7.
Je soupire longuement face à mon exercice de maths. Voilà l'une des matières que je redoute le plus. Certes je ne suis pas très nul à ça mais je ne suis pas non plus particulièrement bonne. De plus je ne comprends pas grand-chose à ce nouveau chapitre, je vais devoir encore plus le bosser que les autres. J'en suis déjà saoulé.
- Tu devrais faire une pause, ça fait presque deux heures que tu es sur tes exercices. Me conseille mon petit-ami.
- Tu as raison. Je soupire pour la centième fois.
Une tasse se dépose non loin de mon cahier de maths, je retrouve un peu le sourire en voyant que c'est un chocolat chaud avec de petites guimauves dedans, comme j'aime. Je range rapidement mes affaires et remercie Harry pour cette petite attention.
Chocolat chaud en main je me blottis dans les bras de mon bouclé, devant un film. Harry aime ce genre de film mais pas moi, alors je suis plutôt occupé à jouer avec ses cheveux qui sont détachés. J'aime bien ses cheveux mais là je trouve qu'ils sont un peu trop long. La dernière fois je m'amusais à lui faire plein de petites couettes partout sur la tête. C'était vraiment marrant, du moins pour moi puisque lui en avait un peu marre.
- Dis, quand vas-tu couper tes cheveux ?
- Pas maintenant. Grogne-t-il, repoussant ma main de sa tête.
Quand il regarde un film ou une série qu'il aime bien il ne faut pas le déranger, il peut parfois être désagréable. Je ne préfère pas répondre et vais sur mon téléphone afin de surfer un peu sur les réseaux sociaux mais au bout d'un moment je m'ennuie un peu. J'ai envie d'aller marcher, prendre l'air, ça me ferait du bien. Comme je m'en doutais Harry refuse de venir, bien trop concentré sur son film alors je pars seule, ça ne me dérange pas j'aime bien marcher seule, avec de la musique dans les oreilles. C'est quelque chose qui me détend.
Une fois prête je sors de l'appartement, écouteurs aux oreilles et vais vers le parc à cinq minutes à pied de chez moi, j'adore me balader ici, c'est calme et agréable. Je m'assois sur un banc, regardant la petite fontaine face à moi et ne pense tout simplement à rien jusqu'à ce que je sois brutalement déranger par un gros chien qui vient sauter sur mes jambes. Il est énorme, bavant un peu, et il est assez lourd. Le cœur battant je n'ose plus bouger, ayant légèrement peur qu'il m'attaque mais heureusement il se couche juste sur mes cuisses. Un homme arrive en courant et s'arrête devant nous, je suis surprise en le voyant car il ressemble beaucoup à mon professeur de science. La même peau basanée, presque les mêmes yeux, la barbe bien entretenue, c'est assez frappant excepté qu'il est plus jeune. Décidément lorsqu'il n'est pas dans mes rêves, il y a des hommes qui lui ressemble qui me font face.
- Boris, viens là ! Souffle le jeune homme, essoufflé. Je suis désolé, il a réussi à sortir de la laisse.
Il agite la laisse, soupirant alors que je lâche un petit rire.
- Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien. Dis-je, poliment.
- J'ai eu peur de l'avoir perdu, surtout qu'il n'est pas à moi.
- Mais tout va bien, il est ici et sain et sauf.
Il me sourit, rassuré avant de lui remettre prudemment la laisse, cette fois plus convenablement avant qu'il ne s'échappe à nouveau.
- Je crois qu'il ne veut pas vous quitter. Rit le jeune homme.
- Il sait que j'aime beaucoup les animaux. Je souris, le caressant.
Finalement j'ai réussi à me lever et je marche à côté du garçon et du chien jusqu'à la sortie du parc.
- Ça ne vous dérange pas de passer par la rue juste derrière pour aller rapporter le chien avec moi, il vous obéit plus à vous qu'à moi. Dit-il, l'air désespéré.
J'accepte, me moquant gentiment ce qui le fait rire. Et puis ce n'est qu'un léger détour de deux minutes à peine. Nous parlons quelque peu avant d'arriver devant une belle petite maison, le chien semble reconnaitre puisqu'il devient tout fou. J'aide en ouvrant la barrière et essayant de caresser le chien pour qu'il se calme.
- Plus jamais je ne le prends ! Souffle-t-il.
- Je pense qu'il obéit seulement à son maître.
Il lève les yeux au ciel et frappe à la porte. Quelques secondes plus tard la porte s'ouvre à ma plus grande surprise sur mon professeur de science. Il me regarde un instant, tout aussi surprit avant de se mettre grandement à sourire.
- Tu demanderas à quelqu'un d'autre de le garder ton chien, la prochaine fois.
- Ce n'est pas de ma faute si tu n'as pas de force pour le tenir.
Les deux garçons débattent un instant avant que le plus jeune s'en aille, me remerciant encore une fois.
- Tu veux entrer ? Me propose monsieur Malik.
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Décidemment, le destin.. 🙄
Ce n'est pas un très bon chapitre mais la suite est un peu mieux ;)
Xx
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