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- partie 1

Minho arriva sur le campus, lunettes sur le nez, les écouteurs vissés dans les oreilles. Il avança le long de l'allée bordée d'arbres qui retrouvaient peu à peu leurs feuilles et leur couleur. L'hiver avait été rude cette année, presque interminable, et voir la nature redevenir verte et florissante était agréable pour le jeune photographe en herbe. Il appréciait l'hiver et ses couleurs froides et ternes, mais il préférait largement le printemps, la chaleur qui s'installait, et les sourires enjoués sur les visages des autres étudiants. Au printemps, tout devenait bien plus beau à ses yeux, il appréciait tout particulièrement de pouvoir prendre des clichés à cette période de l'année.

Tout doucement, il rejoignit le bâtiment où il avait deux heures d'histoire de la photographie en ce début d'après-midi. Il était situé non loin de la cafétéria et de la bibliothèque, deux lieux où Minho passait le plus clair de son temps en dehors des salles de cours.

Un large sourire illumina son visage lorsqu'il remarqua deux de ses plus fidèles camarades au loin. Il y avait Changbin, un gars un peu paumé qui s'était retrouvé là comme un cheveu sur la soupe, poussé par son père photographe professionnel qui voulait le voir marcher sur ses pas. Il s'était laissé embarquer, il n'était pas encore sûr de ce dont il avait envie et finalement, il avait continué même après une première année plutôt moyenne. Et puis il y avait Hyunjin. Ce dernier était dans la même classe que lui depuis la première année de lycée, mais ce n'était que lors de leur entrée à l'université qu'ils s'étaient réellement rapprochés. Minho avait toujours eu un peu de mal avec son caractère, trop expansif à son goût. Hyunjin était un jeune homme populaire qui faisait tourner la tête de toutes les filles — et qui en jouait beaucoup. Et Minho n'appréciait pas ce genre de personne. Ou tout du moins, il tentait de les éviter.

Il avait essayé, par tous les moyens, d'éviter celui qu'il devait désormais considérer comme son ex petit ami ; Bang Chan. Il s'agissait d'une histoire qu'il n'aimait pas raconter, à laquelle il n'aimait même pas penser. Et pourtant, il avait été son premier. Premier amour, première expérience sexuelle, première déception. Il avait accordé trop de premières fois à ce garçon qui n'avait même pas mérité ses larmes.

— Oh, t'as l'air en colère… fit remarquer Changbin.

Minho ôta les écouteurs de ses oreilles pour les replacer dans leur étui. Il battit des cils et secoua la tête pour reprendre ses esprits.

— Je suis juste super fatigué.

— Faut dormir la nuit, plaisanta Hyunjin.

— Je dors, contrairement à toi.

Le jeune homme leva les yeux au ciel, d'un air innocent. Minho fit la grimace. Il savait parfaitement que Hyunjin était plutôt adepte des sorties hebdomadaires, quasiment chaque vendredi et samedi soir. Il aimait faire des rencontres, se rendre en club ou à des soirées étudiantes. Il était toujours invité, par n'importe qui, et il n'y voyait pas d'inconvénients à s'y rendre. Par la force des choses, Changbin et Minho étaient aussi conviés, mais rares étaient les fois où ils acceptaient. Ils n'avaient pas que ça à faire de leur temps. Réviser était aussi une bonne option, mais visiblement pas pour leur ami.

— J'y peux rien si tout le monde désire Hwang Hyunjin à sa soirée !

— Ça va tes chevilles ? grogna Changbin.

— D'ailleurs !

Il attrapa Minho par le poignet, faisant fi de la remarque de leur ami.

— Je suis allé à une soirée samedi, et tu devineras jamais qui j'ai croisé !

— T'as qu'à me le dire.

Hyunjin sourit de toutes ses dents, les yeux pétillants d'impatience.

— Devine.

Minho soupira, il n'aimait pas les devinettes, et surtout pas celles de Hyunjin. Il était le roi pour ça, pour tourner autour du pot et taquiner les autres.

— Un gars, plutôt mignon, avec des épaules carrées, des cheveux bouclés…

— Quoi ? s'exclama Minho, un peu trop fort.

Les paires d'yeux à proximité se braquèrent dans sa direction et il chercha à se faire tout petit.

— Me dis pas que…

Il laissa sa phrase en suspens, mais son ami sembla comprendre puisqu'il acquiesça avec énergie.

— Oui, Chan lui-même.

— C'est qui ce Chan ? intervint Changbin qui fronçait les sourcils, perdu dans la discussion.

— Personne d'intéressant. Un pauvre type qui n'aime que lui.

— Oh, t'as l'air de l'aimer toi aussi, plaisanta-t-il.

Minho émit un léger son de gorge sans prendre la peine d'en dire davantage. À quoi bon ? Il n'avait rien à ajouter sur cette personne. Il ne le méprisait pas, mais il n'allait pas commencer à raconter ce qu'ils avaient vécu. Hyunjin n'était même pas au fait de leur aventure au lycée. À cette époque, il était trop occupé à jouer les princes parfaits pour ses nombreuses prétendantes. Et puis Changbin n'avait pas besoin de savoir, c'était le passé. Tout ce dont ils étaient au courant était que Minho était homosexuel et qu'il avait eu une relation catastrophique dont il avait beaucoup souffert.

— J'espère que tu lui as pas parlé.

— Bah si pourquoi ?

Minho eut envie de se frapper le front — ou d'étrangler Hyunjin. Comment pouvait-il être aussi stupide ?

— À quoi ça t'a servi sérieux ! Tu sais qu'il était complètement con au lycée.

— Moi aussi j'étais con, rétorqua-t-il. Et pourtant t'es devenu mon ami.

— J'ai eu pitié…

Il appuya sa phrase d'une grimace et Hyunjin lui asséna un coup dans le bras.

— T'es cruel ! J'ai conscience que j'étais insupportable parfois, mais j'ai changé. Les gens changent, et c'est normal.

Changbin hocha la tête, les sourcils haussés. Pour une fois que Hyunjin disait quelque chose d'intelligent, il aurait presque eu envie de l'applaudir. Minho soupira. Même si Chan changeait, le regard qu'il portait sur lui resterait le même. Leur histoire avait duré quelques mois et avait été houleuse, parsemée de hauts et de bas, de moments de joie et d'autres de tristesse. Minho se souvenait parfaitement qu'à la moindre dispute, ils se réconciliaient sur l'oreiller. Ils avaient toujours fonctionné ainsi, comme si le sexe pouvait tout effacer. Mais ils s'étaient bercés d'illusions. Et quand Chan avait commis l'impensable, Minho avait refusé que tout cela continue.

Il connaissait son tempérament de beau parleur, dragueur invétéré qui aimait plaire. Il avait pourtant cru qu'avec lui, tout irait bien, qu'il réussirait à changer et à se poser. Mais Chan en était incapable. Il avait une réputation à tenir, celui d'un mec qui cumulait les conquêtes sans une seule fois laisser imaginer qu'il était intéressé par les garçons. Et même quand il l'avait trompé avec une fille de leur lycée à une soirée, Minho n'avait rien dit de tout ça à qui que ce soit. Leur relation et le secret de Chan étaient restés bien gardés. Il ne voulait pas s'abaisser à son niveau et se venger, le faire souffrir car il souffrait. Il avait décidé de ne pas s'abaisser à ça, même s'il l'avait profondément blessé.

Depuis, il n'avait plus vécu d'histoire sérieuse, par peur d'être déçu. Il préférait avoir quelques coups d'un soir, rien de très intéressant, mais qui parfois lui faisait passer le temps. Il avait un peu l'impression de tourner en rond à force, mais il avait peur de s'attacher comme il s'était attaché à Chan.

— Et tu savais qu'il était…

— C'est une blague ? s'exclama Minho.

Il resta figé sur la silhouette au loin qui avançait vers un autre bâtiment. Cette silhouette qu'il ne connaissait que trop bien. Chan. Que faisait-il ici ?

— J'ai pas eu le temps de te le dire qu'il se pointe ! Il gâche ma surprise, bouda Hyunjin.

— Une surprise ? Un cauchemar oui !

Minho resta immobile, les yeux rivés sur le jeune homme qu'il n'avait pas vu depuis la remise des diplômes au lycée. Il l'avait bloqué de partout sur les réseaux sociaux, et il avait effacé son numéro. Il ne voulait plus avoir de contact avec lui, juste passer à autre chose. Il ne voulait plus de cette relation qui ne rimait à rien, où ils se disputaient sans cesse pour faire la paix sous les draps avec une partie de jambes en l'air. Comment avait-il pu accepter tout ça ? Il le savait très bien. Il avait été follement amoureux de lui. Follement amoureux de ce garçon qui avait le pouvoir de l'apaiser, de le faire se sentir vivant. Quand il était avec Chan il avait l'impression de compter pour quelqu'un, de ne pas juste représenter un trophée qu'on balade pour se mettre en valeur. Et le fait qu'ils gardent leur histoire secrète lui donnait l'illusion d'une importance qu'il n'avait pas en réalité.

Au départ, il s'était imaginé que ce serait facile de vivre cachés, et qu'au moins il n'était pas utilisé pour ce qu'il représentait : un élève intelligent, qui avait d'excellents résultats et un grand avenir tout tracé. Il vivait ça au quotidien dans le cercle familial, ses parents aimaient montrer aux autres quel fils modèle ils avaient engendré. Et Minho n'en pouvait plus de cette pression. Être le petit ami caché d'un des élèves les plus populaires lui permettait de se reposer. Mais cela avait aussi ses inconvénients. Il n'existait pas aux yeux des autres, et cela signifiait que Chan était toujours un cœur à prendre. Alors peut-être que ce dernier avait pris leur relation à la légère.

— Te mets pas dans des états pareils ! s'amusa Hyunjin.

— Il t'a volé ton goûter ou comment ça se passe ? renchérit Changbin.

Minho ne décolérait pas. Et en même temps, il ressentit un petit pincement au cœur, de la nostalgie et des regrets. Il n'avait rien oublié de Chan, rien oublié de leurs moments intimes, même ceux où ils restaient seulement dans les bras l'un de l'autre à discuter. Parce qu'il avait vu le vrai Chan, celui qui pouvait avoir des conversations profondes, celui qui n'avait pas besoin d'en faire des tonnes pour se faire remarquer. Et ça lui avait plu d'être celui avec qui il pouvait devenir lui-même. Même s'ils se disputaient souvent, ils avaient passé de très bons instants tous les deux.

— Je l'aime pas, c'est tout, maugréa-t-il entre ses dents.

— Il t'a bien fait quelque chose pour le détester à ce point.

— Non ! Il est juste inintéressant et stupide. Pour lui tout ce qui comptait c'était l'apparence, rien d'autre. Il savait se faire remarquer que grâce à ça.

Hyunjin roula des yeux.

— C'est bon, il a peut-être changé. Et puis, tu le connais pas plus que ça, je vois pas pourquoi…

— J'ai pas envie de parler de lui, c'est tout.

Minho réajusta son sac sur ses épaules, peu enclin à continuer cette conversation qui ne mènerait à rien. Il préféra se remettre en route pour entrer dans le bâtiment devant lui, espérant que Chan ne redevienne pas l'objet de toutes ses pensées. Il ne pouvait plus le laisser s'immiscer dans son esprit ou dans sa vie, il lui avait déjà fait assez de mal comme ça.

***

L'après-midi de cours avait été interminable. Minho avait hâte de retrouver la cafétéria pour acheter quelque chose à grignoter au distributeur pour ensuite se rendre à la bibliothèque. Il avait un exposé à faire pour dans deux semaines, et il préférait largement s'y mettre à l'université plutôt que dans son petit studio étudiant. Ses voisins du moment n'allaient pas faire long feu, ils se feraient bientôt virer avec tout le boucan qu'ils faisaient, mais pour l'instant ils étaient insupportables. Alors la bibliothèque était devenue son refuge, un endroit où il avait l'occasion de vider son esprit pour se concentrer au maximum. Changbin était resté lui aussi, il préférait ne pas rentrer tout de suite et s'avancer dans ses révisions. Avec ses deux petits frères collégiens qui ne cessaient de chahuter, il éprouvait quelques difficultés à se concentrer.

— J'ai l'impression que Hyunjin révise jamais, ou qu'il a jamais d'exposé.

Minho soupira. Ils ne voyaient jamais leur ami se plonger dans ses cours ou se tuer à la tâche. Il faisait le minimum syndical et il réussissait quand même. C'était parfois un peu rageant.

— Il est trop occupé à se faire un réseau de connaissances, comme il dit.

— Tu parles ! Il sort tout le temps avec des meufs. Il peut pas partager un peu avec nous ?

Minho pouffa de rire.

— Ah oui, pardon ! J'oublie toujours que t'aimes les hommes.

— Tu t'y feras jamais.

— Je crois pas, et comme je t'ai jamais vu en relation, j'arrive pas à me projeter. C'est con, mais je t'imagine toujours avec une fille.

Minho réfréna une grimace. Jamais de la vie ! Il avait toujours su qu'il était attiré par les hommes, il ne s'était jamais posé de réelles questions, même si ses parents lui avaient toujours appris qu'un couple devait se composer d'un homme et d'une femme. Enfant, il avait déjà conscience que ce n'était pas forcément comme cela que les choses devaient se passer. Malgré les enseignements qu'il avait reçus, il avait réussi à se faire sa propre idée. Ce n'était pas quelque chose qui se choisissait et qui pouvait se modifier. C'était ancré en lui, et rien ni personne ne pourrait le lui enlever.

Il poussa la porte de la cafétéria et balaya l'intérieur de la grande pièce d'un œil aguerri. Pas de Chan à l'horizon, la voie était libre. Les deux amis se dirigèrent vers un des distributeurs pour y acheter deux barres chocolatées ainsi qu'un café glacé. Il fallait bien cela pour avoir les forces nécessaires aux révisions. En repartant pour la bibliothèque, Minho ouvrit sans tarder son café qu'il but d'une traite sous le regard médusé de Changbin, avant de se jeter sur l'encas qu'il avait glissé dans la poche de sa veste en jean.

— Tu manges pas chez toi ? s'amusa-t-il.

— Si, mais je sais pas en ce moment j'ai toujours faim. Avec les cours et les exposés, je suis un vrai gouffre. Pas toi ?

— Je fais attention, avec la muscu je peux pas non plus me permettre de faire n'importe quoi.

Minho roula des yeux pour se moquer gentiment de lui. Il n'aurait jamais la patience de se rendre à la salle de sport plusieurs fois par semaine pour avoir de gros bras et des abdominaux. Il comprenait que Changbin puisse aimer ça et avoir envie de prendre du temps pour entretenir son corps, mais parfois il se demandait comment il faisait. Il pouvait bien parler de Hyunjin et de ses nombreuses sorties, il n'était pas forcément mieux à se rendre à la salle très tôt le matin ou tard le soir.

Minho tenait bien trop à ses quelques précieuses heures de sommeil pour prendre autant de temps pour lui. Il ne sortait pas très souvent, et de toute façon ce n'était pas comme s'il cherchait à tout prix à faire des rencontres sérieuses. Trouver un homme qui lui plaisait, en qui il pouvait avoir confiance et surtout gay, ça n'était pas une tâche facile. Il ne courait pas après l'amour, mais il n'était pas contre un peu de tendresse parfois. Ça le rassurait de savoir qu'il pouvait séduire, même pour une nuit, même pour quelques heures.

Ils pénétrèrent dans la bibliothèque et se trouvèrent une table un peu isolée. Ils préféraient se mettre un peu à l'écart, loin des trop gros groupes d'étudiants qui, parfois, venaient davantage pour discuter que pour travailler.

— Tu dois bosser sur quoi aujourd'hui ?

Minho consulta son agenda, il avait un exposé prévu dans deux semaines et il avait pris tellement de retard qu'il commençait à angoisser.

— L'exposé en histoire de la photo. Tu l'as déjà commencé ?

Changbin fit un moue et secoua négativement la tête.

— J'ai aucune idée de quel sujet aborder. T'as trouvé, toi ?

Minho acquiesça, plutôt fier d'avoir un coup d'avance sur son ami. Comme quoi, cela servait de ne pas être sorti tous les quatre matins.

— Je vais parler des grandes femmes photographes.

— Oh, un sujet que tu connais, plaisanta son ami.

Il fut obligé de rire en réponse.

— Au lieu de te moquer, cherche un thème sur lequel travailler. Pendant ce temps-là, je vais regarder ce que je peux trouver comme bouquins.

Minho quitta sa chaise et se dirigea vers le fond de la bibliothèque, parmi les rayons sur les différents arts. Il s'arrêta un instant devant un grand livre sur Vincent Van Gogh, peintre qu'il appréciait tout particulièrement depuis qu'il s'était rendu à une exposition l'année précédente. Il n'était pas venu pour ça, mais il pouvait toujours y jeter un œil avant de se mettre au travail. Il avança une main pour le saisir lorsqu'il en heurta une autre.

— Désolé, je…

Il se figea quand ses yeux se plantèrent dans ceux du jeune homme à ses côtés. Il ne sut quoi dire ou quoi faire, il était paralysé. Chan se tenait là, près de lui, et il le regardait comme s'il était n'importe qui. Un illustre inconnu.

— Tu peux le prendre, je te le laisse.

Il battit des cils à plusieurs reprises, un peu pris de court. Ne l'avait-il reconnu ? Ou faisait-il seulement semblant de ne pas savoir qui il était ? Dans tous les cas, cette situation provoquait en lui autant de colère que de frustration. Et tous ses souvenirs aussi agréables que douloureux refirent surface. Il ne lui avait jamais pardonné d'avoir été un petit ami aussi nul.

— Tu te fous de ma gueule ? lança Minho, les dents serrées.

Chan haussa un sourcil, sans pour autant répondre.

— T'es sérieux ? Tu viens là comme si y'avait rien eu et…

— Calme-toi.

Minho resta pantois un instant avant de pouffer de rire. Se calmer ? Il lui demandait réellement de se calmer ? Il était en plein rêve.

— T'es vraiment toujours le pire des abrutis.

Il allait saisir le livre, mais Chan lui attrapa le poignet.

— Moi aussi je suis heureux de te revoir, Minho.

Un bref silence prit place, comme si le temps s'était arrêté, comme s'il n'y avait plus rien autour d'eux. Minho le fixait, droit dans les yeux, incapable de bouger ou de reprendre conscience. Il n'y parvenait pas, il avait la sensation de se revoir deux ans en arrière, petit lycéen un peu timide et coincé qui avait réussi à conquérir un des mecs les plus inaccessibles. Et il se remémora à nouveau à quel point il avait aimé Chan. À quel point il l'avait détesté aussi.

Il se retira brusquement de son emprise, d'un geste sec et assuré.

— Ne t'avise même plus de me toucher.

— Minho…

— Je n'ai rien à te dire et je n'ai pas envie de t'écouter. Maintenant, fous-moi la paix, j'ai des choses plus importantes que toi à m'occuper.

Il abandonna son idée première et se dirigea vers les étagères consacrées à la photographie. Plusieurs fois, il s'assura que Chan ne fut pas derrière lui et, quand il arriva enfin devant le rayon escompté, il lâcha un lourd et profond soupir. Une main au niveau de son cœur qui battait à tout rompre, il bascula la tête en arrière pour espérer reprendre son souffle. Il voulait ignorer cette sensation étrange qui s'était éprise de son corps, le fait que tous ses sens se mettaient en alerte quand Chan était à proximité. Il ne comprenait pas pourquoi il réagissait encore ainsi à son contact, mais il était terrifié par tous les sentiments qui se mélangeaient en lui.

Il ne l'avait jamais oublié, et il savait à quel point c'était dangereux.

•••

Hello ☀️
J'espère que cette première partie vous a mis en appétit ! La suite arrivera la semaine prochaine ☺️
À très vite !

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