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Chapitre 26: Victoire et lâcheté

- Bonjour à tous et bienvenue sur votre émission préférée, je suis Caesar Flickermann et aujourd'hui nous allons découvrir les tributs qui vont nous offrir des Jeux formidables !

Alors que le présentateur à la voix d'or ouvrait grand les bras, des applaudissements sans doute enregistrés pour la plupart retentirent dans la salle télévisée. 

- Nous allons maintenant passer aux premiers districts. J'ai hâte ! Faites entrer... Les carrières du district 1 !!!

Les projecteurs bleus et blancs s'allumèrent soudain sur deux silhouettes qui entrèrent. Étonnamment, la plus petite était celle du garçon. Il avait des cheveux blonds-roux et des yeux d'anges, une musculature développée et l'air sûr de lui. La plus grande salua la "foule" en s'adressant aux caméras. Ses cheveux bruns étaient brossés et plaqués pour une queue de cheval et son maquillage la rendait encore plus féroce. 

- Bonjour à vous deux ! Et bien, quelle fougue ! Asseyez-vous, mes petits chéris. 

- Merci, Caesar, dit Salomé d'une voix qui se voulait timbrée et grave.

- Alors racontez-moi tout ! s'exclama le présentateur en agitant ses propres cheveux d'un or artificiel.

- Je m'appelle Azur Price, je viens de la dynastie Pricienne.

- Ooooh ! Voilà qui est in-té-ré-ssant ! Nous avons un petit Prince par ici.

Fier de sa petite blague, le présentateur fit un clin d'oeil à la caméra qui déclencha des rires enregistrés. Salomé se marra aussi diligemment. 

- Et vous, grande dame ?

- Je suis Salomé, fille de... Pleins de gens stylés, confia-t-elle.

- Pleins de gens stylés ? 

- Exactement. Mes parents travaillent au district 1.

- Mystérieux... souffla Caesar, amusé. Et que faites-vous tout les deux ici ? Est-ce que vous êtes liés par les lois du mariage ? Un couple ? Des frères et soeurs ?

- Oh, plutôt comme une famille, dit Salomé alors que Azur rougissait de gêne. Il n'a que treize ans. 

Le public eut un "hooo !" d'étonnement. 

- Que 13 ANS ?! s'exclama avec joie le présentateur. Voilà qui est interessant !! Lèves toi un peu pour voir ? Tu as plus de muscles que moi, mon coco, alors que j'ai passé les quarante-cinq !

La foule se mit à rire, avant que Azur ne se lève pour prendre des poses qui feraient ressortir ses muscles impressionnants pour son âge. 

- Voilà des tributs qui en jettent ! Ça promet du spectacle !

- Puisque nous allons gagner, bien sûr !

- Mais je vous le souhaite, mes chéris ! Maintenant passons aux tributs... Du district 2 !

Un jingle reconnaissable annonça la fin de l'entretient, qu'ils avaient réussi avec succès. Salomé et Azur se levèrent et gagnèrent un imperceptible coup d'épaule de la part des tributs du deux, deux fois plus grands et baraqués qu'eux. Lorsqu'ils furent dehors, ils s'esclaffèrent en se frappant dans les mains l'un de l'autre, content.

- J'ai assuré !

- Moi aussi, renchérit Azur en hochant la tête.

Une tornade blonde vint les prendre contre elle, Pandora venait les accueillir avec chaleur:

- Bravooooo !

- Merci ! déclara Azur en se mettant dans ses bras.

- Vous avez été incroyable, dit Morgane avec incrédulité. 

Salomé se tourna vers elle. Si même la Mentore mutique, grognon, en retrait, leur faisait des compliments... Ils avaient vraiment assurés. Pandora se releva pour leur mettre sous le nez sa tablette cent pouces:

- Vous avez deux sponsors !

- Ouaaaaaaiiis ! 

Les deux adolescents sautillèrent sur eux-mêmes comme s'ils étaient dans une boite de nuit, répétant ce dernier mot en rythme de leurs sauts. Morgane ébouriffa Salomé en signe de contentement.

- Hééé... se plaignit-elle.

- Quelle bande de bras cassés, marmonna finalement la grande brune au septum.

- Tu n'es pas heureuse, ma chérie ? s'étonna Pandora en venant se blottir contre elle.

- Tu sais que tout ça me rend anxieuse. Surtout que Cassiopée était injoignable hier soir. Peut-être qu'il lui est arrivé quelque chose... Le Valet de mon cul lui a sûrement fait quelque chose.

Elle gronda mais la blonde lui prit la mâchoire et y déposa un petit baiser qui la rendit aussi mignonne qu'un chiot. 

- Mais non. Elle ne nous a pas appelé parce qu'elle s'est sûrement cassée avec un gars en soirée et qu'ils ont couchés ensemble dans les toilettes.

- C'est le pire endroit pour le faire.

- On est d'acco-

- Hé ! On est là ! déclara jalousement Salomé en agitant sa main devant leurs yeux en signe de mécontentement. 

Le petit couple rit et continua de fêter cette victoire apparente avec eux.


Le réveil fut rude pour le Valet. Une impression de moiteur angoissante, d'une langueur amoureuse si dérangeante qu'elle se réveilla en sursaut, le souffle pantelant, comme après un cauchemar. Mais ce cauchemar était bien réel.

Elle s'était permise de désobéir à sa reine en se laissant aller avec cette fille. Elle avait commis le crime ultime en se mariant, au détriment d'elle. Elle avait été lâche et plutôt que de la confronter, elle préférait fricoter avec une fille. Horrifiée, Angelina tourna sa tête impassible vers elle.

 Ses cheveux blonds entouraient son visage aux joues rosées. On aurait dit un ange. Son corps était nu, posé sur les draps. Il avait fait chaud cette nuit, sans doute qu'elle s'était débarrassée de tout tissus qui la gênait. Ses yeux étaient fermés, son visage semblait pris dans un doux rêve agréable. C'était la première fois (et sans doute la dernière) que Angelina la voyait ainsi.

Sans artifices, sans sa colère et ses manières, sans ses traumatismes et ses hontes. Son corps nu posé près d'elle comme le tableau de deux amantes protégées par les astres. Si seulement... Le Valet de Coeur réprima un soupir mais sourit derrière ses lourdes gaines de métal. Elle était si belle. 

Elle passa une main sur la courbe descendante de la colonne vertébrale, de ses omoplates blondies par ses cheveux jusqu'à son fessier. Elle examina chacun des suçons, des marques de baisers qu'elle avait laissé. La première fois qu'elle avait fait cela.

La première fois qu'elle avait désiré une personne à ce point. C'était vertigineux. Elle se leva, en quête d'air. Qu'avait-elle fait. Mon dieu. 

Si ça se trouve, malgré tout les efforts qu'elle avait fait, Cassiopée avait remarqué qu'elle avait des seins, des hanches plus larges que celles d'un homme, une voix féminine... Si ça se trouve, Cassiopée avait constaté cela pendant la nuit en soulevant impudiquement ses chemises de nuit.

- Quelle angoisse, quelle angoisse, quelle angoisse...

Mais Ange devait continuer jusqu'au bal. Elle devait faire en sorte que Cassiopée ne résiste pas à ses avances jusqu'à cette danse qu'elles devraient exécuter sous l'oeil persécuteur de Prudence. Ne pas abandonner cette mission était primordial. 

- Pourquoi tu répètes ça depuis tout à l'heure ? marmonna Cassiopée.

Angelina s'était isolée sur le balcon, mais la blonde l'avait visiblement rejoint. La femme masquée se retourna.

- Cassiopée..! Des gens peuvent nous voir. 

- Et alors ? J'suis sûre que c'est pas la première fois qu'ils me voient à poil. Tu savais que j'ai tourné une publicité pour un parfum ou on voit tout ?

Cassiopée, en tenue d'Eve, l'air mal réveillée et de mauvais poil -comme la plupart du temps- la regardait avec un oeil ouvert l'air de se demander pourquoi un serviteur ne lui apportait pas un café et un massage. 

- Ah... dit Ange, étonnée.

- Fais pas ton jaloux, railla-t-elle.

Elle le regarda finalement avec une petite gêne, et eut un sourire un peu mal à l'aise.

- On...

- On va faire comme si...

- Exactement.

- Oui...

- Voilà...

Elles rentrèrent avec un air embarrassé. 

- Oublions tout ça, coupa Cassiopée finalement, en faisant un clin d'oeil à la silhouette de Ness qui lui faisait coucou, derrière la cafetière.


Valentin poussa un grognement sourd. 

- Je te jure que ça me fait trop mal aux omoplates !

Il secoua son énorme sac sur son dos en marchant laborieusement dans les chemins boueux. Ses bottes s'encrassaient et s'enfonçaient dans le sol spongieux avec des bruits peu ragoûtants. Sa chemise même était pleine de sueur malodorante, mais au moins il n'était pas le seul. Iris, le visage terreux et rougi par l'effort, répondit avec mauvaise humeur:

- On dirait que tu as deux ans. 

- On devrait vraiment s'arrêter. 

- Pas tant qu'on ne sera pas là-bas. Sinon ce serait tacher nos vêtements pour rien. Tout est humide. 

- Mais...!

Ils continuèrent de marcher en silence. Peu à peu, le sol redevenait dur et le bruit de leurs pas résonnait dans les clairières immenses.

- Il n'y a vraiment personne. 

- Les gens ont peur, dit Iris avec révolte. 

- Peut-être qu'il n'y a juste personne.

- Ne soyons pas naïfs.

- Je me demande si c'est vrai. S'il y a vraiment une épidémie de la maladie de Chwartz dans le district 10.

- De toute façon on y est presque, répondit Iris en haussant les épaules. On verra bien.

- Non, mais je me demande si ce n'est pas une invention du Capitole. Le vieux Chirante a tout de même été embarqué, alors que c'est lui qui a chanté la chanson tu-sais-laquelle pendant la Moisson.

- Et les chiens de Pandora. Ils doivent sentir une révolte. 

- Oui. Il va falloir nous méfier... Et surtout de Amos. Il n'a pas l'air très net. 

Ils hochèrent la tête en silence. 

- Un collabo, si tu veux mon avis, murmura Iris.

- Non... Il a l'air gentil. Peut-être un peu effrayant, c'est tout. 

Iris le regarda de ses yeux de chats, silencieusement. Malgré le fait que Valentin l'aimait et qu'il trouvait qu'elle était fantastique en tout, ce silence pesant le rendait un peu mal à l'aise, sur le moment. 

- Et pour...

- Je suis prête à l'être maintenant, Val. 

Valentin ouvrit grand les yeux de surprise et bégaya:

- T-tu ...

- Oui, répondit-elle avec douceur. Je pense que c'est le bon moment pour notre enfant.

- Putain de merde...

Il eut l'air aussi effrayé que heureux de la potentialité proche d'être père. En s'exclamant, il marcha plus énergiquement et se promit de ne plus jamais se plaindre de la charge. 

- C'est... Vraiment surprenant et cool, dit-il avec un grand sourire euphorique. Comment on va l'annoncer à Morgane et Pando' ? Ou Kaloss et Philémon ? 

- Mais je veux que tu n'en parles à personne.

- .... Ah, dit soudain Valentin, coupé dans son élan.

- Sinon, ils s'en serviront contre nous, murmura-t-elle.

- Je vois que tu tiens à ta langue, dit-il amèrement. 

- Oui.

- Pourtant elle ne te sert pas si souvent que ça, la taquina-t-elle.

- Ha. Ha. Ha. 

- Je rigolais, bien sûr.

- Je vois ça.

Ils rirent.

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