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6 | I've found a real love

Bonne lecture !

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Ce qui réveilla Kuroo au beau milieu de la nuit (enfin, si le soleil n'était pas encore levé cela voulait dire qu'il n'était pas endormi depuis si longtemps que ça) ce fut la main de Suguru qui lui secoua l'épaule.

Sa voix, toute proche de son oreille, lui souffla à plusieurs reprises :

— Kuroo. Kuroo. Kuroo, réveille-toi. Kuroo.

Quand il finit par abandonner et se retourner vers Daishou qui attendait en tailleur, parfaitement habillé sur leur lit, il ne put retenir un soupir.

— Pourquoi est-ce que j'étais certain que tu allais faire ça ?

— Je ne suis pas quelqu'un de prévisible, se défendit-il immédiatement.

— Non, bien sûr que non.

Kuroo roula sur le côté, dans l'espoir de se rendormir, mais Daishou recommença à le secouer.

— Qu'est-ce qui se passe ? dit-il en ouvrant les yeux en grand, bien conscient qu'il ne pourrait à présent pas se rendormir tout de suite.

Daishou hésita. Sa bouche se tordit légèrement, il détourna le regard, et finalement avoua du bout des lèvres :

— Tu veux pas aller te promener un peu dans la neige... ?

À moitié redressé, Kuroo l'étudia attentivement. Daishou était décoiffé, avait remis son manteau et un leggings, et s'était équipé d'une épaisse paire de chaussettes.

Il pencha la tête sur le coté, avant d'acquiescer.

— D'accord, dit-il.

— C'est vrai ?

— Ouais.

Il dégagea les couvertures pour balancer ses jambes hors du lit, et ne grimaça même pas face à l'horloge qui lui annonça « 6H07 ». Kuroo s'étira et fit craquer sa nuque.

— Je suis crevé et j'ai carrément la gerbe, mais t'as l'air tout nostalgique alors j'imagine... qu'on peut aller se rouler un peu dans la neige si t'insistes.

Il crut que Suguru allait lui renvoyer une réplique bien sentie, n'importe laquelle, mais Kuroo n'eut le droit qu'à un petit hochement de tête satisfait.

— Super, dit-il.

Kuroo se leva, jeta un coup d'œil au simple caleçon qu'il portait, puis se tourna vers Daishou qui attendait sagement sur le lit.

— Tu peux aller me sortir un verre d'eau à la cuisine ? Ou une bouteille entière en fait, j'ai super soif. Je te rejoins en bas.

— Ça marche.

Il sortit sans un mot de plus, et cette fois Kuroo fronça largement les sourcils. Ils ne se disputaient pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre non plus, mais c'était quand même rare de le voir céder aussi vite. Avec un long regard en direction de la porte que Daishou venait de refermer, Kuroo enfila un jogging et un t-shirt, puis dénicha ses chaussettes près de son sac de sport.

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Ils firent le tour du village désert presque deux fois avant que Daishou ne se décide à briser le silence. Kuroo s'était contenté de faire chaque pas à ses cotés et de lui prendre la main avec un regard interrogateur, mais Suguru n'avait pas voulu lâcher le moindre mot.

Quand il le fit enfin, il pila presque au milieu du petit chemin qui longeait une pente pleine de neige. Sa main broya presque celle de Kuroo.

Il dit :

— La dernière fois... on s'est fait bouffer de la neige.

Comme cela sembla être la fin de sa phrase, Kuroo fronça les sourcils.

— Je t'aime et tout, mais si on pouvait éviter de recommencer ça serait cool. La température est pas tout à faire la même, et je suis vraiment crevé. Bon, après si vraiment tu veux avaler un peu de neige, je peux...

— Je pensais pas pouvoir être aussi heureux. J'avais peur qu'on réussisse par à redevenir comme avant. J'avais peur d'avoir tout gâché.

Le sourire de Kuroo s'envola presque immédiatement, et Daishou lâcha sa main pour s'avancer un peu.

— A ta place, je m'aurais jamais pardonné aussi vite. Mais tu m'en as même pas fait baver. J'ai même pas eu à essayer de te draguer à nouveau ou quoi : t'as direct recommencé à squatter mon appart' sitôt de retour en ville, et j'avais l'impression que c'était...

Il déglutit.

— Que c'était exactement comme avant.

Quand il se retourna en inspirant très fort, Kuroo le regardait avec des yeux presque effrayés. Suguru fronça les sourcils.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Il paraissait presque coupé dans son élan.

— Pourquoi toi tu parles comme ça. Je te préviens si tu m'annonces maintenant que t'as un cancer ou que tu me quittes, je vais pas t'épargner mes larmes. Je vais chialer comme une lavette, et ça sera très gênant pour nous deux.

Daishou l'observa un instant, la bouche ouverte, puis tout à coup son visage se froissa et il éclata de rire : sa voix se répercuta autour d'eux comme un écho. Il se laissa tomber dans la neige à côté, qui était si penchée que cela agit comme un véritable siège glacé.

Il rit encore un moment, moment pendant lequel Kuroo le fixa comme s'il était finalement devenu fou. Suguru avoua presque à bout de souffle :

— Merde, je t'aime vraiment...

Il essuya une larme imaginaire au coin de son œil, et leva la main pour que Kuroo vienne la prendre. Ce qu'il fit presque immédiatement, car Daishou n'était que rarement aussi honnête. Il entrecroisa leurs doigts en se plantant juste devant lui.

Suguru leva la tête.

— Kenma m'a dit que la fois où je t'ai quitté, à Noël, tu allais... m'offrir une bague.

Kuroo écarquilla lentement les yeux. Ça, il ne lui avait jamais dit. Même si les choses s'étaient arrangées, même si tout allait mieux, cela ne réparait pas tout à fait le fait que Kuroo était toujours blessé, et qu'il avait sa fierté.

En détournant le regard, il soupira.

— Il n'aurait pas dû te dire ça.

— J'aurais préféré ne pas le savoir, c'est clair. Je me suis senti mal pendant au moins une semaine après.

Mais les doigts de Daishou se resserrèrent autour des siens, alors Kuroo le regarda à nouveau. Il souriait doucement.

— J'aurais sûrement pas eu les couilles de te laisser partir si t'avais parlé en premier.

— Ça change quoi, maintenant ? On s'en fiche.

— Je m'en fiche pas, moi.

— Je vais pas te la donner maintenant.

— C'est pas ce que je voulais dire.

Sa main libre alla farfouiller dans la poche de son manteau, puis il rapprocha la main de Kuroo en tirant dessus. À hauteur de son nez, il lui enfila un anneau argenté à l'annulaire, puis l'embrassa rapidement.

Les yeux rivés sur ses doigts, Suguru n'osa même pas relever la tête. Kuroo lui s'était entièrement figé. Un coup de vent balaya le plateau, et il se remit tout à coup à neiger : pas de bourrasque comme tout à l'heure, mais de gros flocons tout de même.

Tout en se raclant la gorge, Daishou se releva et passa devant Kuroo regardant le sol. Il avait fait ce pourquoi il avait demandé à Oikawa de les réunir tous ensemble à nouveau pour Noël, à présent ils pouvaient tous les deux retourner dormir.

Seulement Kuroo resta planté dans le sol, et leurs mains étaient toujours jointes.

— Kuroo, c'est toi qui a dit qu'il faisait froid alors...

Un énorme reniflement attira son attention.

— Me dis pas que tu....

— Je t'ai dit que j'allais chialer comme une lavette. Tu joues à quoi ? Tu pensais que j'allais juste te dire « ah ouais, merci pour la bague maintenant on peut retourner dormir » ?

Les joues un peu rouges, Suguru le vit se rapprocher rapidement : Kuroo lâcha sa main et l'entoura de ses bras. Il se serra si fort qu'il dut tapoter son épaule pour pouvoir respirer correctement.

— Je retire ce que j'ai dit, souffla Kuroo à son oreille. Je vais te donner la mienne.

— T'es pas obligé...

Il renfila à nouveau, et Daishou n'eut même pas la force de trouver cela dégoûtant.

— Tu t'es senti obligé, toi ? Parce que t'as eu pitié ?

— Quoi ? Non ! Elle était depuis des mois dans la...

Il se tut à temps, mais Kuroo devait l'avoir entendu car il enfuit sa tête dans son cou encore plus.

— Je suis encore bourré et tu joues avec mes émotions.

— J'aurais pas eu les couilles de le faire dans une autre situation.

— Ouais, ça m'étonne pas.

Mais ça ne parut pas le déranger. Kuroo le tenait comme s'il ne comptait plus jamais le lâcher, et même si Daishou se prenait le vent et la neige dans la figure, il s'en ficha largement.

— J'ai froid, dit-il.

— Moi aussi.

Kuroo renifla à nouveau, mais cette fois il le sentit sourire contre sa peau.

— Je vais sauter l'étape où je te jette dans la neige et passer directement à ça...

Il s'écarta au moment où Daishou fronçait les sourcils, et posa sa bouche sur la sienne. Ses joues étaient humides, il sentit le froid de la bague contre sa peau, et le temps s'arrêta un instant.

Quand il reprit, quelques instants plus part, ils étaient souriants et à bout de souffle.

— Bon, cette fois on rentre. J'ai le cul trempé et on va chopper la crève.

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Quand ils repassèrent par le salon en laissant leurs bottes dans l'entrée, Kuroo haussa un sourcil en voyant Mika et Yachi dans le canapé.

La TV était allumée et diffusait les dessins animés du matin, et elles mangeaient des céréales dans un bol fumant. Blotties sous un épais plaid, Yachi semblait de pas les avoir remarqué tant elle dodelinait de la tête. Ses paupières se fermaient toutes seules, mais elle trouva la force de tout de même plonger à nouveau sa culière dans le lait pour la porter ensuite à sa bouche.

En les voyant, Mika posa son doigt sur ses lèvres et leur fit signe de dégager.

En réponse, Kuroo leva sa main gauche devant son visage avec un grand sourire.

Mika écarquilla les yeux.

Daishou entraîna Kuroo à l'étage en levant les yeux au ciel.

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FIN

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