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6.


Après avoir laissé "sa nouvelle amie" au parc, Nina décida de rentrer chez elle le plus vite possible. La rousse n'était aucunement aussi paranoïaque que son meilleur ami mais il fallait avouer qu'après cette rencontre inattendue, elle ne s'attendait plus à ne trouver que de gentils et bons citoyens dans Londres. Elle décida donc d'accélérer le pas - au risque d'être prit pour une folle - et se dirigea aussi vite qu'elle le pouvait dans l'appartement qu'elle partageait avec Kaleb.

L'Hyde Park n'étant pas loin de l'immeuble où ils logeaient, Nina fut vite arrivée. Elle monta les marches de l'escalier quatre à quatre avant de pénétrer dans la pièce baignée de la lumière du soleil filtrée par les rideaux. Elle retrouva Kaleb attablé en train de prendre un café, le regard vague. L'horloge derrière lui n'annonçait que sept heures et demi, pourtant la jeune femme avait l'impression que ce qui venait de ce passé avait durée beaucoup plus longtemps ...

"Tu rentres plutôt pressée, commenta le jeune homme sans lever son regard de sa tasse fumante, que s'est-il passé ? Ton père a encore voulu que tu restes vivre chez toi ?

- Non, ce n'est pas ça. C'est bien pire ..." Fit alors la rousse en s'installant face au brun.

Kaleb comprit au ton de son amie qu'il n'était aucunement l'heure de rigoler. Elle n'était pas toujours très sérieuse mais lorsqu'elle l'était, mieux valait l'écouter attentivement ...

"Raconte-moi, demanda Kaleb en lui prenant la main.

- Les chasseurs ont eu vent que les Loups aimaient beaucoup la nature, commença-t-elle. Ce n'est qu'une supposition, mais je pense qu'ils ne vont pas tarder à surveiller tous les parcs de Londres et ses banlieues. En ce moment même, il y a des Loups en train de mourir pas loin de chez nous, on doit aller les sauver Kaleb ..."

L'homme hocha la tête, invitant la jeune femme à continuer son discours.

"Je ne sais pas combien ils sont, mais il y en a au moins deux. J'ai rencontré une des leurs. Elle n'avait pas la tête d'une tueuse ...

- Comme toi, si je puis dire, remarqua le brun avec un sourire en coin.

- Ouais, bon ... Il faut absolument sauver les Loups à proximité et prévenir tout ceux qu'on connait !

- Tu te charges de prévenir tout le monde, je vais au parc, décida alors Kaleb en se redressant.

- Mais ... ?

- Je ne veux pas que tu sois blessée. Tu as peur de la douleur, je ne veux donc pas que tu la ressentes, qu'elle soit physique ou morale. Je vais sauver ses gens et tuer les chasseurs de l'Hyde Park, à mon retour, nous nous réunirons avec tout l'immeuble pour préparer une vengeance. Mais ça, c'est ton rayon."

La rousse hocha la tête avant d'être serrée dans les bras de son meilleur ami. Elle lui demanda de ne pas mourir, de rester en vie jusqu'à la fin de la guerre. Il lui répondit alors avec qu'un sourire que là où Kaleb passait, les chasseurs trépassaient !

C'était la première fois que Kaleb n'avait aucune envie d'entrer dans le parc où il passait auparavant la moitié de son temps. Avant de quitter son travail de serveur il y a quelques mois, il s'arrêtait toujours se poser au milieu des arbres se poser tranquillement avant de rentrer chez lui.

En apparence, l'endroit verdoyant était toujours semblable à lui-même. Les quelques oiseaux s'amusaient à chanter, les arbres arboraient toujours leurs jolies feuilles de début août, la brise légère faisait danser les fleurs d'une chorégraphie magnifique ... Malgré cela, Kaleb sentait la présence d'une ombre noire qui pesait sur la beauté de l'endroit. Il avança de quelques pas dans l'entrée du parc avant de s'arrêter, en proie à un énorme doute.

L'homme, là-bas, ne le fixait-il pas ?

"Je me fais des idées, je me fais des idées ..." se répéta le brun en reprenant la marche les mains dans les poches.

Il n'essaya pas de croiser le regard de quiconque, de peur d'être découvert par-il-ne-savait qui. Il préférait largement se laisser guider par ses sens aiguisés pour trouver des membres de son espèce et les protéger comme il le pouvait.

Evidemment, dans la majeure partie de l'endroit, tout était calme. C'était compréhensible d'ailleurs ! Comment expliquer à de pauvres passants se promenant calmement dans ce temple de la paix ce qu'il se passait. Kaleb ne put s'empêcher de sourire en repensant à la veille où il avait été considéré comme un de ces simples passants, sans aucune idée du massacre qu'il venait de se produire ...

Après une bonne heure de recherche, le brun commençait vraiment à s'impatienter. Il avait fouillé partout mais à part quelques odeurs par ci, par-là, il n'avait rien trouvé. Comment était-ce possible ?! Peut-être était-il arrivé trop tard ?

Alors qu'il s'apprêtait à abandonner, il entendit une branche craquer dans son dos. Le jeune homme se figea et regarda droit devant lui, se persuadant que ce n'était que sa foutue paranoïa qui lui jouait des tours. Il n'y avait personne dans son dos, encore moins un chasseur ! Mais lorsqu'une voix grave retentit dans son dos, le Loup comprit parfaitement qu'il était très mal ...

"T'es perdu mon petit ?" S'enquit la voix.

Kaleb se fit violence et se retourna avant de se retrouver face à l'homme qu'il avait vu le fixer à l'entrée du parc. C'était sûr à présent : Cet homme était un chasseur et il voulait le tuer à tout prix ...

"Non, je cherchais juste un endroit calme pour me détendre. Mais je pense que je ne vais pas tarder à rentrer, ma famille va s'inquiéter sinon, tenta néanmoins le brun comme réponse.

- C'est étonnant, on aurait plutôt dit que tu cherchais quelque chose de précis. Ou bien quelqu'un ? N'es-tu pas venu voir ta petite amie ?

- Je n'en ai pas."

Kaleb glissa nonchalamment sa main dans la poche de sa veste avant d'agripper fortement le manche du couteau dont il se servait toujours pour tuer ses victimes. Il fixa son regard à celui du chasseur et commença à le défier. L'homme avança d'un pas, le Loup l'imita.

"Oh, ne t'inquiètes pas, tu en trouveras bien une un jour.

- Sauf si je meurs avant, répondit alors le jeune homme avec un haussement d'épaule. Mais voyez-vous ? Je ne laisserais personne me tuer tant que je ne l'aurais pas décidé.

- Voyez-vous cela ..."

Le chasseur explosa d'un rire franc avant de sortir un Beretta 92 de sa poche. Il la pointa sur Kaleb qui ne bougea pas et resta stoïque. Si cet homme voulait lui faire peur avec ce petit jouet, grand bien lui face.

"Tu vas mourir sale monstre, cracha le chasseur.

- Désolé, je n'aime pas recevoir des ordres comme les vulgaires chiens domestiques que vous êtes ..." rétorqua le Loup avec un sourire.

Excédé, l'homme appuya sur la détente de son arme. Le brun fixa la balle en argent s'approcher au ralenti de sa tête avant de se décaler au moment où celle-ci aurait dû lui transpercer le crâne. Il sortit ensuite son couteau et se jeta sur le chasseur qui n'eut pas le temps de réagir que la lame de l'arme était déjà plantée dans sa jugulaire.

Kaleb soupira avant de retirer son jouet de l'homme et de l'essuyer avec un mouchoir immaculé qui traînait dans sa poche. Regardant le cadavre avec une mine de dégoût, il vérifia en premier lieu l'état de ses vêtements et fut soulagé de constater que le sang de l'ordure traînant au sol n'avait quasiment pas tâché le manteau que Nina lui avait offert lorsqu'ils eurent emménagé ensemble.

Il rangea son couteau avant de quitter les lieux du crime pour rejoindre une des allées principales du parc en se posant un grand nombre de questions. Comment l'homme avait-il deviné qui il était ? Comment avait-il fait pour le suivre sans que Kaleb ne le remarque ? Et surtout, d'où le jeune homme avait-il trouvé le courage de faire face au chasseur ?

L'esprit ailleurs, le brun rentra dans quelqu'un. Comme toujours, l'idée de toucher les humains le répugnait et il le faisait toujours savoir lorsque, même si ce n'était pas fait exprès, quelqu'un l'approchait de trop près. Cette fois néanmoins, il préféra garder son calme et s'excuser calmement auprès de la personne. Il planta alors son regard sur la casquette bleue sous son nez qui, une fois relevée, dévoila le visage sans défaut d'une jeune demoiselle aux iris émeraudes. Physiquement, Kaleb ne put s'empêcher que cette pourriture d'humaine eût beaucoup les traits semblables aux Loups qui étaient insensibles aux problèmes que les humains appellent l'acné.

La demoiselle fronça les sourcils avant de s'excuser. Kaleb en fit de même avant de continuer son chemin tranquillement lorsqu'il sentit une pression sur son poignet. Se retenant de grogner et d'attaquer la vulgaire chose qui l'avait touché, il se tourna vers elle en montrait néanmoins un air de mécontentement.

La tête baissée, elle demanda doucement :

"Euh ... Excuses-moi ... Pense-tu que je puisse t'inviter boire un verre, si tu es disponible ?"

C'est alors que Kaleb la sentit.

Cette odeur de Loup qui émanait de la jeune femme ...

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