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Chapitre 14

Hayden se retourne et nos regards se croisent. Nous nous figeons instantanément sur place. Je baisse les yeux et je remarque, qu'en effet, il porte l'uniforme du personnel du cinéma. C'est bizarre de le voir vêtu d'autre chose que de ses jeans et tee-shirts noirs. Travaille-t-il réellement ici ? Était-ce pour ça qu'on l'a croisé hier ici, tout seul ? L'étudiant de la même université dont parlait le gérant du cinéma hier, c'est lui ? 

Ce job était bien trop beau pour qu'il n'y ait pas un problème comme celui-là. Si j'avais su, j'aurai réfléchi à deux fois avant de me lancer tête baissée pour postuler à cet emploi. Mais maintenant que c'est fait, je ne peux plus retourner en arrière. Visiblement, le destin se moque de moi. Je sens que mon job s'annonce beaucoup plus compliqué que prévu.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? me demande Hayden, toujours aussi surpris.

- J'ai besoin d'argent pour payer une partie de mes études, et toi ?

Je me sens tout de suite bête d'avoir posé la question. Il n'a pas de parents, il vit seul avec sa petite soeur à sa charge, évidemment qu'il doit travailler pour subvenir à ses besoins.

- Écoute moi Lana, tu gardes ça pour toi, je ne veux pas que le fait que je travaille ici s'ébruite à la fac, d'accord ?

- Pourquoi ça ne doit pas se savoir ?

- Fais ça pour me remercier de t'avoir sauvée la mise la dernière fois.

Je me rappelle l'événement lors de cette soirée où ça aurait pu mal se terminer si Hayden n'était pas intervenu. Je frissonne en repensant à ça. Je hoche la tête. Je lui dois bien ça après tout, je paie simplement ma dette envers lui, malgré le fait que je ne comprenne pas pourquoi il veut cacher cette information. A-t-il honte de devoir travailler pour vivre ? Je trouve ça plutôt admirable de sa part. Peu de personnes peuvent étudier, travailler et s'occuper d'un enfant en même temps. J'aimerai tellement apprendre à le connaître.

- Bon, visiblement tu vas travailler avec moi, alors on s'occupe du ménage de l'étage, il y a un film qui finit dans cinq minutes, va chercher un sac poubelle dans le local, je vais te montrer où jeter celui-là.

Il montre le sac rempli qu'il vient de changer. Je le suis silencieusement. Il me montre un conduit où je dois jeter les déchets qui débouche directement sur une benne à ordures à l'extérieur. Sur le chemin du retour, je prends un sac tandis qu'Hayden prend une balayette. 

Nous entrons dans la salle de cinéma vide. Nous avons dix minutes pour passer et nettoyer tous les rangs. Heureusement que les salles sont plus petites que dans les grands cinémas où j'avais l'habitude d'aller. Je ramasse à la main les pots de popcorn qui ont été laissés par certains spectateurs incivilisés, ainsi que des bouteilles en plastique ou des canettes de différentes boissons. Hayden se charge de ramasser les popcorns tomber au sol.

- Ça fait combien de temps que tu travailles ici ? je demande à mon nouveau collègue.

Hayden se relève d'entre les sièges et il me regarde en fronçant les sourcils, se demandant sûrement pour quelles raisons je peux bien poser cette question.

- Depuis que j'ai commencé la fac.

- Pourquoi tu as choisi de travailler dans un cinéma ?

- C'est à côté de chez moi.

Je tente de me remémorer où il habite mais je n'arrive pas à situer sa maison par rapport au cinéma. Puis le souvenir de l'avoir embrassé ce soir là me revient en mémoire et je me sens rougir alors je plonge entre deux rangées de fauteuils, faisant semblant de ramasser un pot par terre.

- Je suis passé dans cette rangée tout à l'heure, il n'y a pas de détritus, se moque Hayden.

- Tu as simplement mal vu ! je réplique.

Je l'entends ricaner face à ma remarque. Je me relève et je finis les dernières rangées, je vérifie que les poubelles ne sont pas remplies puis nous sortons huit minutes et trente-sept secondes après y être rentrés. Mission accomplie. 

Les salles à nettoyer s'enchaînent plus rapidement lorsque la soirée arrive. On forme un binôme plutôt efficace Hayden et moi, beaucoup plus que je ne l'aurais cru. De plus, il ne s'est pas encore montré désagréable, ce qui doit être un énorme effort pour lui. 

On a cinq minutes de pause avant la fin du nouveau film d'action que j'ai vu avec Kyle, Chelsea et Alec hier. On se pose dans la salle de repos, le temps de souffler un peu.

Alors que je m'assois, je sors mon téléphone de ma poche et je remarque une notification d'un numéro inconnu. Je déverrouille l'écran pour lire le message.

- C'était sympa cette journée ensemble, j'espère qu'on aura l'occasion de se revoir. Léo. Mais c'est qu'elle a une touche la vierge.

- Qui t'a autorisé à lire mes messages ? je m'exclame en me retournant pour faire face à Hayden.

- Tu sais draguer, toi ? demande sarcastiquement mon nouveau collègue.

Je lui lance un regard noir, si un regard pouvait tuer, je l'aurai tué à ce moment-là sur le champ.

- T'as déjà flirté ? continue-t-il à me lancer des piques.

- Ça ne te regarde pas. Le nettoyage ne va pas se faire tout seul, j'ajoute en me levant pour me diriger vers notre nouvelle salle à ranger.

J'entends Hayden ricaner et me suivre lorsque je sors de la pièce.

- Tu l'as rencontré pendant la journée d'intégration, aujourd'hui ? me demande Hayden sans une once de moquerie cette fois-ci.

- Pourquoi tu veux savoir ?

- Je demandais ça comme ça, me répond-il en haussant les épaules.

- C'était mon partenaire de la journée, il était triste que je le laisse tomber pour la fin de journée.

- Et toi, tu l'es ?

Je le regarde pour savoir où il veut en venir. Mais il est en train de ramasser des popcorns par terre alors je ne peux pas voir l'expression de son visage.

- Je suis triste de ne pas pouvoir assister au feu de joie. C'est un grand événement auquel je rêve d'assister depuis longtemps, comme dans Grease, le comédie musicale. Mais je ne pourrais pas y aller cette année. Ça aurait marqué l'entrée à la fac.

Je me redresse après avoir ramassé une canette oubliée sur le sol et je croise le regard d'Hayden. Je n'arrive pas à décrypter ce à quoi il pense. On se regarde pendant quelques secondes avant qu'il détourne les yeux et dise :

- Tu pourras toujours y participer l'année prochaine si ça te tient tant à coeur.

- Ce ne sera pas pareil, je voulais faire ça en tant que nouvelle étudiante.

Nous finissons notre soirée quelques heures plus tard, à vingt-trois heures. Je retourne aux vestiaires et je me change, plaçant mon nouvel uniforme dans le casier. Il faudra que je pense à ramener un cadenas demain. J'ai une faim de loup, je n'ai rien avalé depuis le déjeuner et le sandwich que j'ai mangé a fini d'être digéré depuis plusieurs heures maintenant. J'achèterai à manger en rentrant puis j'étudierai un chapitre ou deux avant d'aller me coucher. Lorsque je sors des vestiaires pour filles, je vois Hayden adossé sur le mur d'en face.

- Je sais que les filles sont longues à se préparer mais t'aurais pu faire un effort pour te dépêcher.

J'ouvre grand les yeux. Était-il en train de m'attendre ? Qu'est-ce qu'il me veut ?

- Tu n'as rien de prévu pour ce soir ? me demande Hayden. De toute façon, si tu as prévu quelque chose, annule le, on passe la soirée ensemble.

Je le regarde incrédule. Qu'est-ce qu'il raconte ? Il a pris un coup sur la tête ?

- Tu te sens bien ? je demande finalement après quelques secondes de silence.

- Parfaitement, on y va ?

Je reste figée sur place quelques instants avant de marcher dans sa direction et de le suivre jusqu'à la sortie.

- Tu m'amènes où ?

- Déjà, manger, je pourrais avaler un éléphant, on prendra à emporter, on a moins d'une heure. J'ai envie de thaï, ça te va ?

Je hoche la tête et je le vois sortir des clés de voiture pour en déverrouiller une au loin. Il faudrait que je m'en achète une d'occasion dès que j'aurai assez d'argent. Je m'installe sur le siège passager et Hayden démarre. Je ne peux m'empêcher de le dévisager alors qu'il conduit. Qu'est-ce qui lui prend tout à coup ? Il veut passer la soirée avec moi en mangeant puis en allant je ne sais où. Qu'est-ce qu'il compte faire ?

- Tu peux arrêter de me fixer, ça me déconcentre, plaisante Hayden.

Je détourne instantanément le regard et je me sens rougir. Hayden s'arrête quelques minutes plus tard en me demandant d'attendre. Il a stationné devant une petite épicerie. Je me demande d'abord ce qu'il va faire dans cet endroit à une heure pareille puis je me dis qu'il a peut-être plus de shampoing chez lui. 

Je ne peux m'empêcher de me triturer l'esprit sur ses intentions. Sauf que je ne trouve aucune réponse acceptable, seulement des questions sans réponse alors c'est le bazar dans mon esprit. 

Je le revois venir avec un sac plastique. Il a vraiment une démarche élancée, et j'adore le fait qu'il soit tout vêtu de noir, ça fait ressortir ses yeux bleus parmi toute cette noirceur. Il dépose le sac dans le coffre puis il reprend sa place et cette fois nous allons chercher à manger.

Après avoir acheté la nourriture, dont l'odeur me fait monter l'eau à la bouche, Hayden se gare sur le parking du campus. Pourquoi me ramène-t-il ici ? Il ne voulait pas sortir ? Je crois que je n'arriverai jamais à saisir cet homme. Il prend le sac dans le coffre tandis qu'il me charge de porter celui contenant la nourriture puis je lui emboîte le pas. Nous n'allons pas vers la résidence universitaire mais vers un terrain fait de terre qui sert au club de pétanque ou quelque chose dans le style.

En arrivant, je vois les restes des morceaux en bois qui ont servi pour le feu de joie de vingt-heures. Il n'y a plus personne. Tout le monde a du partir à la soirée à la fraternité. Hayden déplace un bout de bois non brûlé pour nous faire un banc dans un coin puis il prend des branches ayant résistées aux flammes pour faire une sorte de feu de camp et il l'allume sous mes yeux incrédules. Que fait-il ? Il se tourne vers moi et me sourit.

- Le feu de joie c'est important la première année, alors je t'en fais un. Il n'est pas de la même taille, il n'y a pas tout l'ambiance et tout mais l'idée est là.

Des larmes me coulent le long des joues. Je suis assez émotive et cette attention me touche particulièrement. Surtout que je n'aurais jamais cru ça de sa part. C'est vraiment adorable.

- Tu pleures ? Je sais que je ne suis pas la meilleure compagnie pour toi, si tu veux on peut appeler Chelsea ou Kyle, ou alors je te ramène à ta chambre si tu préfères.

Je le serre dans mes bras et je le sens se figer sous mon étreinte. Il ne me rend pas mon câlin mais je m'en fiche, j'ai besoin d'extérioriser ce que je ressens à cet instant présent. Hayden se racle la gorge et je le défais de mon emprise.

- On peut manger maintenant ? 

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