Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chae Hyungwon.

Chapitre 22.

J'ai prétendu ne pas aller bien, je ne voulais pas y aller aujourd'hui, je devais tout faire pour que mon père sache. Il fallait qu'il soit au courant de ce que faisait ma mère, Elle ne le mérite pas.

Je n'ai jamais ressenti une telle appréhension, normalement je suis celui qui est sûr de lui, je sais ce qu'il se passera, je sais à quoi m'attendre des autres. Cependant, maintenant, nous parlons de ma famille, de mon père et de ma mère. Je n'ai jamais voulu avoir de frère ou de sœur, j'étais bien seul, j'avais mes parents et ma vie paraissait plus belle. Ma mère a tout gâché, elle gâche toujours tout, elle gâchera la vie de mon père et la mienne tout simplement car elle n'aura pas su se contenter de l'amour de mon père. J'ai peur. Mon cœur bat tellement, trop fort pour que je puisse penser à de correctes paroles, je ne sais pas comment lui dire, je ne sais pas s'il me croira. Le seul moyen est d'avoir des preuves, n'est-ce pas ? Sans que je ne puisse réellement le vouloir, un demi sourire se forme sur mes lèvres, je sais ce que je vais faire. J'aurais des preuves, je n'aurais qu'à lui montrer. Nous sommes obligés de passer par là si je veux que tout soit réglé. Hosoek m'a dit que tout les problèmes avait des solutions, donc voici la mienne, je le crois.

C'est en enfouissant mon dégoût au fond de mon estomac que je toque à la porte de notre voisin, qui m'avait pourtant l'air d'un homme franc. Il m'ouvre rapidement et me sourit, je retiens une grimace et finit par lui sourire en retour, lui serrant la main. Il mériterait sûrement que je lui fasse vivre un enfer pour faire une telle chose à mon père, lui qui agit aussi aimablement devant lui sans aucun remord. J'ai toujours eut réponse à tout, vraiment, et je pense que ce n'est que cette fois-ci que cela a mis si longtemps à venir. Je ne voulais pas le faire, je ne voulais pas assumer tout cela, j'avais peur tout simplement. Je ne voulais pas faire souffrir mon père, il ne mérite pas ça, mais il mérite de trouver une vraie femme qui n'aimera que lui.

_ Bonjour Hyungwon, que puis-je faire pour toi ?

Son sourire me donne envie de vomir, il me donne envie de l'enterrer au fond de son joli jardin. Il ne mérite vraiment pas que je joue la comédie.

_ Ma mère voudrait vous voir, elle voulait vous offrir un café étant donné que vous lui avez offert vos magnifiques roses.

Je sais que je ne contrôle pas le sarcasme dans ma voix, que cela sonne bien plus haineux que cela aurait dû l'être, mais je ne peux me contrôler. Il semble réfléchir un instant, puis un sourire bien plus laid que le précédent prend place sur mon visage, il pense certainement que ma mère lui donne simplement rendez-vous pour une partie de jambe en l'air. Je ne perd pas mon sourire, je commence à être sûr de moi, je suis seulement sûr de moi. Comment est-ce que je sais pour le bouquet de roses ? Mon père s'est absenté deux jours, la première journée, notre voisin est venu voir s'il nous n'avions pas du sel pour ses pâtes. Il est aussi stupide que toutes les personnes qui sont dans ce stupide établissement, il me dégoûte tellement. Le deuxième jours, des roses rouges symbolisant sans doute leur amour sont apparu devant le seuil de la maison, une petite carte accrochée. Ma mère avait un sourire niais, un sourire que mon père ne pouvait plus lui faire tenir. Je savais de qui il venait, elle ne sait pas non plus cacher les preuves.

_ Tu peux lui dire que je viens tout de suite, merci Hyungwon.

_ C'est avec plaisir monsieur.

_ Tu peux m'appeler par mon prénom voyons, nous ne sommes pas des inconnus, rigolait-il.

Je lui est seulement tourné le dos, je ne pense pas que je pourrais faire semblant de rigoler, ni de sourire plus longtemps face à une telle personne. Je respire doucement tandis que je marche jusqu'à chez moi, me gardant de crier, de tout envoyer en l'air, j'ai peur maintenant. Je suis sûr de moi, tellement sûr de moi, mais j'ai peur, j'ai tellement peur. Mon père doit normalement rentrer dans quelques heures de son voyage d'une semaine. Je peux exactement dire que ma mère et le voisin se sont vu chaque jours pour ne faire je ne sais quoi. Il laisse parfois son foulard, sa vieille odeur de parfum dans toute la maison, une rose fanée qui gâchait la beauté de son jardin ou encore un caleçon dans la panier à linge quand mon père n'est pas là depuis quelques temps. Est-ce qu'ils savent ce qu'ils font ? Ils sont tellement stupides. Je rentre chez moi, sachant que l'homme devrait arriver dans pas moins de dix minutes, je ne prend pas la peine de faire signe de vie à ma mère et monte dans ma chambre. Elle lui dira qu'elle ne m'a pas vu rentrer, qu'ils ont tout le temps devant eux, et je suppose que je n'aurais plus qu'à m'asseoir dans l'escalier pour prendre des photos.

Comme prévu, le voisin entre dans la maison, il chuchote presque. Un sourire victorieux prend place sur mon visage quand je l'entend parler plus fort, elle n'est plus ma mère. Elle n'est définitivement plus rien pour moi et elle ne sera bientôt plus rien non plus pour mon père. Je regarde l'heure, il devrait arriver dans plus de cinq heures. Je descend sans faire de bruit sur les premières marches de l'escalier qui donne une vue sur la moitié du salon et directement sur le fauteuil où ils ont dû le faire plus d'une fois maintenant. Mon portable en main, je vois les choses prendre un tournant dégoûtant, je ravale doucement ma haine et prend une photo ou deux. Je pense qu'ils sont partis pour au moins une ou deux heures. Elle a beau tromper mon père, cet homme ne la satisfait pas non plus, elle à un visage exprimant juste du désir, elle ne ressent aucun plaisir avec lui, c'est idiot. A quoi ça sert ? Si elle veut seulement se sentir encore voulu, qu'elle reste fidèle, mon père aurait toujours voulu d'elle.

Après avoir un nombre incalculable de photos, je remonte dans ma chambre et ferme la porte derrière moi, la fermant à clé. Je ne veux que personne ne rentre dans ma chambre, je ne cache rien, mais je préfère que cela soit seulement pour moi, cet endroit est le seul où je me sens bien. Mon cœur bat vite, tout va vite se passer, je le sais. Je me sens mal, peut-être que Hosoek s'attendait à me voir aujourd'hui ? Peut-être qu'il aurait voulu que je l'attende quelque part dans l'établissement ? Je soupire et j'entends alors un cri, et je sais d'où il vient, je n'ai jamais ressenti autant de mal et de dégoût à la fois. Je déteste ma mère, plus que tout au monde. Je vais devant ma fenêtre, attendant je ne sais quoi, certainement l'arrivée de mon père. Et étonnement, elle se fait plus rapidement que prévu. Il a au moins deux, voir trois heures d'avance, un sourire se forme sur mon visage, le même que le sien quand il sort de sa voiture alors que j'entends un deuxième cris, et pas un de plaisir, plutôt de peur.

Je sors de ma chambre, mon portable en main, descend les escaliers pour voir le voisin et ma mère s'habiller en vitesse. Son visage se décompose quand elle me voit et celui du voisin devient encore plus laid qu'avant, tandis que je leur souris comme je sais le faire.

_ On dirait que papa est rentré plus tôt, fis-je en souriant.

_ Hyungwon ne-

_ Ne dit rien à ton père ? Imitais-je. Je ne vais rien lui dire, il n'aura qu'à vous voir pour comprendre.

Le salon est plongé dans un silence de mort, les deux n'ont pas osés bouger, ils sont encore à moitié nus et j'ai envie de rigoler. Mon père ouvre la porte et je l'entends poser sa valise, enlever son manteau et son soupire habituel quand il rentre et qu'il ne veut qu'une chose, retrouver sa famille. Mon sourire se fane, il pense sûrement pouvoir rentrer et passer un bon repas en famille, mais l'on dirait bien que deux intrus sont maintenant parmi nous. Je le vois alors entrer dans le salon et son regard se pose directement sur le voisin, torse nu avec son pantalon ouvert et ma mère presque habillé. Mon cœur se serre, je sais que je veux qu'il le découvre, mais rien que maintenant, j'entends son cœur battre plus vite, être brisé. Il ouvre la bouche, puis la referme, il ne dit rien. Son regard vacille entre les deux personnes qui sont devant moi, puis moi-même. Je ne souris plus, je ne fais rien, je n'ai plus confiance en moi, j'ai totalement peur, je suis pétrifié par son regard. Il a toujours été mon modèle, le genre d'homme à ne pas faire montrer ce qu'il ressent, ses yeux sombres sont d'habitude indéchiffrable.

Mais savez-vous ce que je vois maintenant ?

Rien du tout, il n'y a rien du tout.

L'indéchiffrable chez nous, c'est quelque chose que je comprends, nous avons seulement des yeux sombres que nous regardons simplement. Il y a quelque chose sans y avoir quelque chose. Cependant, quand il n'y a rien, c'est sûrement bien plus grave que l'on pourrait le penser. Je sais qu'il veut parler, qu'il veut demander ce qu'il se passe, mais il reste tout simplement bouche-bée. Je suppose que mes photos ne serviront à rien. Son poing se sert, tout semble figé dans le temps, les respirations sont rapides, mon père est un homme qui impose le respect, il m'a appris à rester impassible devant la douleur, il m'a appris à devenir plus fort. Je ne peux pas dire que cela n'est servit à rien, aujourd'hui, je lui montre que tout ce qu'il m'a appris m'a permis de découvrir Hoseok, de découvrir qu'il mérite toute la vérité, tout mon respect, mais certainement pas ce qu'il lui sert de femme. Il prend son souffle, il s'apprête à parler et je sais que cela sera sans appel. Ma mère a franchit une limite, personne ne trahit sa propre famille, personne ne trahit la personne que l'on aime, ou du moins que l'on a aimé.

_ Sors de chez moi.

Son ton est froid, son ton est tout simplement celui que j'ai attendu, celui que j'ai imaginé durant tout ce temps. Je n'ai pas peur, je sais ce qu'il se passera ensuite. Ma mère tente de parler, mais il l'a coupe, il n'est certainement pas d'humeur à parler avec une femme qui ne se respecte même pas. Je m'empêche de sourire, je trouve mon père impressionnant, même si je sais que maintenant, il est détruit.

_ Tes affaires doivent être dehors dans moins d'une heure, s'il faut je t'aiderais.

Mon cœur se calme étrangement, j'ai attendu ça depuis tellement de temps que je n'arrive pas a y croire. Le voisin semble trembler et ma mère est au bord des larmes, pourquoi d'ailleurs ? Est-ce qu'elle s'en veut ? Je ne peux cette fois m'empêcher de sourire, un peu, comment peut-elle être aussi stupide ? Il fallait certainement y penser avant de se mettre à pleurer, elle est tout simplement pitoyable. Mon père s'en rend d'ailleurs compte et son regard le prouve, je vois maintenant un peu plus que rien, et cela me rassure quelque peu, il n'est pas totalement anéantie, pour l'instant. Ma mère, ou du moins mon ancienne mère, tente de prendre mon père dans ses bras, mais il l'a repousse, il est dégoûté, complètement et je le comprends. Elle pleure, elle crie, elle veut qu'on l'écoute, le voisin ne semble pas réellement savoir quoi faire et reste debout comme un imbécile.

_ Hyungwon, mon fils, dit quelque chose.

Cette fois-ci, je rigole, je rigole vraiment et tout les regards se pose sur moi. Tout devient pitoyable et je suppose que je veux que mon père ne se détruise pas pour une telle femme, même si elle est celle qui m'a mis au monde.

_ Qu'est-ce que tu veux que je lui dise ? Que cela dure depuis très longtemps ? Que tu profites de chacun de ses voyages pour appeler le voisin ? Tu veux que je lui dise quoi ?

_ Hyungwon-

_ Je ne vois pas ce que tu fais encore ici, coupe mon père. Il ne te reste plus que quarante minutes.

Tout est arrivé, et je n'ai plus peur, j'ai confiance en moi, mon père me fait confiance et j'ai confiance en lui. C'est donc en pleurs et en suppliant mon père que ma mère part avec deux valises en main. Elle paraît minable, elle me fait littéralement pitié. On pourrait me penser sans cœur, mais a-t-elle eut un cœur pendant qu'elle couchait avec un autre homme que mon père ? J'en doute sincèrement.

La maison semble maintenant vide, il ne reste plus que mon père et moi.

Nous nous installons dans la cuisine et sortons ce que nous avons dans nos placards pour manger. Mon père ne me dira pas ce qu'il ressent, je le sais, il gardera ça pour lui, il pleurera au travail dans son grand bureau plutôt que devant moi, je le sais et je suis d'accord. Je ne pleurerai pas, je ne lui demanderai rien, je veux seulement qu'il ne s'en veuille pas pour une femme comme elle, je ne veux pas qu'il se détruite pour elle.

_ Ne travail pas trop dur, dis-je en prenant du pain.

_ Ne t'en fais pas.

_ Si, je sais que tu travaillera beaucoup et plus longtemps.

Il me regarda, et je pu apercevoir un faible sourire, il est mal, mais je ne peux rien faire, seulement essayer de me comporter comme un fils.

_ Ne t'inquiètes pas Hyungwon.

Bien sûr que je m'inquiète, il ne m'écoute jamais.

_ Fais le pour moi papa.

_ Mais-

_ Je sais que c'est dur d'avoir mal, de se rendre compte que l'on n'avait pas raison, que l'on pensait quelque chose de faux. Je sais ce que l'on ressent papa, je le ressent tout les jours. Je sais aussi que tu vas mal et que tu ne diras rien, tu es mon père, je suis ton fils, je le sais et je ne t'en veux pas pour ça.

Je pensais seulement que l'amour était stupide, que cela ne servirait jamais à rien.

_ Prends soin de toi papa, pour moi.

Mais j'ai besoin de quelqu'un, j'ai besoin de mon père, j'ai besoin qu'une personne veuille de moi.

_ Je le ferais.

Je veux qu'il m'attende encore un peu.

_

salut, salut les gens! nous nous retrouvons!

alors ce chapitre? un peu rythmé quand même. je pense que je suis mal pour les problèmes de familles, ça fait genre un peu ballec, mais je voulais vraiment qu'on voit à quel point son père et hyungwon lui-même ne sont pas commun. qu'ils ont leur propre façon de voir les choses et de ressentir les choses. voilà, voilà...

qu'en avez-vous pensé? du petit plan de hyungwon? de son père et de sa mère? et de la fin? est-ce que hyungwon a enfin compris ce qu'il veut?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro