Chapitre~13~
Pdv levi
Malgré la foule dense, on parvint à atteindre le parking. Je cherchai des yeux n'importe quel voiture rouge et dès que j'eus trouvé une carcasse ocre, je me mis à courir vers elle. Près de la roue avant se trouve un petit corps allongé que je reconnais comme étant celui de Furlan, Sauf qu'il y'a un problème. Un gros problème.
La voiture est écrasé par un tronc d'arbre. Impossible de sortir Furlan de là.
-"bon, je m'occupe du tronc. Tandis que je le soulève, tu essayeras de le dégager de là."
[t/p] acquisea et déposa doucement Isabel sur le capot d'une voiture qui se trouvait à proximité. L'anxiété me rongeait petit à petit et je me sentais déja perdre le contrôle.
-"vas-y."
La voix de la [c/c], allongée à même le sol à côtè de moi me sorti de ma tropeur. Je saisis l'arbre et essayai de le bouger. Il faut dire qu'il fait son poids. Finalement, je parvins à le soulever assez longtemps pour que [t/p] puisse se faufiler sous l'habitacle et en sortir le bonhomme.
Furlan était dans un sale état: son visage était couvert de sang, ses vêtements déchirés, la peau de ses jambes toute écorchée, sans oublier son énorme blessure au bras droit. Je le soulevai doucement alors que [t/p] se relevai et vint vérifier son pouls.
-"il est en vie... Mais c'est beaucoup trop faible. Il faut le conduire d'urgence à un hôpital!"
Pour une fois depuis notre rencontre, elle se mit à paniquer, craquant ses doigts et se mordillant la lèvre inférieure jusqu'au sang. Le problème, c'était que notre petite ville paumée souffrait d'un énorme manque d'effectifs dans le rang des médecins et que donc, les quelques hôpitaux qui s'y trouvait étaient toujours bondés. Alors maintenant que cette attaque a eu lieu et vu le nombre colossal des blessés, ça ne servirait à rien d'y aller en sachant d'avance que passera des heures à attendre et que les enfants pourraient finir par succomber à leurs blessures.
-"dans cette situation, ce n'est pas envisageable..."
Elle me lanca un regard plein de détresse et tenta de réfléchir posément sans grand succés. [t/p] s'assit près d'Isabel et se prit la tête entre les mains. Tout à coup, elle se releva brusquement en prenant Isabel dans ses bras.
-"j'ai une idée! Suis-moi!"
Je m'exécutais en silence. Ce n'était le meilleur moment pour me la jouer râleur. Elle s'assit au devant de ma moto et la démarra avec les clés qu'elle avait gardé.
-"je conduis."déclara t-elle d'une voix séche, "tu ne sauras pas où aller."
Je détestais que quelqu'un touche à ma moto, mais je la laissai prendre les commandes. À quatre, tenir sur un si petit véhicule était en temps normal impossible. Mais en abondonnant l'idée d'un trajet confortable, ce fut tout à coup complètement faisable.
Elle démarra d'un coup sec et s'élança à travers les rues. Une fois qu'on eut quitté la zone de carnage, je sentis mes muscles se détendre et mes doigts cesser de trembler autour de la taille de [t/p]. On ne s'arrêta qu'une dizaine de minutes plus tard devant le bàtiment le plus grand et le plus imposant de la ville.
-"Qu'est-ce qu'on fout au quartier général de l'armée?".
-"on va les soigner ici."
Un rire moqueur m'échappa. L'armée? Sérieusement? Comme s'il allait accepté de s'occuper de deux enfants normaux avec l'état de panique actuel.
-"crois moi Levi, ils vont se faire soigner içi."
Elle s'approcha de la porte et composa un numéro sur son télephone avant de parler briévement à son interlocuteur et de tendre l'appareil au gardes qui nous laissérent entrer sans soucis après nous avoir donner deux badges électiques qui permettait de se déplacer de salle en salle sans avoir à repasser à chaque fois les tests de sécurité.
C'est quoi ce bord*l?
[t/p] arpenta les couloirs avec une telle aise que je crus qu'elle avait grandi ici, puis elle entra dans le batîment des soins, confia les enfants à un médecin et s'assit sur un siège près de la salle où on les avait emmené.
Le docteur nous fit un rapide compte rendu quand il quitta enfin la chambre: on avait réussi à leur enlever les balles et à recoudre les blessures, mais les deux risquaient d'en garder des séquelles à vie.
-"Comment ça se fait qu'on ait rien entendu? Ni les coups de balles, ni les explosions, pas même les effondrements..."dis-je en m'adossant au mur près de la [c/c].
-"aucune idée. Bon, moi je reste içi pour l'après-midi, et toi?"
-"bien sûr que je reste."
-"alors tu ferais mieux de soigner tes mains, ça risquerais de s'infecter sinon."
-"et toi tu ferais mieux de te changer. Déja que tu ressembles à une merde en temps normal, là t'as l'air de sortir tout droit d'un film sur la deuxième guerre mondiale."
-"tu peux parler. T'es en un état pire que le mien."
C'était complétement faux. Je n'étais blessé qu'aux poings et mes vêtements -si on faisait abstraction à la poussière et aux traces de sang- étaient presques intactes. Par contre, elle avait les deux genoux écorchés, son jean noir était déchiré et elle grelotait sous sa chemise blanche devenue rouge. [t/p] avait dû perdre sa jacket lors de notre descente en enfer.
-"tiens."dis-je enlevant mon blouson et le mettant sur ses épaules, "je me fous un peu du fait que tu attrapes froid, mais si les enfants se réveillent, il voudront te voir. Et pas question que tu leurs refile tes microbes. Déjà que t'es vraiment sale."
-"très charmant Ackerman. T'es toujours aussi agréable?"
-"ça ne te regarde pas."
Après un moment d'hésitation, je lui pose la question qui me brulait les lévres.
-"comment t'es fait pour les convaincre de prendre Isabel et Furlan en charge?"
-"ça ne te regarde pas."
Elle me lance un sourire en coin alors que je l'insulte ouvertement. Après tout ce qui s'est passé lors des deux dernières heures, j'avais bien besoin que quelqu'un me remonte le moral.
J'en ai eu besoin toute ma vie.
~Caporal Neko
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro