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Chapitre 47: No time to defeat

Iris prit un thé avec une lenteur tranquille. Elle avait toujours plus ou moins aimé les disciples de Valentin, Morgane et Pandora. La brune avait une admiration sans bornes pour son calme et son intelligence discrète, et la blonde était une source de discussions toujours intéressantes et profondes.

Mais là, elles se surpassaient. Iris revenait d'un examen visant à connaitre la condition de son enfant, ce qui l'avait beaucoup fatiguée. Le couple s'était arrangé pour qu'elle puisse prendre le jet le plus confortable et rapide possible.

En dehors de cela, la brune sentait qu'elle était affaiblie par ce ventre rond désormais impossible à cacher. Elle se sentait alourdie, fatiguée, et ses habitudes alimentaires étaient chamboulées. Mentalement, elle était la même, et se sentait même plus forte.

Quitter Valentin sur ces paroles plus que terrifiantes ne l'avait pas autant affectée qu'elle aurait pensé. Cet imbécile avait trouvé intelligent de dire "adieu" en partant, elle aurait préféré qu'il ne dise rien. Il y avait évidemment un risque qu'il ne revienne jamais et que la Louve soit trouvée et tuée. Mais elle savait ce qu'ils encourraient et n'avait pas paniqué.

Morgane et Pandora, juste à côté d'elles, si. Pleines de question et de colère envers l'ancienne Louve qu'elles avaient aperçues, cause de nombreux de leurs soucis, elles harcelèrent Iris de questions. Celle-ci avait fini par s'agacer et se retirer dans la chambre d'amis pour dormir.

Elle ouvrit la porte, mettant sous sa langue un complément alimentaire.

- Iris ! Ca s'est bien passé ? demanda Morgane, l'agressant presque.

- Oui.

- Tu as senti son coeur battre ? Enfin ce genre de choses ?

- Non, pas encore.

Morgane lui tendit une chaise, une tasse de café à la main, l'air surexcitée par l'idée que la petite amie de son Mentor puisse être enceinte de lui. L'idée d'ailleurs ne lui déplaisait pas...
Elle en parlerait à Pandora.

- Où est elle ? demanda la mutique brune aux yeux bleus.

- Pando est sortie. J'avais envie de rester pour suivre les Hunger Games.

Morgane déglutit en montrant les lunettes à immersion posées sur la table, légèrement nerveuse.

- Salomé n'a pas tué la fille du 8. J'espère qu'ils la tueront avant qu'elle ne les tues. Elle est agile, forte, débrouillarde pour une fille d'un district mineur... C'est affolant.

- J'imagine. Mais ne prend pas trop ça à coeur. Ces lunettes rendent les choses trop réelles.

- Peut-être, marmonna la brune en passant une main dans ses cheveux. Il n'empêche que nous venons de leur envoyer des armes et de quoi se nourrir. J'espère que ça sera suffisant pour les faire gagner.

- Sois sans crainte.

*

Sans crainte, Gladys l'était. Le triomphe se lisait dans son visage alors qu'elle s'approchait des deux tributs hors de nuire.

Le principal danger était Azur. Malgré son bras en écharpe, il dormait d'un sommeil léger et elle ne devait pas prendre le risque de le réveiller en trébuchant sur une racine tout en tentant de le tuer. Son coup devait être rapide et précis, et cela rendait la chose encore plus difficile.

C'était évidemment le bon moment que choisit son cerveau pour lui rappeler tout les moments qu'ils avaient passés ensemble. Autour du feu, Gladys attachée, où Salomé et elle se tournaient autour, Azur leur préparant à manger. Regardant le garçon lui montrer comment il avait fabriqué son arme, ou le moment où elle leur avait sauvé la vie contre les tributs du district 2.

Parcourue de frissons, elle se vit elle, meurtrière, gagner les 95èmes Hunger Games, couronnée du sang de ceux qui étaient ses alliés. Mais il était trop tard pour reculer. Elle devait prendre sa vie en main, puisqu'elle serait seule à régner.

Déglutissant, une sueur froide coula le long de son dos et rejoint sa ceinture. Ce moment était pétrifiant. Elle leva son couteau, fermant fort les yeux.

C'était la fin, elle gagnerait les Hunger Games en les tuant. C'était sûrement les derniers districts en vie. Tout ce qu'elle avait à faire était là. Et contrairement à Salomé, elle ne flanchirait pas.

Elle abaissa avec rapidité son couteau qui s'engouffra dans le flanc d'Azur.

Avant de ressentir une douleur intense au niveau du dos, si forte qu'elle n'eut pas le temps de crier. Elle bascula en avant dans l'herbe, elle vit des points noirs envahir son champ de vision. Son corps se raidit, ses yeux s'écarquillèrent. Fébrile, ses doigts s'agitèrent, cherchant l'objet qui venait de s'enfoncer dans son dos. Une lance de bois, encore feuillue à quelques aspects.

- Iona, achève la ! cria une voix qu'elle semblait reconnaitre.

La silhouette musclée du tribut du 2 se dévoila à ses yeux qui s'étaient troublés d'un voile de douleur. Elle parvint à se retourner, faisant tomber à terre le morceau de bois taillé. Iona, armée d'une épée, donna un coup dans l'air qui coupa quelques cheveux à Gladys, qui venait de bouger pour échapper à l'assaut.

Levant le pommeau de l'arme à nouveau pour lui asséner un violent coup vertical, qui la trancherait en deux, elle prit un élan tel que Gladys en profita pour enrouler ses mains autour de ses chevilles en grognant, allongée sur le ventre. Elle tira un coup sec qui fit tomber tête la première la carrière.

Iona tomba sourdement sur le sol. Cléon, qui s'était approché en premier lieu de Salomé, remarqua que la métisse venait de se jeter sur sa camarade pour tenter de lui reprendre l'arme. Lourde et peu pratique en combat rapproché, elle ne pouvait être maniée par celle qui la possédait, et les deux filles commencèrent une lutte acharnée.

Il récupéra la lance sur le sol et se précipita sur ce qui lui semblait être la fille aux cheveux noirs. Levant sa lance, il l'abaissa avec une telle puissance que la chair qu'il transperça rougit instantanément, transpercée par le bois.

Il écarquilla les yeux en entendant la douleur de celle qu'il venait d'attaquer. Vive comme l'éclair, Gladys avait pu prévoir les mouvements du puissant carrière, et venait d'échanger sa place avec Iona, se retrouvant en dessous d'elle.

L'épaule désormais disloquée de Iona se transformait en bain de sang, le bout de la lance traversant sa chair pour venir pointer non loin du visage de l'asiatique qui fut parcourue d'un frisson d'horreur.

Iona se releva, la lance en travers du corps, son corps se colorant de rouge. Le sang battait aux oreilles de Gladys qui se releva, tachée du sang de son ennemie. N'attendant pas que les tributs du 2 se remettent de la contrattaque, elle s'empara de l'épée qui était restée au sol pour donner un grand coup dans la cuisse de Iona qui la fit hurler de douleur.

Elle fut obligée de la lâcher pour éviter le bond que Cléon fit, bras tendus vers elle et mains en forme de griffes, pour l'attraper, mais fut presque surprise de la blessure qu'elle venait de faire à son ennemie qui tombait à terre.

Elle passa à côté de Cléon en crochetant ses pieds avec le sien, sa technique préférée pour déstabiliser ses adversaires et leur faire adopter le combat rapproché.

En se jetant sur lui pour venir griffer son visage avec ses ongles, elle se rendit compte qu'elle ne faisait absolument pas le poids.

*

Cassiopée attrapa la tasse de thé par l'anse pour déposer délicatement ses lèvres sur le bord. Maquillée, habillée d'une longue robe qui cachait pudiquement la courbure de ses seins ou le galbe de ses fesses -ce qu'elle aimait habituellement mettre en valeur. Ses yeux foncés se posèrent sur la silhouette de son père.

- Je suis très fier de ma fille. Elle a survécu aux Hunger Games.

La blonde hocha la tête, faisant bouger ses boucles au rythme de ses mouvements. Elle regarda par la serrure son interlocutrice répondre:

- Ca se voit. Elle a les yeux de sa mère, mais tu avais les mêmes cheveux étant enfant, mon frère.

Atalante Price était une femme étonnante. A la façon d'un oignon, elle réservait plusieurs couche à ses interlocuteurs. La première chose qu'on voyait d'elle était qu'elle était bien plus qu'une simple enveloppe charnellement exquise. De son corps, on ne reconnaissait que la pulpe de ses formes et la largeur de ses hanches donnait à sa silhouette quelque chose d'imposant.

Contrairement à André Price qui n'était qu'un homme longiligne aux traits pauvres et sévères, qui n'inspiraient ni la confiance ni la royauté, cette femme était expressive, -certes, sévère-, mais majestueuse. Le simple fait de la regarder absorba Cassiopée qui n'écouta pas la suite de la conversation.

- Elle est une digne succession.

- N'était-elle pas mariée ?

- C'est le problème. Je l'ai mariée, mais on m'a menti.

- Il n'était pas riche ?

- Si.

- Il la battait ?

- Si seulement...! Non, à mon avis

- Je ne comprend pas, dans ce cas.

- C'était une femme.

- Mon dieu, tout cela sans que vous ne soyez au courant ?

- C'est bien cela. Je suis furieux, et j'envisage d'annuler ces fiancailles. Pas de descendance, pas de devoir conjugual, vous vous rendez compte !

- En effet, c'est une erreur affreuse.

- C'est pour cela que je vous ai appelée, ma soeur.

- Je vois que cela avait l'air important. Cela fait bien douze ans que nous ne nous sommes parlés, mon frère.

- Vous savez bien qu'après le décès de ma compagne, je n'avais guère l'envie d'une présence féminine à mes côtés.

- Je ne vous en tiens pas rigueur. Mais donnez moi de suite les raisons de votre aimabilité. André, je vous sait affairé.

- Je sais que votre fils gagnera ses Jeux. C'est une recrue indépendante et masculine.

- Merci. Ses précepteurs l'ont bien éduqué.

- Soit. Je sens une forte présence virile en lui. J'aimerais que ma fille se marie avec lui après ses Jeux.

- Oh... Vous lui en avez parlé ?

- Elle se trouve dans la chambre à côté, et nous écoute patiemment.

- Soit. C'est un bon parti, dans ce cas.

- Absolument.

Cassiopée se décolla de la porte, le cœur battant à tout rompre. La peur envahir tout son être. Ses yeux s'écarquillèrent, captant chaque détail effrayant de la silhouette de son père, tandis que ses oreilles bourdonnaient du silence oppressant, entrecoupé de bruits de tasses. L'odeur de la poussière mêlée à une étrange senteur métallique envahissait ses narines, ajoutant une note de malaise. Sa bouche devint sèche, le goût amer de l'adrénaline montant à sa gorge. Chaque pore de sa peau semblait frémir sous l'effet du froid glacial de la terreur, rendant la chair de poule encore plus intense.

Oh merde. Il est vraiment sérieux.

Elle regarda autour d'elle, un sanglot coincé dans la gorge. Elle ne voulait pas être promise à quelqu'un d'autre, et surtout pas son cousin ! Il avait dix ans de moins qu'elle. La fenêtre l'éblouit et elle se jeta dessus, s'apprêtant déjà à pleurer tout le stress qu'elle se découvrait à ce moment là.

- AU SECOURS ! A L'AIDE !

Elle hurla de toute sa voix, à s'en casser les cordes vocales, les yeux brouillés de larmes.

Et ne vit qu'une tignasse rousse qui lui plaqua une main sur la bouche, étouffant soudainement ses appels à l'aide.

*

- Morgane ? Morgane !

Pandora essaya d'ouvrir la porte de l'appartement, paniquée. Il était fermé, et elle n'avait pas prit la clé. Elle savait qu'Iris se déplacerait en journée, pour ne pas les mettre en danger, et elle avait passé la journée avec Dan Lee au sujet de la tournée de la Victoire de leurs tributs, sûrement gagnants.

Elle enfonça la porte à grands coups de pieds. Si Morgane avait fermé à double tour et qu'elle ne lui ouvrait pas, quelque chose clochait.

Elle laissa glisser son sac le long de ses jambes, regardant autour d'elle. Elle haussa un sourcil en remarquant une petite masse dans un coin de la pièce, en boule, et une tignasse de cheveux qui dépassaient.

Pandora enleva ses chaussures en s'approchant, passant sa main dans ses cheveux blonds tressés. Le silence de l'appartement se déchirait à chaque fois qu'un petit reniflement se faisait entendre.

- Bonjour, mon coeur, tenta la blonde doucement.

Aucune réponse, sauf une légère crispation de la part de l'interpelée qui ne dit rien. On aurait dit un enfant qui boudait, mais Pandora ne prenait pas cela à la légère. C'était lorsque la brune n'allait pas bien qu'elle avait ce genre de comportement.

- Est-ce que tout va bien ?

Elle posa sa main sur son dos.

- Pourquoi tu es dans un coin en boule ?

Morgane releva son visage aux yeux gonflés sans rien dire, le sillon de ses larmes traçant des chemins en partant de ses yeux.

- Oh, mon amour. Que se passe-t-il ?

Avec tendresse, elle posa une main sur sa joue, cherchant dans la poche de sa jupe de quoi essuyer le peu de morve qui coulait de son nez percé.

- Ils vont perdre...

- Ne dit pas ça, la rassura Pandora en passant le tissus sur son visage torturé, prenant soin d'elle.

- Non, tu ne comprends pas... Ils vont vraiment perdre.

- Quoi ?

Morgane éclata en sanglots en disant simplement d'une voix chevrotante:

- Azur est mort.

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