homme sur un cheval qui se cabre, peut-être un héros de guerre ou un ancien roi.

Il continue son chemin en parlant avec excitation alors que la vieille femme qui l'appelait essaie de le raisonner et de le faire changer de chemin. Drôle de personne, je me retourne vers Zelo qui me regarde avec un grand sourire.

- Qu'y a-t-il ?, Je n'en peux déjà plus de cette journée, qu'on me laisse juste retourner m'écrouler dans mon lit.

- Ce noble vient de te donner l'occasion rêvée de voyager vers la capitale !

Heya, merci d'être venu jusqu'à la fin de ce chapitre ! Je suis désolée d'avoir mis autant de temps à le sortir et je suis décidée à ne plus donner de délai. Avec la reprise de mes études, je vous épargnerai les détails mais j'y passe beaucoup de temps, et j'en ai par conséquent beaucoup moins que je peux consacrer à l'écriture. Je n'ai pour autant pas l'intention d'arrêter d'écrire I'll Find My Place, ou même mes autres projets, je serai juste beaucoup plus lente que pendant les vacances. 

Vous pouvez bien sûr en attendant aller voir ce que j'ai écrit d'autre sur mon compte ainsi que sur celui de pandaroux68. Les histoires méritent vraiment d'être lues ! Au prochain chapitre ^^❤

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