Chapitre IX

Un jour de passer, sur 365 jours... J'arrivais pas à croire que j'allais vraiment rester un an avec mon frère et ses imbéciles de meilleurs amis! 

Hier, juste après l'altercation entre Harold et moi, j'étais partit avec mon sac et j'avais décider de dormir à l'hôtel, sans même prévenir qui que ce soit. 

Au final, je n'aurais même pas dormis une seule nuit dans la chambre qu'on m'avait donner le temps de mon séjour avec les garçons. 

Je marchai sur le bord de la route, mes cheveux roses virevoltant au rythme du vent, tout en réfléchissant à ce que je pourrais faire pour m'occuper lorsque les garçons seraient en concert, photoshoot , interview et autres trucs de leur vie de pop star interplanétaire... 

Je ne savais même pas si j'étais loin de chez eux, tout ce que je savais, c'est qu'hier en partant comme une furie, rien d'autre ne me préoccupait plus que de fuir mon frère et ses amis. 

J'avais un petit sac à la main dans lequel se trouvait mes vêtements sales de la veille. 

Heureusement, depuis que j'étais devenue une fille fêtarde qui va à toutes les fêtes se bourerla gueule afin d'oublier la douleur, j'avais appris à ne jamais oublier un sac avec du change. 

 J'arrivais pas loin de la rue résidencielle où les garçons étaient censés vivre lorsqu'ils n'étaient pas en tournée, lorsque mon téléphone sonna. 

Je continuai de remonter la rue, tout en sortant mon portable de ma poche. 

Quand je vis qui était la personne qui m'appelait, je ne fis même pas semblant de ne pas pouvoir répondre, non, je décrochais et je raccrochais juste après, pour bien lui faire comprendre que je ne voulais pas lui parler!

 - Sérieusement, si... 

 - HEATHER! 

 - QUOI? 

Je venais d'hurler dans la rue, tout en me tournant vers celui ou celle qui venait de me déranger alors que je ruminais dans mon coin toute seule.

Quand je me retournais et que je le vis, je lui lançais un regard noire avant de continuer mon chemin en l'ignorant royalement. 

 - Heather... 

Il m'appelait, mais je l'ignorais toujours. 

Au bout d'un certain moment cela a du commencer à l'énerver, parce qu'il courra vers moi, me prit par le bras et me fit tourner sur moi-même , pour que je me retrouve face à lui. 

 - MAIS PUTAIN QUOI? 

Il sursauta, sembla se rembrunir à mon plus grand plaisir, mais il finit tout de même par dire quelque chose , tout en s'écartant de moi. 

 - La... enfin, notre maison c'est.. euh... à droite, pas à gauche. 

Je tournais le regard vers la rue que j'avais emprunté et effectivement, j'avais emprunté par la gauche, puis je tournais mon regard vers la droite et c'est à ce moment que je vis la maison, avec plusieurs camions noires à vitre teintés, garés devant chez mon frère et ses amis. 

Je tournai un regard dur vers le jeune homme à mes côtés,alors que je le vis prendre un air tout penaud, tandis que moi, je partis à grande enjambée en direction de la maison. 

J'entendais ses pas derrières moi, mais je n'y prêtais pas attention, bien trop en colère pour ça. 

Et pour bien me faire rager plus que je ne le faisais déjà, mon portable sonna de nouveau et encore une fois, je vis le même numéro s'affichait sur mon écran. 

Et comme auparavant, je pris un grand plaisir mauvais à décrocher pour raccrocher juste après, mais avant de raccrocher je déclarer : 

 - Va te faire foutre! 

Puis tout en souriant durement, je remis mon portable dans ma poche de skinny, et je pu d'ailleurs voir le visage outragée de mon accompagnateur . 

 - Attends mais... tu as vraiment dit ça à... enfin... c'est quand même... ta mère...

 - Ma mère? Non. Juste la femme qui m'a mit au monde, mais pas ma mère. Une mère ne regrette pas la naissance d'un de ses jumeaux, en l'occurence , moi dans cette histoire. 

Puis sans lui laisser répliquer quoi que ce soit à ce que je venait de lui lancer au visage, je partis en direction de la maison, sans lui demander mon reste. 

J'arrivais à la maison et j'ouvris la porte, au même moment, on me sauta dessus en me criant de tout les côtés. 

 - NON MAIS T'EST FOLLE DE PARTIR COMME ÇA SANS RIEN DIRE? SANS NOUS DIRE OU TU EST? ÇA FAIT DEPUIS HIER SOIR QUE JE SUIS MORT D'INQUIETUDES POUR TOI ET TOI TU TE DÉCIDE A RENTRER SEULEMENT MAINTENANT? MAIS MERDE HEATHER! J AI PAS DORMIS DE LA NUIT J AI SILLONNÉE LONDRES A TA RECHERCHE AVEC L'AIDE DES GARÇONS ET DES FILLES MAIS ON T'A JAMAIS TROUVE!

Je regardai mon frère avec un sourire carnassier et hyprocrite, puis je lui répondit : 

 - Je t'ai jamais demandée d'essayer de me retrouver. Si j'étais partit il y avait bien une raison,non? Idiot! Maintenant ... POUSSE-TOI! 

Comme Harry n'était pas décider à dégager du passage, je m'arrangeais à ma manière et je le poussais. 

Puis après ça, je partit à l'étage chercher mes valises que je n'avais quasiment pas défaite, et je descendis directement la mettre dans l'un des fourgons des garçons. 

Et tout ça, sous le regard curieux des garçons. 

 - Au fait... commença Harry.

 - Quoi encore? Râlai-je. 

Il se rembrunit alors que son visage devînt triste, mais il se reprit mais je pu quand même savourer sa douleur - je sais, je suis sadique , mais c'est lui qui m'a rendue comme ça - puis il me dit : 

 - Maman à tenter de t'appeler et elle n'a pas vraiment apprécier que tu décroches et que tu raccrohes après... 

Je pouffais, comprenant qu'Harry avait eut ma mère au téléphone depuis un bon moment déjà, sinon il ne m'aurait pas dit ça sur ce ton quand notre chère mère lui aurait dit ce que je lui est moi même dit. 

Mon frère me reagarda, complètement perdu, puis il interrogea ses amis du regard avant de me regarder de nouveau. 

 - Mais en fait t'est bipolaire! S'exclama Lewis. 

 - Oh mais non pas du tout, Lewis! Tu fait complètement erreur là! 

Tout à coup, les deux jeunes femmes d'hier arrivèrent de ce qui devais être la cuisine, et celle qui était la petite amie de Lewis éclata de rire :

  - Lewis? HAHAHAHAAHAH! 

Je regardais la belle brune qui était accompagné par la blonde platine, riant aux éclats, alors que je tentais de comprendre. 

J'observais Lewis qui rougissait, tout embarrasé. 

 - C'est quoi le problème? M'enquis-je perdue. 

 - Euh... , commença le Pakistanais avant d'éclater de rire à son tour, suivit par tous les garçons à part Lewis. 

Je l'observais à la dérobade et je levais un sourcil interrogateur, alors il me fit un petit sourire timide ét gêné, puis il m'expliqua. 

 - Euh... bah en fait je m'apelle pas Lewis... 

 - Ah? Dis-je en haussant à sourcil alors que les rires de tous le monde se propageaient et se faisaient plus bruyants. 

 - Non, moi c'est Louis. 

 - Oh... Excuse-moi, alors. 

A ce moment tout le monde se figea, alors qu'ils me regardèrent étonnés. Ah oui, je me suis excusais... 

Tout le monde me regardait encore lorsqu'un homme d'une trentaine d'année arriva en souriant. Il me regarda et se présenta : 

 - Bonjour, je suis Paul Higgins leur manager de tournée et garde du corps. 

 - Et moi la soeur jumelle d'Harry l'abrutis, riais-je. 

Paul ria alors qu'il n'était pas conscient que je disais ça parce que je le pensais vraiment, puis il se tourna vers les garçons en particulier vers le Pakistanais , Ray. 

 - Zayn c'est bon tu as rien oublier? 

 - Hein? Il s'appelle pas Ray? M'étonnais-je, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. 

Ma question provoqua un second moment d'hilarité, tellement que les amis de mon frère, Paul et mon jumeau lui même en pleuraient de rires. 

Je ne pu m'empêcher de sourire... 

To be continued...