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- partie 4

Minho ne se démonta pas. Chan pouvait bien utiliser sa voix la plus suave, provocante et sensuelle, il n'allait pas perdre la face. Il pouvait concevoir que sa proposition était déroutante, qu'elle pouvait sembler en contradiction avec ce qu'il voulait démontrer, mais il avait tellement la rage qu'il voulait le faire souffrir. Son ex petit ami s'amusait de la situation, il le cherchait, alors il allait le trouver.

— On y va ?

Minho acquiesça d'un vif mouvement de tête. Sans un mot, il se dirigea vers le portail et quitta la propriété. Une fois dans la rue, il se stoppa.

— Cherche un motel.

— Parce que c'est moi qui dois trouver en plus ? s'étonna Chan.

— Oui, dépêche-toi avant que je change d'avis.

Le jeune homme s'empressa de sortir son téléphone afin de consulter les établissements à proximité.

— Tu veux quoi ? Un truc plutôt chic et moderne ou…

— Je m'en tape tant que tu te dépêches.

Chan pouffa de rire et continua sa recherche avant d'annoncer qu'il avait trouvé un motel à quelques mètres. Le temps qu'ils y arrivent, il fit la conversation en énumérant les différents avis et notes qu'il trouvait. Mais Minho ne l'écoutait pas vraiment. Il restait focalisé sur son objectif, sur ce qui l'animait au plus profond de lui. Il voulait lui faire payer tout le mal qu'il lui avait fait, toutes ces disputes, sa tromperie, et ces deux dernières années qu'il avait passées à repenser à leur relation sans être capable de passer à autre chose. Impossible de se remettre en couple depuis, impossible de ne pas penser à lui dès qu'il avait un rapport sexuel. Une véritable torture. Chan avait complètement bousillé son esprit en s'immisçant à l'intérieur dans les pires moments. Il essayait de faire abstraction de ces visions lorsqu'il était avec d'autres hommes, mais ce n'était pas facile.

— C'est juste là.

Chan pointa une petite rue entre deux hauts bâtiments à la devanture blanche, et Minho aperçut un néon bleu et rose qui clignotait. Ils s'en approchèrent, quelques marches menaient à une entrée vitrée.

— T'es sûr ?

Minho roula des yeux à la question de son ex petit ami et il lui indiqua de pousser la porte. Il obtempéra, la mine toujours amusée. Ils pénétrèrent dans le hall et s'arrêtèrent devant le comptoir. Une petite dame aux lunettes extravagantes et au chignon un peu brouillon les accueillit.

— Combien de temps ?

Chan consulta les tarifs avant de lancer un coup d'œil à Minho, lui demandant silencieusement son avis.

— Deux heures, dit-il. Ça devrait suffire…

— Deux heures alors.

La femme leur annonça le total et Chan sortit sa carte bancaire afin de régler la chambre. Elle leur confia une petite pochette contenant un nécessaire de toilette ainsi que des préservatifs, puis un badge magnétique. Minho déglutit quand Chan réceptionna le tout et qu'il ouvrit la marche dans les couloirs du motel. Les murs étaient d'un blanc immaculé, décorés de cadres aux illustrations noires et contemporaines. Il n'avait pas choisi l'endroit le plus miteux, bien au contraire, et cela s'était fait ressentir dans le prix qu'il avait payé.

— T'es pas très bavard, fit remarquer Chan tandis qu'il cherchait la chambre.

Minho émit un simple son de gorge et ils s'arrêtèrent devant une porte estampillée du numéro 45. Chan passa le badge devant le boitier, elle se déverrouilla dans un petit cliquetis et ils purent entrer à l'intérieur. Les lumières s'allumèrent. Un couloir étroit donnait accès à la salle de bain sur la droite, puis à la chambre droit devant. Ils ôtèrent leurs chaussures pour avancer et découvrirent une pièce tout aussi chic que le reste de l'établissement. Minho fut surpris de trouver une grande télévision accrochée au mur face au lit qui prenait place sur la gauche. Les draps avaient l'air duveteux et les oreillers moelleux. Il y avait également une petite table basse avec deux fauteuils et une coiffeuse. Deux peignoirs en soie blancs étaient accrochés sur un porte-manteau mural.

— Tu veux qu'on commence par quoi ?

Minho sursauta presque. Il battit des cils en observant Chan se séparer de sa veste en cuir pour la balancer sur un fauteuil.

— Par une douche, dit-il.

— Une douche ? Ensemble ?

Il détourna le regard pour considérer la question. Il ne voulait pas perdre de temps. S'ils se douchaient séparément, ce serait au moins une demi-heure de perdue. Et les secondes qu'il passait à réfléchir comptaient aussi.

— Ouais, ensemble.

Chan haussa les épaules et ôta son t-shirt sans plus attendre. Il s'empressa de se débarrasser du reste et Minho l'imita sans prêter attention à son corps nu qui lui passait juste sous les yeux pour rejoindre la salle de bain. Il posa minutieusement ses affaires sur le côté et retrouva Chan qui s'était déjà glissé sous une douche bien chaude. La trousse de toilette était dans le lavabo, ouverte, et Minho en déduisit qu'il avait dû en extirper le petit flacon de savon. Cette fois, ses yeux furent attirés par le dos de son ex petit ami, un dos aux muscles saillants qu'il se souvenait avoir de nombreuses fois griffé sous le plaisir qu'il ressentait. Il bifurqua sur ses fesses rebondies et une chaleur étrange lui retourna l'estomac. Il devait cesser ça rapidement.

Il s'approcha de Chan et lui asséna un léger coup de coude afin qu'il se décale pour lui laisser un peu de place sous l'eau qui coulait. Il prit soin de se mouiller les cheveux, puis le corps tout entier avant de se savonner vigoureusement. Minho ne parlait pas. Il ne regardait même pas son partenaire, sans doute par crainte d'être déstabilisé. Il devait se recentrer sur lui-même et penser au fait qu'il était seulement là pour deux petites heures. Il allait coucher avec lui et repartir. Il pourrait ainsi confirmer qu'il ne ressentait plus rien à son égard, plus rien à part de la haine.

— Tu voulais seulement qu'on se lave ? intervint Chan qui s'était appuyé dos au mur carrelé.

Minho leva les yeux vers lui, l'eau dégoulinant sur son visage. Il passa une main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière.

— Tu t'attendais à quoi ?

— Je sais pas, je pensais que tu serais venu me coller et m'embrasser.

Minho resta impassible.

— Pourquoi je ferais ça ?

— Parce que t'en as envie ?

Il pouffa de rire et se détourna de Chan pour continuer à se rincer. Il sentait parfaitement son regard peser sur lui, le dévorer, analyser chaque parcelle de son être. Il savait qu'il ne manquait pas une miette du spectacle, mais Minho n'allait sûrement pas lui sortir le grand jeu en se rabaissant à des baisers. Bien qu'il avait toujours en tête les nombreuses fois où leurs lèvres s'étaient retrouvées pour un échange sauvage et passionné, il ne souhaitait en aucun cas lui donner de faux espoirs. S'il embrassait Chan, il lui ouvrait une porte qu'il désirait garder close pour ne pas lui permettre de s'engouffrer dans son cœur pour tout ravager une fois de plus.

Il coupa l'eau et attrapa la serviette pendue derrière la porte pour se sécher brièvement. Sans oublier la petite pochette de toilette qui contenait les préservatifs, Minho quitta la salle de bain. Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, Chan le suivait comme un petit chien bien éduqué, et cela le fit pouffer de rire. Il adorait le voir aussi docile, c'était comme une bataille qu'il remportait. Il se stoppa aux pieds du lit et le fixa longuement.

— Tu t'allonges ?

— Dans quel sens ?

Minho fut pris de court par la question. Vraiment trop docile, se dit-il.

— Sur le ventre. J'ai pas envie de voir ta gueule.

Chan se mordit la lèvre inférieure pour réfréner un rire. Il acquiesça et grimpa sur le lit pour se positionner comme Minho le lui avait demandé. Ce dernier le rejoignit, il lança un préservatif sur le côté et s'empara du petit flacon de lubrifiant qui leur avait été fourni. Il ne voulait pas perdre de temps, il voulait juste faire ça vite et bien.

— Tu vas éviter de me parler encore longtemps ?

— Je suis pas là pour parler, rétorqua Minho.

— Tu pourrais faire un effort.

D'un geste brusque, il empoigna la chevelure de son ex petit ami pour lui rabattre le visage vers l'avant, dans l'oreiller. Ils n'avaient même pas pris le temps de défaire les couvertures, de toute façon Minho n'avait pas du tout prévu de faire dans le romantisme ce soir. Il déposa une noisette de gel sur ses doigts et, de sa main libre, asséna une grosse tape sur les fesses de Chan. Il le vit se crisper de la tête aux pieds, ses poings se serrer contre les draps à sa portée. Une marque rouge prit place sur sa peau, il discerna la trace de ses phalanges et de sa paume. Cette vision le fit sourire. Il hésita à recommencer, mais le temps était déjà bien assez long comme ça. Plus doucement qu'il ne l'aurait voulu, il dirigea ses doigts sur l'intimité de son partenaire et commença à le masser. De son index et de son majeur, il effectua quelques pressions et Chan se laissa aller à des soupirs. Bien trop gentillets aux oreilles de Minho. Il n'avait pas envie de se contenter de ça.

Il le pénétra d'un doigt, vigoureusement, et il sentit son muscle se contracter autour. Il était entré sans aucun problème pour débuter quelques va-et-vient rapides. Un sourire fleurit sur ses lèvres quand il entendit les premiers gémissements de son ex retentir. C'était ça qu'il cherchait. Et le voir se mettre dans cet état pour si peu l'amusait.

— Encore…

Minho s'arrêta, les sourcils froncés.

— Tu crois que t'es en mesure d'exiger quoi que ce soit ?

Chan chercha à capter son regard.

— T'as dit que tu allais me baiser très fort, c'est tout ce que tu sais faire ?

En réponse, il reçut une autre tape sur son postérieur et Minho augmenta la cadence. Il n'hésita pas à ajouter son majeur durant le processus. Ses mouvements furent toujours plus fermes, plus rapides, plus profonds. Il voyait Chan se tordre de plaisir, il l'entendait gémir d'une voix rauque, il perçut même quelques injures. Et pourtant, il n'arrivait toujours pas à faire partir cette frustration et cette rage au fond de lui. Il avait besoin de le voir perdre pied sous ses attentions, même s'il ne voulait pas lui faire ressentir ce bonheur qu'il semblait accueillir à bras ouvert. Il commençait à penser qu'il avait pris la mauvaise décision en lui faisant une telle proposition. Chan n'avait pas hésité un seul instant avant d'accepter. Il s'était même moqué de lui, il s'était amusé de la situation. Et si ces quelques minutes lui faisaient plus de tort que de bien ?

— Pourquoi tu ralentis ?

Minho secoua la tête, il devait se reprendre. Il recommença ses à-coups sans chercher à le ménager, et les gémissements éclatèrent de plus belle. Chan remuait le bassin pour tenter de se caler sur son rythme, mais ses ondulations étaient juste décousues et imprécises. Ses mains agrippées aux draps se serraient de plus en plus et il étouffa ses cris dans l'oreiller sous son visage. Puis d'un seul coup, Minho s'arrêta. Il ôta ses doigts et sans plus de considération, les essuya sur la couverture, puis se pencha pour saisir le préservatif qui trainait sur le côté. Essoufflé, le visage rouge, Chan se redressa sur ses avant-bras et tourna la tête pour l'observer, les lèvres fendues d'un sourire narquois.

— Ça va, même si tu me détestes j'ai quand même réussi à te faire bander.

— Ta gueule. Je bande parce que je suis en manque.

— T'as besoin d'aide pour le mettre ?

Il fit un petit signe de tête en direction du préservatif que Minho peinait à dérouler sur son sexe. Ses mains tremblaient, et il ignorait si c'était à cause de l'excitation ou de l'appréhension qui le submergeait. Il finit par y arriver, un soupir de satisfaction lui échappa quand il se donna quelques coups de poignet pour se remotiver un peu.

— Comment tu veux faire ça ?

— En levrette.

Chan haussa les sourcils sans jamais se séparer de son expression réjouie. Il se positionna sur les genoux, toujours soutenu par ses avant-bras, et Minho déglutit en le voyant aussi passif. Il n'avait pas été habitué à ça quand ils avaient été en couple. Chan était bien souvent celui qui prenait les rênes, qui dirigeait leurs parties de jambes en l'air. Il avait toujours été assuré et hardi, et finalement leurs rôles ne s'étaient pas souvent échangés. Minho n'avait jamais été perturbé par cette question, il adorait quand Chan lui faisait l'amour, il adorait quand il prenait soin de lui et qu'il honorait son corps, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver son comportement présent très différent de ce qu'il avait connu.

Sans plus réfléchir à leur manière de gérer leur intimité auparavant, il se plaça à genoux derrière lui et lui écarta davantage les jambes pour que son orifice se trouve pile devant son sexe tendu. Il passa la langue sur ses lèvres tout en observant le spectacle qu'il avait sous les yeux. Il mourait d'envie de se fondre en lui, de sentir sa chaleur autour de son membre, de lui asséner de puissants coups de reins pour le faire hurler de bien-être et en même temps, ne pas le ménager pour lui montrer qu'il avait une haine infinie à son égard.

Minho reprit le lubrifiant pour en ajouter. Il l'étala de manière un peu gauche sur leurs parties intimes, puis il lui saisit une hanche. De sa main libre, il guida son sexe et le fit entrer par à-coups, petit à petit. Ses doigts se crispèrent sur la peau de Chan. Elle était bouillante, déjà recouverte d'une fine pellicule de transpiration. Et plus il le pénétrait, plus son corps tremblait, plus ses soupirs s'élevaient. Il attrapa fermement son autre hanche pour le maintenir en place tandis qu'il allait et venait lentement en lui. Trop lentement. Il avait besoin de plus que ça.

Il lui donna un coup de bassin puissant et bien placé, suffisant à lui faire perdre la tête. La voix rauque de Chan éclata dans la chambre, comme un cri incontrôlé et désespéré. Et Minho sourit avant de recommencer encore et encore. Il n'allait pas lui laisser de répit, il ne comptait pas être tendre.

— Si tu peux encore marcher après ça…

Chan lâcha un grognement avant de tourner la tête vers son partenaire.

— Tu me sous-estimes.

Il ne lâchait pas son expression narquoise, et ça, Minho avait beaucoup de mal à l'accepter. Il lui saisit les cheveux d'une poigne assurée et l'obligea à s'écraser contre le matelas, le postérieur en l'air. Ses mouvements furent plus secs et profonds, toujours plus abrupts. Les provocations de Chan ne le laissaient pas indifférent, il y était réceptif, comme s'il touchait constamment un point sensible. Il ne pouvait pas tolérer ça. Il le détestait. Il lui avait fait bien trop mal et pourtant, il avait laissé une empreinte indélébile dans sa vie. Il avait tenté de le laisser dans le passé, mais son présent était complètement régi par leur histoire d'amour. À cause de lui, il n'arrivait pas à entreprendre de relation sérieuse, parce qu'en réalité, il n'était jamais passé à autre chose. Le revoir autant de temps après n'avait fait que raviver les sentiments divers qu'il avait à son égard, aussi bien positifs que négatifs. Il ne savait pas les gérer, car il les avait refoulés depuis leur rupture. Il les avait cachés dans un coin de son esprit et de son cœur pour éviter d'avoir mal. Mais désormais, ils explosaient dans tout son être et il n'avait aucune foutue idée de la façon de les gérer.

Chan était à sa merci, à sa disposition, prêt à subir tout ce qu'il voulait lui infliger. Il n'avait pas hésité une seule seconde quand il lui avait proposé de l'emmener au motel. Pourquoi ? Pourquoi avait-il accepté sans broncher ? Toutes ces questions ne faisaient que rendre Minho un peu plus en colère.

Il lui tira les cheveux pour le forcer à se redresser, sans jamais ralentir la cadence qu'il avait instaurée. Et Chan laissait son plaisir éclater, sans retenue, sans pudeur. Il se cambrait, permettant à Minho de le pénétrer autant que possible. Et ce dernier adorait ça. Il adorait constater qu'il était capable de lui faire autant de bien. Il ne se lassait pas de contempler le dos de son partenaire, ce dos musclé qu'il avait tant aimé toucher, dans lequel il avait tant aimé planter ses ongles lorsqu'il lui faisait l'amour. Il avait toujours trouvé Chan parfait physiquement, et il n'était devenu que plus beau avec les années.

— Putain… Minho…

— Ferme-la.

— T'es trop bon bordel…

Il se mordit la lèvre pour ne pas laisser entendre que ces mots lui faisaient un effet monstrueux. Il avait l'impression que Chan pourrait jouir d'une minute à l'autre tant ses muscles se contractaient autour de son membre. Mais il ne voulait pas lui donner cette opportunité. Il n'était pas venu là pour ça. Il délaissa ses cheveux et se retira de lui avant de tapoter sa cuisse. Chan émit un gémissement réprobateur.

— Sur le dos, lui indiqua Minho.

— T'es sérieux ?

Cette fois, sa main s'abattit sur sa fesse droite.

— On ne peut plus sérieux, j'ai envie de te prendre autrement.

Chan râla à nouveau, mais il se positionna comme Minho le lui avait demandé. Toujours aussi docile malgré ses plaintes.

Il lui remonta les jambes pour les écarter et ses yeux parcoururent ce corps sculpté et laiteux. Chan s'entretenait, ça ne faisait aucun doute. Il devait aller à la salle de sport, et Minho le soupçonna même de s'épiler le torse. Il gardait une ligne de poils qui partait de son nombril pour se perdre dans ceux de son pubis, mais le reste était lisse. Il passa une main sur ses pectoraux pour en saisir un et le malaxer avant de jouer avec son téton à l'aide de son pouce. Suffisant pour le faire gémir. Minho sourit.

— T'es faible, lâche-t-il.

Chan pouffa de rire.

— Tiens, t'as retrouvé ta langue.

— Toi tu ferais mieux de la perdre et d'arrêter de parler pour dire de la merde.

— Tu préfères quand je gémis ?

Minho se glissa contre lui, leurs sexes se rencontrèrent tandis qu'avec force, il écrasait sa bouche sur celle de Chan. Ce dernier releva les jambes pour les enrouler autour de son corps, puis ses mains vinrent s'agripper à ses épaules. Minho n'attendit pas pour imposer sa langue entre ses lèvres et pour venir à la rencontre de la sienne. Il ne put s'empêcher de gémir à cette sensation si agréable qu'il avait oubliée depuis le temps, celle de sentir Chan fondre dans un échange passionné et fougueux.

D'une main, il alla chercher son propre sexe pour le remettre bien au chaud, d'un coup de reins précis et vigoureux. Ils durent mettre un terme au baiser durant quelques secondes afin de laisser éclater leurs effusions de plaisir. Puis Minho revint à la charge, ruinant ses lèvres gonflées et déjà rouges de concupiscence. Il les lécha, il les mordilla, pour ensuite l'embrasser langoureusement alors que ses à-coups se faisaient de moins en moins stables. La chaleur qui embrasait son bas-ventre devenait insupportable. Il brûlait de désir, il brûlait de passion entre les cuisses de son amant. Il était prêt à se consumer, à oublier toute décence et à se laisser totalement aller.

— Je croyais que tu voulais pas m'embrasser ? lança Chan entre deux soupirs.

Minho releva la tête pour le fixer droit dans les yeux. Sa respiration était folle, son rythme cardiaque endiablé.

— C'est pour que tu la fermes.

Chan rit et se laissa porter par les va-et-vient de son partenaire. Celui-ci  voyait son visage se déformer sous les sensations qu'il lui faisait ressentir, à chaque coup de bassin dans son intimité. Et quand il ferma les yeux en laissant un gémissement plus fort que les autres s'échapper de sa bouche, Minho comprit qu'il venait de toucher son point le plus sensible.

— Encore, juste là…

— Ferme-la putain…

Minho se mordit la lèvre et reprit une cadence infernale, heurtant à chaque fois sa prostate de plein fouet. Il lui arracha des cris, des injures, puis faute de pouvoir encore gémir, Chan ne laissa passer que des soupirs désespérés. Il était sur le point de pleurer de frustration tant il avait envie de jouir, mais Minho n'allait certainement pas lui donner ce qu'il attendait.

Il l'embrassa à nouveau et se concentra sur sa tâche, l'orgasme le guettait. Et il voulait en finir au plus vite. Il lui empoigna les cheveux, leurs langues se caressaient avec empressement et maladresse. Ses va-et-vient se firent plus erratiques, mais toujours aussi profonds. Son ventre se tordait tant qu'il en eut mal. Son autre main se glissa sous son amant, il vint lui empoigner une fesse pour le relever légèrement afin que leurs corps ne soient encore plus près.

Leurs gémissements étouffés, la chaleur de leur peau, leurs bassins se heurtant avec force, leurs langues avides. Minho ferma les yeux aussi fort que possible quand le bien-être lui dévora les entrailles pour exploser dans son bas-ventre. Il serra les cheveux de Chan et peu à peu, il ralentit le rythme de ses à-coups pour totalement s'arrêter. Il s'effondra sur son amant, le cœur battant à vive allure tandis qu'il essayait de retrouver son souffle.

— Minho…

Chan essaya de lui caresser le visage et il le repoussa d'un geste brusque.

— Ne me touche pas.

Il se redressa et se retira de lui pour se mettre à genoux entre ses cuisses. Son regard s'attarda un instant sur son ex petit ami, là, devant lui, complètement ravagé par la luxure. Et il le trouva beau. Il le trouva même merveilleux, avec ses yeux mi-clos, ses cheveux humides et son petit sourire satisfait. Il secoua la tête, se débarrassa du préservatif qu'il noua pour le jeter par terre, puis quitta le lit. Il s'empressa d'enfiler ses habits sous les yeux de son partenaire d'un soir qui n'avait pas changé de position.

— Tu repars déjà ?

—  Quelle question ! Qu'est-ce que tu veux d'autre ?

— Que tu te décides à discuter un peu.

Minho haussa les sourcils en remontant sa braguette.

— On a plus rien à se dire.

Il passa son sweat, récupéra sa veste en jean et tourna les talons pour quitter la chambre du motel. Il traversa les couloirs d'un pas pressé, soucieux de partir au plus vite, sans doute de peur que Chan ne le rattrape. Il ne voulait plus le voir. Il ne voulait plus rien ressentir pour lui. Pourtant, cet instant avait ravivé en lui une flamme qu'il croyait éteinte. Des souvenirs qu'il pensait lointains. Il s'en voulait terriblement d'avoir été si faible alors qu'il désirait seulement rester fort.

***

Hey !
Voilà c'était l'avant dernière partie de cette short-fic (ou avant avant dernière ?).

J'espère que le chapitre vous a plus et je vous dis à la semaine prochaine pour la suite 💜

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