Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 2

Il nous a fallu une journée entière pour arriver à Springfield. J'ai vraiment été soulager en voyant le panneau de bienvenue ! Mais d'un autre côté, j'ai la boule au ventre ... Quand nous sommes parties Lexi et moi, nous avons abandonner tout ce que nous avions. Nous n'avions, certes, pas grand chose. Mais nous avions tout de même des amis que nous avons laisser derrière nous et à qui nous n'avons donner aucune nouvelles depuis trois ans. Et on va devoir leur faire face maintenant. On aurait pu croire que nous passerions inaperçu dans une ville comme Springfield. Mais non. Pas quand on porte McKenzie comme nom de famille. Le drame de notre famille est connu dans toute la ville. Tout le monde sait que nous sommes partie. Et revenir comme ça à l'improviste dans une ville, ça réveille les commères ! Donc, on va devoir faire face à ces quelques personnes que nous avons abandonné ici il y a trois ans. J'avoue, ça me fait un peu peur.

Je prend directement le chemin de l'appartement de Lexi, puisque le proprio, qui était à une époque un " ami " à elle ( comprenez plan cul ) lui a gentiment proposé de le garder au chaud pour elle au cas où elle reviendrait. Et heureusement qu'elle a accepter ! Je me gare correctement devant l'immeuble et nous descendons lentement de la voiture. Mon regard se balade un peu partout. J'essaye de percevoir ne serais-ce qu'une petite différence dans cette ville entre maintenant et il y a trois ans mais je ne vois rien qui a changer. Tout est comme avant. Ça me désole.

- Boby, je vais chercher les clés de l'appartement. En attendant, va t'acheter un café au Ginni's. T'as la tête dans le cul là.

- Sympa, grommelais-je en verrouillant la voiture.

- Prend moi un café aussi en même temps !, me dit Lexi avant de s'engouffrer dans le bâtiment.

Je soupire et je me dirige vers un de mes endroits préféré à Springfield : le restaurant Ginni's. Lexi et moi nous sommes amie avec la gérante qui a donnée son nom à son restaurant. Ginnifer Tomson, surnommée Ginni, est une femme absolument adorable. Mais j'appréhende de la revoir ... Elle fait partie des personnes que j'ai abandonné ici ... J'espère qu'elle ne m'en voudra pas.

Lorsque j'arrive devant le restaurant à l'enseigne rose fuchsia, je prend une grande inspiration et je pousse la porte pour entrer. Tous les regards se posent sur moi. Certains sont glaciales, d'autres sont surpris. Mais l'incompréhension se lit sur chacun de leur visage. Le silence s'est fait dans le petit restaurant. Je tourne la tête vers le comptoir et j'aperçois Ginni qui le contourne, un grand sourire aux lèvres.

- Boby ?!, s'exclama t-elle joyeusement. Boby McKenzie, est-ce que c'est bien toi ?!

- C'est moi Ginni, répondis-je en souriant.

Elle me saute dans les bras et je lui rend son étreinte. Ses trois ans sans elle ont été long. Je m'en rend compte maintenant que je respire son parfum à la rose que j'aime tant. Nous nous lâchons et nous nous sourions.

- Mon dieu que tu as grandi !, déclara Ginni en posant ses mains sur mes joue. Tu es tellement belle !

Je souris en rougissant légèrement.Je parcours rapidement le restaurant du regard et une boule se forme au creux de mon ventre.

- Ça n'a pas changer ici, m'efforçais-je de dire en souriant.

- En effet, répondit Ginni. Viens t'asseoir ! Je vais te servir quelque chose.

Elle m'amène à une table vide et je prend place sur la banquette.

- Prépare moi un café s'il te plait, demandais-je en souriant.

- Tout de suite ma puce !, me répondit Ginni en notant ma commande sur son carnet.

Elle commence à marcher vers les cuisines mais elle s'arrête avant d'ouvrir la porte.

- Boby ?

- Humm ?

- Tu m'as vraiment manquer, me dit-elle avant de pousser les portes de la cuisine.

Je souris bêtement en pensant qu'elle aussi elle m'a manquer. Je reporte ensuite mon attention sur le restaurant. Comme je l'ai dis plus tôt, rien n'a changer. Et tout me rappelle mes parents ou Brody. Je remarque rapidement que Ginni m'a amener à la table que je prenais toujours avec Brody. Je sais que c'est cette table parce que Brody et moi nous avons gravés nos prénoms avec la clé de notre maison sur le petit espace de mur présent sous la grande fenêtre. Je repasse les lettres du prénom de mon frère avec mes doigts en me remémorant chaque moment que j'ai passé avec lui avant sa mort. Brody me manque chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Il était mon exemple dans la vie, mon confident, mon meilleur ami. Je pouvais tout lui dire et d'ailleurs , c'est souvent quand nous étions assis à cette table que je lui parlais de mes petits problèmes. Je souris en me rappelant de la fois où j'avais dis à Brody que plus tard, je voudrais être caissière au supermarché parce que j'adorais les machines pour ranger les sous et que toutes mes copines voulaient aussi faire ce métier. Il avait tellement ris qu'il s'était étouffé avec son pancake ! Je me souviens aussi que cette réaction m'avait vraiment laisser perplexe : quand mes copines me racontaient que leur frère les sermonnaient en leur rappelant que caissière n'est pas vraiment le bon métier à choisir, moi je leur racontais que mon frère m'avait ris au nez en me disant que je serais la plus belle caissière qui est exister sur terre !

La porte de la cuisine s'ouvrant brusquement et le claquement des taons hauts de Ginni sur le sol me ramènent à la réalité.

- Tiens, voilà ton café, me dit Ginni en posant la tasse sur la table.

- Merci Gi.

Elle s'assoit face à moi après avoir enlever son tablier d'employée.

- Alors ?!, commença t-elle en se frottant les mains.

- Alors quoi ?

- Bah raconte ! Qu'est-ce que tu as fais toutes ses années ?

" Oh bah écoute, ça fait trois ans que je chasse des créatures surnaturelles et que je recherche celle qui a tuer ma famille ! D'ailleurs c'est pour ça que je suis revenue ! "

Non, je me vois très mal lui dire ça ! Je vais opté pour plus simple.

- Lexi et moi nous avons parcouru l'Amérique, répondis-je simplement en avalant une gorgée de mon café. On avait besoin de s'évader, d'oublier un peu aussi.

Ginni hoche la tête en affichant son air " je comprend tout à fait ".

- Comment va Lexi ?, me demande t-elle finalement.

- Elle va bien. Elle va sûrement passer dans la soirée.

- J'ai vraiment hâte de la revoir, elle aussi elle m'a manqué.

Lexi et Ginni sont comme des sœurs. Elles se connaissent depuis qu'elles ont cinq ans. Elles ont d'ailleurs le même âge : vingt-sept ans. Elles se ressemblent énormément. Seulement mentalement. Physiquement, il y a quelques différences : Lexi a les cheveux châtains avec quelques mèches blondes, Ginni est brune. Lexi est assez bronzée, Ginni ne l'ai pas vraiment. Lexi a les yeux verts-chocolatés, Ginni a les yeux bleus. C'est vrai qu'elles ont un corps assez similaire puisqu'elles passaient leur temps à s'échanger des vêtements ! Enfin, quand elles pouvaient : Ginni a un style très particulier. Elle vient quand même travailler en talons hauts et en minis jupes ! Il lui arrive aussi parfois de se faire des mèches de couleurs, la plupart du temps rouge, si mes souvenirs sont exacts. Certains peuvent la jugés en la traitant de prostituée ou autres mots ridicules dans le genre. Mais tant qu'on ne la connait pas, on ne peut rien affirmer sur elle. C'est ce que Lexi essayait de lui faire comprendre quand Ginni se sentait mal vis-à-vis des insultes. Tout cela pour dire qu'elles se considèrent comme des sœurs. Elles ont fait les quatre-cent coups ensemble ! Ça a vraiment fait mal à Lexi de la laisser à Springfield quand nous sommes parties.

- Qu'est-ce qui vous ramènes en ville Lexi et toi ?, demande soudain Ginni.

" Un monstre ! Sûrement celui qui a tuer ma famille et qui a eut l'imbécilité de revenir ici ! "

Encore une fois, je ne peux dire cela ! Enfin, pas de cette manière.

- En regardant les infos hier j'ai appris pour la série de meurtre, l'informais-je calmement. Lexi et moi on a voulu s'assurer que nous n'avions pas perdu d'autres personnes importantes à nos yeux ...

Dans un sens, ce que je dis n'est pas faux. On a toutes les deux espérées silencieusement que nos amis aillent bien. Ginni baisse la tête et je vois ses yeux devenir de plus en plus brillant. C'est pas bon du tout ça ...

- Alors ... tu ... Tu ne connais pas les noms des victimes ?, me demande t-elle soudain.

- Non, le reportage que j'ai regardé ne l'a pas précisé et j'ai pas eu le temps d'aller regarder sur le net. Ginni, ça va ?

- Il y a eut neuf victimes, me dit-elle en essayant de retenir ses larmes. Tu en connais trois sur les neuf. Deux d'entre eux sont des anciens camarades de classe à toi. Kieran Seattleby et Amy Rodriguez.

J'avale difficilement ma salive. Je me souviens d'eux. Kieran et moi avons fait un devoir de sciences ensemble, en primaire. J'avais peur des araignées à cette époque et je me souviens que lorsque j'avais été chez Kieran pour faire le devoir, il m'avait annoncer calmement qu'il en possédait une apprivoisée et qu'elle se promenait sûrement dans la maison. Je n'avais pas été sereine du tout ! Et puis, nous traînions souvent ensemble dans les rues de Springfield après les cours. Il habitait deux maisons à côté de la mienne. C'était un garçon bien.

Quant à Amy, je me souviens d'elle parce qu'elle aidait toujours les élèves en difficultés. Elle était très intelligente et d'ailleurs, elle m'aidait très souvent à faire mes devoirs de mathématiques. On venait quotidiennement les faire au Ginni's en plus. Et après avoir bosser, nous mangions des cookies jusqu'à en avoir mal au ventre ! Ça m'attriste énormément que se soit tombé sur eux mais j'essaye de rester neutre.

- Qui est la troisième personne Ginni ?, demandais-je soudainement.

Ginni laisse couler une larme sur sa joue et je sens que je ne vais pas du tout aimer la suite.

- C'est Jackson ..., déclare t-elle en essuyant sa larme.

J'ai l'impression qu'elle m'a planter un couteau dans le ventre. Ou pire : carrément un sabre. Je commence à légèrement trembler et je dois me faire violence pour ne pas pleurer. Jackson Keith, voilà son nom complet. Un homme bien. Un bon ami. Le grand amour de Lexi ... Elle l'a laisser ici il y a trois ans et chaque jour elle prononce son prénom pour ne pas l'oublier; bien que ce soit impossible, c'est une façon pour elle de se rassurer. Je serre mes poings et je fronce les sourcils, ce qui indique que je suis vraiment très en colère. Cette créature a commencé par tuer ma mère, mon frère, mon père qui est le frère de Lexi. Et maintenant elle tue même son grand amour ?! Je vais lui arracher la peau des fesses. Elle nous complique la tâche. Si Lexi apprend que Jackson est mort, elle va être anéantie et on ne pourra jamais attraper cette saloperie. Elle va encore filer. Je reprend une gorgée de café alors que Ginni sèche rapidement les quelques larmes qu'elle a versé et renfile son tablier.

- Il faut que j'y aille Boby, ma pause est terminée. J'espère te revoir bientôt, me dit-elle avec un sourire forcée.

Je lui souris également et elle retourne en cuisine. Je soupire, agacée par les dernières nouvelles que j'ai apprise, mais aussi à cause de tous les regards toujours posés sur moi.

- Quoi ?! Vous voulez ma photo peut-être ?!, finis-je par dire en me levant.

Tous les visages se détournent de moi et je souris de satisfaction. J'attrape ma tasse de café et je la dépose sur le comptoir. Je demande un autre café en gobelet pour Lexi et je m'assois sur un tabouret en face du comptoir en attendant patiemment le café. Quand on me l'apporte enfin, je remercie la serveuse, je paye et je saisi le gobelet. Je sors mon iPhone de ma poche pour regarder l'heure : 15 h 03. Je soupire en ranger mon iPhone dans la poche arrière de mon jean, et j'ouvre la porte pour sortir du restaurant mais je fonce dans une personne et le café se renverse sur elle et sur moi ! Je fais un pas en arrière, surprise par la subite chaleur qui m'envahit à cause du café chaud qui s'est renverser sur mon débardeur. Je lève les yeux et je rencontre ceux du jeune homme face à moi, dont le t-shirt blanc est maintenant décoré par une grosse tâche marron. Mais je ne prête vraiment plus attention à cela depuis que j'ai plongé mon regard dans le sien. Ses yeux sont ... envoûtants ... Je n'ai jamais vu des yeux d'une couleur pareille. Ils sont bleu. Mais un bleu vraiment spécial. Ils sont magnifiques.

" Woh ! Boby tu fais quoi là ?! Ressaisis toi bon sang ! À cause de ce gars tu vas devoir repayer le café ! "

- Putain ! Tu peux pas faire gaffe ?!, me cria le jeune homme en observant son t-shirt sali.

Je secoue la tête pour oublier ses beaux yeux et je redeviens la garce que je suis habituellement.

- Tu es sérieux ? Je te rappelle que tu es autant fautif que moi abruti. À cause de toi je vais devoir me repayer un café, dis-je sèchement en jetant le gobelet de café maintenant vide à la poubelle.

- C'est tout ?! Tu viens de renverser du café sur mon t-shirt et tout ce que tu trouves à dire c'est que tu vas devoir le repayer ?! Tes parents ne t'ont jamais appris à être polie et à t'excuser ?!

Un grand silence s'installe dans le restaurant et tous les regards se tournent vers nous. J'entend vaguement les commentaires des clients du style " oh mon dieu comment il a osé ?! ", ou " punaise, il ne sait pas à qui il parle ! ", ou encore " il a du culot celui-là ! ". J'aurais sûrement eu envie de sourire si la situation était différente. Mais quand on parle de mes parents, ça devient grave. Et ce garçon n'a pas l'air de se rendre compte de ce qu'il vient de provoquer en moi. Je serre les poings pour éviter de lui en foutre une mais c'est plus fort que moi, mon poing a réellement envie de se loger dans la jolie petite tronche de ce gars et je laisse partir le coup. Sa tête pivote légèrement et il pose sa main sur sa joue.

- Ne reparle jamais de mes parents, t'as bien compris ? Parce que la prochaine fois, je t'arrache la peau pour faire une lampe avec.

Le jeune homme relève la tête, plutôt surpris, mais il n'ajoute rien. Une serveuse me demande si je souhaite recommander un café et je lui répond que oui en me dirigeant vers les toilettes du restaurant. Je pousse la porte avec mon pied et je me place devant un lavabo. Je me regarde rapidement dans le miroir au dessus du lavabo, et je soupire. Lexi à raison : j'ai vraiment la tête dans le cul. Mes cheveux blonds sont disposés n'importe comment, j'ai de grosses cernes que le bleu de mes yeux fait ressortir, mes lèvres sont toutes sèches, ma peau habituellement bronzée à un peu pâlie et je n'ai même pas remarquer que j'ai enfilé un débardeur à Lexi qui flotte au niveau de ma poitrine puisque Lexi a des pastèques à la place des seins ! Bon, j'exagère un peu mais par rapport à moi c'est presque ça.
Je prend un mouchoir dans ma poche et je le mouille un peu. J'essaye ensuite de retirer la tâche de café sur mon débardeur. J'entend la porte des toilettes s'ouvrir mais je n'y prête pas attention, trop occupée à essayer de faire partir cette tâche.

- Tu n'arrivera jamais à l'enlever si tu frottes, m'indique la voix de jeune homme aux yeux envoûtants ( désolé, j'ai pas mieux comme surnom ... ). Il faut tamponner. Avec du sel et de l'eau gazeuse de préférence.

Je relève les yeux vers lui.

- J'ai une gueule à travailler chez Vanish espèce de trou d'uc ?, lui lançais-je énervée.

- Non, mais tout le monde sait ça.

- Pas moi.

- Ça, j'avais remarqué.

Je lève les yeux au ciel et je recommence à frotter la tâche.

- Tu sais que tu es en train de l'étaler sur ton débardeur là ?, continue t-il en s'approchant.

Je jette le mouchoir à la poubelle en soupirant.

- Qu'est-ce que tu fou dans les toilettes des filles ?, demandais-je finalement. En plus d'être con t'es bigleux ?Pourtant il y a bien un bonhomme avec une robe sur la porte. Donc, sauf si t'es transsexuel, t'as rien à faire là.

Il se met à rire en s'approchant de plus en plus de moi.

- Pourquoi tu ris ? Il n'y a rien de drôle.

- Si : toi t'es drôle !, s'exclama t-il en souriant malicieusement. Tu penses m'intimider avec tes vannes à deux dollars cinquante ? No way, honey.

J'arque un sourcil en attachant ma veste en cuire. Je me tourne ensuite vers le jeune homme et je me surprend à l'observer. Ses cheveux blonds qui tirent un peu sur le châtain sont parfaitement coiffés, ses yeux - d'un bleu océan - avec des reflets verts sont juste magnifique, son t-shirt blanc - toujours recouvert par la tâche - moule parfaitement son corps qui a l'air à tombé par terre et il est évidement assez grand, en tout cas plus grand que moi.

" Allô, salut Boby, c'est ta conscience ! Bon, je tombe encore sur ta messagerie ! Je voulais juste te demander d'arrêter de fantasmer sur le connard qui a oser parler de tes parents. S'il te plait hein ! Bisous ! "

Je secoue rapidement la tête en fermant les yeux et quand je les rouvres, le jeune homme sourit de toutes ses dents d'un blanc éclatant d'ailleurs.

- Pourquoi souris-tu encore ?!, demandais-je en levant les yeux au ciel.

- Pour rien, juste, j'aime bien quand je plais à une fille c'est tout, répondit-il le plus naturellement du monde.

Attendez, c'est de moi qu'il parle là ?! C'est moi le " une fille " ?!

" Non Boby, ce n'est pas toi. C'est la cabine de toilette derrière ! Ah toi ! T'es pas blonde pour rien hein ! "

- Euh tu ne me plais pas, répondis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

- Bien sûr, dit-il sarcastiquement en riant. C'est pour ça qu'il y a eut un blanc de cinq minutes où tu me dévorais des yeux !

Cinq minutes ?! Je l'ai vraiment observer pendant cinq minutes ?!

" Non chérie, t'inquiète. Les garçons agrandissent toujours tout. Le temps, l'argent, la distance qui les sépare de la télécommande quand ils sont affalés comme des porcs sur un fauteuil, la taille de l'Engin, si tu vois ce que je veux dire ! "

Parfois, j'ai l'impression que ma conscience est une autre personne qui s'est niché dans mon esprit. Surtout quand elle pense des trucs cochons ! Je réprime une grimace et je reporte mon attention sur le garçon.

- Tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu es là, dis-je finalement.

Pour la première fois depuis le début de notre discussion, je peux percevoir une sorte de culpabilité dans son regard. Comment je sais que c'est de la culpabilité ? Très simple : je vois cela dans mes yeux chaque matin en me regardant dans la glace. J'ai appris à reconnaître ce sentiment.

- Je suis venu m'excuser d'avoir parler de tes parents tout à l'heure. Je ne connais pas ton histoire - contrairement aux autres habitants de cette ville qui ont l'air de bien la connaître - et j'avoue que c'était déplacer de parler de tes parents comme cela. Donc je suis désolé.

Je baisse la tête pour éviter de faire face à son regard.

- Je suis aussi venu te donner ça, me dit-il en me tendant un billet de cinq dollars. Tu avais raison tout à l'heure, je suis autant fautif que toi dans cette histoire de café et comme je suis un homme et un gentleman, je te le repaye.

Je saisi le billet et je relève les yeux vers ce beau garçon que je trouve un peu bipolaire, je l'avoue. Mais il s'est comporter en véritable gentleman, ça c'est vrai. Mais je ne lui dirais pas parce que je suis certaine qu'il va prendre la grosse tête !

- Merci, répondis-je simplement en souriant sincèrement.

Il me rend mon sourire, qui est tout aussi sincère que le mien, et nous sortons des toilettes. Le café que j'ai recommandé est déjà prêt et il est poser sur le comptoir. Je le prend d'une main et je pose le billet de cinq dollars sur le comptoir. La serveuse le prend et j'attend qu'elle me rende la monnaie. Je me tourne vers le garçon, qui est toujours à côté de moi. La serveuse tend la main pour me rendre les pièces en plus et j'allais les lui prendre mais le jeune homme me devance et il attrape les pièces avant qu'elle ne tombe dans ma main.

- Oh ! Tu fais quoi là ?!, m'énervais-je.

- Désolé petit cœur, mais ma période gentleman est terminé ! Je reprend mes sous et toi ton café. Tout le monde y gagne.

Je soupire d'agacement, sachant pertinemment que ça ne servirait à rien de luter. Je sors du restaurant, le jeune homme sur les talons. Je prenais la direction de l'appartement de Lexi mais le garçon m'arrache le café des mains et il en boit quelques gorgées. Il me le tend ensuite et il tourne les talons en riant.

- À plus Blondie ! J'espère que l'on se reverra !, me cria t-il sans se retourner.

- T'es un enculé ! Et d'ailleurs, t'es autant Blondie que moi sale con !, m'exclamais-je. Et oui, j'espère que l'on va se revoir pour que je puisse te botter le cul !

Je tourne les talons en direction de l'appartement et je jette le café dans une poubelle. Je ne veux pas que Lexi boive derrière cet abruti. Je soupire, frustrée par cette rencontre autant énervante qu'amusante et j'espère réellement recroiser cet imbécile pour pouvoir me venger.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro