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Chapitre 37: Les Louves de Panem

Iris se réveilla en sursaut, encore dans l'angoisse d'un mauvais rêve. Le souffle haché et le dos trempé d'une sueur désagréable, elle se tourna vers Valentin qui dormait encore.

Le souffle calme de son homme et sa silhouette endormie la plongea dans une contemplation qui aurait pu durer toute la nuit. Elle se blottit contre lui, se débarrassant des draps dans lesquels elle avait trop chaud, et regarda sa propre montre qui s'alluma en l'éblouissant. 

Aux infos, on ne parlait que de l'attentat chez Caesar. Les replays en boucle firent sourire Iris d'une façon presque jubilatoire.

"Ils veulent nous intimider en s'en prenant à Morgane et Pandora ? Très bien. Nous allons faire la même chose." Elle se sentait forte, puissante, et ce n'était que le début. 

Mais malgré elle, il faudra que ce soit Valentin qui s'occupe de tout cela puisque selon ses calculs, elle était approximativement à un mois de grossesse. Il était évident que dans huit mois, les hostilités ne seraient pas finies... Iris chassa toutes les pensées anxieuses dans sa tête mais elles revenaient sans cesse.

Si l'enfant mourait dans son ventre ? Ou à la naissance ? Elle connaissait des gens qui avaient accouché d'un mort-né. Ou qu'il avait une malformation grave, un degré sévère d'une maladie infantile ? Ou si elle mourrait, ou se laissait mourir ?

Elle frissonna et se leva en passant nerveusement ses doigts sur son ventre. Si elle restait dans le district 10 cachés comme ils l'étaient, elle saurait sa vie et celle de son enfant à venir en danger. Il fallait réfléchir pour soit. Une Louve enceinte n'irait pas loin. Non, à six mois, il faudra qu'elle revienne au Capitole faire des radio afin de vérifier que tout aille bien.

Mais revenir au Capitole signifiait aussi être pile à l'endroit le plus dangereux pour elle en tant que Rebelle.

Il fallait faire un choix: la sécurité de son enfant, ou d'elle-même.

- Chéri, on va retourner au Capitole, dit-elle à l'oreille du brun endormi.


Un bruissement dans l'herbe, imperceptible. Salomé se retourna pour être face à Gladys, qu'on voyait très peu dans la lumière du soir.

- Salut, toi.

La fille aux cheveux noirs lisses sourit et se pencha pour déposer un petit baiser sur ses lèvres, dans la surprise que ce geste amenait. 

Ce fut la dernière chose qu'elle vit avant de sentir qu'Alban lui donnait un grand coup à l'arrière de la tête.


Les lèvres de Salomé avaient un gout acide lorsqu'elle se réveilla, et ce fut la chose qui l'alarma le plus. L'arrière de sa tête lui faisait atrocement mal et elle retint un gémissement de douleur en se relevant. Azur dormait lui aussi, son petit corps en boule contre une couverture. La brune était gelée.

- Merde merde merde.

Elle ne se rappelait pas s'être assoupie, et le campement ainsi laissé sans surveillance aurait pu subir des vols... Regardant frénétiquement autour d'elle... Elle se rendit compte qu'il ne restait aucune trace de Gladys ni d'Alban. Simplement le cadavre de Ayanda, au loin, roulé dans la boue.

- AZUR !

Après l'avoir réveillé et mit au courant de la trahison de cette dernière, le garçon se prit la tête entre les mains, l'air atrocement mal réveillé:

- Mais t'es sérieuse ? Pourquoi tu l'as détachée ?!

- J-je ne pensais pas... dit Salomé, en se mordant la lèvre. Elle avait dit qu'elle était fidèle à...

- Mais ça se VOYAIT QU'ELLE MENTAIT ! T'es une galère.

Il la poussa et elle tomba dans l'herbe sur le coccyx, aussi abattue que lui. Il se tourna vers la forêt avec rage:

- Pas le choix. Il faut les chercher et les tuer. 

Salomé sentit la culpabilité lui serrer la gorge et hocha la tête:

- Oui. Les tuer.


Le train traversait les vastes plaines du district 10, où les champs s'étendaient à perte de vue sous un ciel gris et lourd. À l'intérieur, le Président Coriolanus Snow regardait par la fenêtre, son regard froid et calculateur balayant le paysage sans véritable intérêt. Sa présence ici était précipitée et incongrue. Il voyait du coin de l'oeil les Muets se regarder entre eux, et la Louve remuer sur sa chaise.

Le district 10, réputé pour son élevage de bétail, avait été un foyer de dissidence croissante. Les murmures de rébellion s'étaient transformés en actes de sabotage et de défiance ouverte. Des Pacificateurs avaient été tués, et la foule avait chanté des mélodies injurieuses lors de la Moisson. Snow savait que pour écraser cette insurrection naissante, il devait frapper fort et sans pitié.

Le train s'arrêta finalement dans la gare délabrée du district. Les habitants avaient été rassemblés sur la place centrale, leurs visages marqués par la peur et l'incertitude. Snow descendit du train, accompagné de sa garde personnelle et de quelques membres du Capitole. Son pas était mesuré, sa posture imposante, dégageant une autorité glaciale.

Sur l'estrade de fortune, il trouva une femme menottée, ses yeux brillants de défi malgré la terreur visible sur son visage. Son nom était Mara, une des figures fortes du marché noir local. À côté d'elle, un garçon d'environ douze ans, maigre et tremblant, fixait le sol, incapable de lever les yeux vers la foule ou vers Snow.

- Citoyens du district 10, commença Snow, sa voix résonnant avec une clarté terrifiante. Je suis ici pour vous rappeler la réalité de notre monde et les conséquences de la rébellion.

Il fit signe à un garde, qui traîna Mara vers le centre de l'estrade. Le silence était oppressant, chaque personne retenait son souffle, consciente que ce moment allait être gravé dans leur mémoire.

- Voici une traitresse,  dit Snow en désignant Mara, qui a cru pouvoir défier le Capitole. Elle a cru pouvoir semer la discorde et échapper à la justice en vendant des produits illégalement. 

D'un geste brusque, il sortit une seringue remplie d'un liquide translucide. La foule eut un mouvement de recul collectif, comme un seul organisme conscient de l'horreur à venir.

- Ce poison, expliqua-t-il calmement, est l'un des plus douloureux et des plus lents que nous connaissions. Il paralysera d'abord ses muscles, puis arrêtera progressivement ses organes, la laissant consciente et souffrante jusqu'à son dernier souffle.

Sans attendre, il planta la seringue dans le cou de Mara et injecta le poison. La femme se tordit de douleur, ses cris étouffés par la souffrance. Snow la regarda avec une froide indifférence, comme un scientifique observant une expérience.

- Que cela serve d'avertissement, continua-t-il, sa voix implacable. Toute rébellion sera punie avec une sévérité exemplaire. Vos enfants, vos familles, personne n'est à l'abri. Le Capitole veille et protégera la paix à tout prix.

Il fit signe aux gardes de libérer le garçon. Le jeune regarda sa mère agoniser, les larmes coulant sur ses joues. Snow se pencha vers lui, le saisissant par les épaules et forçant le garçon à le regarder dans les yeux.

- Souviens-toi de ce jour, murmura Snow. Souviens-toi de ce qui arrive à ceux qui défient le Capitole. Et répands cette histoire à travers le district.

Puis, il se redressa, adressant un dernier regard à la foule, avant de retourner vers le train. Les gardes emportèrent Mara, dont les cris de douleur s'éteignaient lentement. Le message était clair : le Capitole était prêt à tout pour écraser la rébellion, et aucun acte de cruauté n'était trop grand pour maintenir leur contrôle.

Alors que le train repartait, Snow s'assit dans son compartiment, les pensées tournées vers les prochaines étapes de sa campagne de terreur. La paix à travers la peur, voilà la devise qu'il imposerait à tout Panem, et le district 10 ne serait que le premier à ressentir toute l'étendue de sa détermination.

- Alors, contente ? dit-il à la Louve qui paraissait pâle et défaite. Le spectacle vous a plu ? Croyez-moi, ce n'est que le début... Et vous serez là pour assister à chacune. Des. Victoires. Que. Je. Remporterais...


La reine Prudence s'empara du visage de Angelina comme celui d'une poupée de chiffon. La rousse se laissa faire en levant ses yeux vers elle. Des yeux perdus, désespérés, qui rencontrèrent la haine sans limites de l'impitoyable reine au coeur de glace.

- Regarde comme elle t'a laissée. Regardes toi.

Le Valet ne répondit pas, préférant se laisser malmener par sa présence. On lui tendit un verre rempli d'alcool qu'elle accepta sans broncher. Alors qu'elle buvait, Prudence se penchait sur elle pour murmurer d'un ton venimeux:

- Elle ne t'aimait pas. Sinon, elle ne serait pas partie. Elle serait déjà revenue. Alors que moi, je suis là. Je ne t'ai jamais quittée, je t'ai toujours aimé pour ce que tu étais vraiment.

- Je sais, ma reine.

Elle essuya son menton ou un peu de liquide s'était déversé. Un nouveau verre lui fut servi par la reine qui tournait autour d'elle comme un vautour, en murmurant à ses oreilles. Le salon tournait autour d'elles comme une toupie, Angelina ne se sentait vraiment pas bien.

- C'était une petite pute qui profitait de toi. Elle t'a prit ce qui était le plus important et puis elle est partie. C'est un monstre impur.

- Oui, dit Ange en finissant son verre à nouveau, en toussant.

Elle se retint à la table, le regard vide.

- Elle t'a enlevé ta valeur... Tout cela est de sa faute, tu le sais n'est-ce pas ?

- O-oui.

En ronronnant, la reine Prudence lui caressa les cheveux, y déposant des baisers qui faisaient frissonner la rousse. 

- Quand tu...

L'alcool lui montait à la tête et Angelina essaya mollement de la repousser en marmonnant:

- Je n'aime pas que toi tu me touches.

- Tu vois ? Elle t'a perverti. Dit-le, je veux que tu dises la vérité.

Angelina posa son front sur la table, les oreilles bourdonnantes:

- C'est de sa faute. Elle n'était qu'une distraction et... Euh, je ne l'aime pas. Je la déteste. C'est vraiment... La pire des blondes, et puis je la trouve dégoutante. C'est vraiment une...

Le rire de Prudence traversa la pièce alors que le Valet se relevait, le regard soudain plus alerte. 

Cassiopée était dans l'appartement, des sacs à la main, l'air figé. Elle était revenue pour chercher ses affaires et venait d'entendre très distinctement ce que Angelina venait de dire.

- Cassy, dit le Valet, les yeux écarquillés.

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