Chapitre~1~
Pdv reader
Je me suis retourné lentement, mon regard d'habitude pétillant est devenu noir de colère. Moi qui avait souvent un air refermé, c'était pire maintenant.
-"qu'est-ce que tu viens de dire au juste?" Lui lançais-je d'un ton glaçant.
-"je t'ai demandé ton prix, t'inquiète ça te fera de la pub vu que tout le monde nous entend!"
-"non, avant ça"
-"que ton père est un dealer et ta mère une prostitué?"
J'avançai vers lui d'un pas lent mais certains, rompant au fil des secondes les mètres qui nous séparait, jusqu'à être devant lui. Je ne pris pas la peine de calculer mon coup et envoyai sa tête valser grâce à une claque monumentale qui avait résonnu dans tout le bahut.
-"ne t'avises jamais de parler de mes parents comme ça, en fait, ne t'avises jamais de parler d'eux tout court."
Sur ces paroles je me retournai et m'avançai vers la sortie pour quitter l'enceinte du lycée. Je ressentais un énorme vide à l'instant, et après deux heures de marche, mes pas me gidèrent vers le cimetière. J'en connaissais les allées par coeur maintenant, après 7ans, cet endroit n'a plus de secret pour moi. Je m'enfonçais de plus en plus jusqu'a atteindre les tombes de mes parents, l'une à côté de l'autre. Après m'être assise à même le sol entre les deux, je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps, larmes qui finisait par s'écraser sur le sol sec.
La nuit commençait déjà à tomber quand j'avais atteint mon lieu de travail: un café-restaurant que j'ai hérité de mes parents, simple et décoré à la française, les gens du quartier en raffolait, surtout du petit salon de thé duplexé au batiment principal, mais qui n'ouvrait que le week-end. Mon service commençait à 21h et vu que j'habitais au premier étage, je continuais jusqu'à tard dans la nuit, mais bon ça, personne à part les autres employés ne le savait. J'entrai et saluai Mr.sentaro, un viel homme retraité qui gère un orphelinat du coin et qui s'occupe du restaurant durant mon absence vu qu'il habite au deuxième étage. Je le connais depuis la mort de mes parents et je le considère comme un grand père pour moi.
-"hey, le vieux! T'es toujours pas mort?" lui disais-je en posant mon sac sur le comptoir.
-"On dirait bien que tu devras me supporter un peu plus." il me donna une petite tape sur l'épaule puis pris un air sérieux "qu'est-ce qui est arrivé [t/p]? Tu as les yeux bouffis et j'ai reçu des appels de l'orphelinat, de l'animalerie et de toute la cavalerie disant que tu t'es absentée aujourd'hui. Ils s'inquiétaient tu sais, et moi aussi."
-"disons que ce premier jour ne s'est pas passé comme prévu, et ne t'inquiètes pas le vieux, je n'étais juste pas d'humeur. Au lieu de faire attention à moi, tu devrais d'occuper de toi même, ta santé se dégrade et tu continues de refuser d'aller voir le docteur."
-"figures-toi que j'y suis allé aujourd'hui. J'ai passé quelques tests et j'aurais les résultats dans quelques jours" me répondit-il en affichant un sourire enfantin dont il a le secret.
-"tant mieux, bon, je vais aux cuisines, auruo et erd ne sont pas là?" Le questionnais-je en me débarassant de mon manteau.
-"si, si, même gunther est arrivé, ils sont juste partis déchargés quelques caisses"
La petite cloche de l'entrée retentit laissant apparaître les silhouettes des trois serveurs, tous des hommes, l'un blond et l'autre brun tandis que le dernier avait des cheveux cendrés. Ils me saluèrent et commençèrent et acceuillir les clients alors que je rejoignais petra, la seule autre femme du staff qui m'acompagnait dans les cuisines et les commandes commençèrent déjà à fuser de tout les sens.
Après cinq heures de travail acharné, je fermai finalement la porte avant de raccompagner Mr.senro à son étage et de saluer le reste des membres du staff qui rejoignaient leurs étages respectifs. Dans cet immeuble, nous sommes une seule et grande famille, j'habitais au premier seule alors que le vieux vivait au deuxième. Erd et gunther était en colocation au troisième et petra et auruo avait acheter un appartement du deuxième avec l'aide de leurs parents vu que les deux amoureux sont émancipés. Les six appartement restants était encore vides en attente d'achetteurs.
Mais à part le vieux, je n'étais pas vraiment proche de mes voisins, enfin comment dire, c'était plus que de simples amis, je les considérais comme des membres de ma famille, mais j'avais peur qu'ils ne me voient pas comme ça. En fait, depuis leur venue le premier jour, ils étaient ensemble, un groupe soudé tel les doigts de la main, et je n'avais pas assez de courage pour m'imposer dans ce groupe, de peur de me faire rejeter. C'est sur ces pensées que je suis tombée dans les bras de Morphée.
Le lendemain, je m'étais réveillée à l'aube vu qu'aujourd'hui, j'allais partir voir le club de football pour demander de les rejoindre, et que c'était fort possible qu'on me fasse passer un test pour voir l'étendue de mes capacités. J'avais enfilé une brassière de sport [c/f] et un short [a/c] ainsi que mes baskets [c/f], puis j'avais pris mes écouteurs et mon baladeur avant de prendre un maillot de foot au cas où j'aurais froid en plus d'une bouteille d'eau et d'une serviette. Je me mis ensuite en route vers le terrain de sport.
Le terrain de notre ville était l'un des plus petits du pays et n'était pas bien placé, alors pour ne plus avoir à verser d'énormes sommes d'argent pour s'occuper d'un endroit peu fréquenté, les autorités annoncèrent sa fermeture. J'avais quand même trouvé un moyen d'y accéder en secret et depuis, c'était mon petit coin à moi. Vu que je le fréquente depuis quatre ans déjà, j'avais déjà eu l'occasion de l'entretenir un peu, on peut dire que mes parents m'avait laissé une petite fortune à leurs morts.. J'avais même aménagé une chambre dans les vestiaires, mais la plupart de l'argent versé servait à s'occuper de la pelouse.
Je me mit à faire des tours de terrain pendant une demi-heure puis j'enchaînai avec divers échauffements avant de prendre une petite pause puis de m'entaîner aux dribles. Au final, je tirai plusieurs buts de diférents angles avant de remarquer que c'était sept heures du matin et que je devais être au lycée dans une heure. Je pris le chemain de la maison et me changeai rapidement avant de prendre mon skate et de me diriger au lycée.
Devant portail, un attroupement d'éléves s'était formé autour de ce qui semblait être une bagarre. Par pur curiosité, je m'étais rapproché pour découvrir deux garçons se tennant par le col, l'un brun aux yeux émeraudes et l'autre avec une tête de cheval, puis derrière eux, une fille aux airs asiatiques qui les fixait sans réagir, mais qui parraîssait quand même sur ses gardes. Le cheval voulut jeter son sac sur l'autre mais le ratta royalement, et le sac continua sa trajectoire quelque part sans que personne n'y fasse attention et alors que je m'apprêtais à partir, une voix retentit.
-"qui est le gamin qui a osé jeter ça sur moi?"
Ohayo!
Comment vont mes petits nekos?
Voici le premier chapitre de mon nouveau levixreader! J'ai tenté un nouveau style d'écriture pour les dialogues, vous m'en direz des nouvelles! Bref, dîtes moi tout!
~caporal neko
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