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XIII. Mise au point. (III)

Lundi 30 octobre, 14h13 :

Nos voix se mêlaient indistinctement, aucun de nous ne voulant écouter l'autre, reprochant lorsqu'il le fallait et bien plus encore ce que l'autre explicitait. Le raisonnement de Clay allait bien au-delà de l'entendement. Rien n'était purement fondé, tout se contredisait. Mes mains se posèrent sur le rebord en métal de la table, notre seule séparation physique. Je devais me calmer. Le sang commençait à affluer dangereusement vers mes tempes et pulsait à travers mon esprit, bloquant tout retenue de ma part.

— Ce n'est pas ma faute si elle ressent le contraire de moi !

Ce fût la phrase de trop, celle qui me fit basculer. Mon poing se referma et se resserra jusqu'à faire blanchir mes jointures. Mes yeux se levèrent avant de se fixer dans les siens. Une fine mèche de cheveux tomba devant mon visage, bloquant ma vision. Cependant, je gardai ce combat qu'il avait décidé d'engager. L'air devint immédiatement angoissant, le silence nous faisant face comme l'immensité de l'océan pourrait le faire face à un voyageur.

— Je ne l'ai jamais forcée à m'aimer. Elle l'a décidé elle-même !

— Non, mais je crois rêver... Si je suis ta logique, continuai-je sans me soucier de ses paroles, tu ne donne jamais d'importance tant que tu n'éprouves rien !

— C'est elle qui a choisi. C'est elle qui en assume les conséquences. Je ne la force pas !

Nos paroles se mélangeaient entre elle. Aucun de nous deux n'écoutait vraiment l'autre, préférant garder sa version des faits. Et une fois de plus le brouhaha ambiant était revenu comme une cheval au galop, ne pouvant s'empêcher de meubler nos discussions.

— Ce n'est pas de cette façon qu'on traite les gens !

— Je ne les traite pas de cette manière...

Il soupira, balançant son bras droit vers moi comme pour me prouver que sa version était bien meilleure que la mienne. Sa main rencontra ensuite son front et ses doigts passèrent dans ses cheveux, exaspérés de la situation qui se déroulait sous nos yeux.

— C'est ta meilleure amie, pas un vulgaire tas d'os !

— Et tu es...

Un bruit sourd se fit entendre, claquant légèrement le sol, étouffé par la matière du tissu qui composait l'objet.

— Greydale, Treegof.

Ma tête ainsi que celle de Clay tournèrent en même temps, nos bouches se refermant aussi fermement et rapidement qu'un coquillage face à son prédateur. Le silence ne faisait qu'un avec nous. Fallsbeck venait d'entrer dans la pièce ou peut-être cela faisait plusieurs minutes qu'il y était, quelque soit la situation, les secondes devenaient de plus en plus gênantes sous le regard noir de notre référant. Si bien que le mien se baissa pour affronter le sol.

— Vous semblez avoir de l'énergie à revendre, osa prononcer Fallsbeck pour briser cet air étouffant qui avait élu domicile.

Il prit en main large sac et le déposa sur la table lumineuse qui jonchaient sous nos yeux.

— Voici vos armes, fictives, s'empressa-t-il de souligner. Elles ne tuent que dans la simulation. Et seulement vos ennemis.

La fermeture du sac, brillante et légèrement entrouverte, laissait entrevoir des raies de lumière caractéristiques de nos S-4B. Blanches, tant que nous ne les tenions pas dans nos mains. Sous l'influence de Fallsbeck, mes pensées se calmèrent et eurent raison de ma colère. Tout s'apaisa, rendant possible une concentration moyenne et potable.

— Votre mission est de ramener un échantillon exploitable d'Alfaeliens, quel qu'il soit. De plus vous aurez à collecter une information d'origine numérique et concernera le lieu de leur prochaine attaque contre l'Abri ou le monde. À vous de déterminer les enjeux et votre mode d'opération. Bonne chance.

Les lumières se tamisèrent dans la salle et seul un rayon blanchâtre éclaira la table où était resté Fallsbeck. Posant sa main sur la surface de cette dernière, il fit monter sa paume pour afficher trois écrans face à lui ainsi que deux petits à ses côtés. Un hologramme doré de nos corps apparu dessus, avec quelques tâches de rouge là où nos membres nous faisaient le plus mal. Par curiosité, je fis bouger mon avant-bras devant mes yeux et le fit tourner pour observer sa façon de se déplacer sur sa représentation holographique.

— Trop cool, murmurai-je à moi même.

— Raven...

La voix râleuse de Clayton me remit les pied sur terre. Je l'avais presque oublié quelques instants devant le jeu de lumières auquel je venais d'assister.

— Vous y allez ensembles, vous revenez ensembles, nous prévint Fallsbeck au moment même où nous entrions dans la simulation.

Le salle entièrement noire commença à matérialiser l'extérieur, la surface, la faune, la flore. Sous forme de minuscules particules, semblables à des pixels, chaque pigment qui composait la Terre prit place dans l'espace pour recomposer les alentours de l'Abri. De longues tiges vertes poussèrent du sol et se murent au gré du vent, chatouillant nos chevilles dans une caresse suave. L'herbe était magnifique aux abords du bâtiment principal. Verte, fuyante, voire même dorée pour certains brins. Elles donnaient une image innocente à l'environnement, rappelant la beauté de ses premiers instants avant que l'homme et l'extraterrestre ne se battent à mort. Plus haut dans le ciel, le soleil venait de se coucher à l'horizon et laissait l'atmosphère se teinter d'une douce et chaude couleur pastel. Les nuages évoluaient dans un cadre enchanteur, gonflant et doublant leur taille, s'éloignant doucement de la cime des arbres qui profitaient de leur grandeur pour savourer l'air pur d'un espace aérien vide de technologie.

Mes pieds foulèrent alors le sol poussiéreux, loin d'être l'asphalte du vingt-et-unième siècle. Même s'il ne s'agissait que d'une simulation, j'étais heureuse de prendre place dans ce cadre unique délimité par les nombreuses facettes de la Terre. Je mis à profit mes sens, insufflant l'air, accueillant une fraiche brise qui passait non loin de moi. Je me sentais enfin à ma place. Tout était fait pour ressembler à la surface, de l'odeur à la sensation.

Nos tenues se ternirent d'une faible couche opacifiante qui permettait de filtrer, en temps normal, l'air et les composés chimiques présent dans l'atmosphère. Ne garder que le meilleur pour mettre un terme rapidement et efficacement à nos missions. Me retournant, j'observais d'un vif coup d'oeil l'Abri dans sa grandeur et sa force. Je l'avais toujours vu de l'intérieur, le contempler de la surface me fit frissonner. Sa forme circulaire, entièrement blanchi par l'alliage utilisé pour le rendre plus solide, lui permettait de s'imposer dans ce paysage davantage végétalisé et poussiéreux au beau milieu des ruines des anciens buildings de New-York.

Sa coupole plasmatique permettait à un groupe de scientifique au nombre de dix de pouvoir effectuer, de leur installation dans ce quartier à leur mort, des observations sur le ciel et l'astronomie. C'était un moyen de garder un contrôle du secteur aérien en cas de représailles aliennes. En y repensant, ils n'avaient pas une vie plus facile que la nôtre. De leur affectation à ce service à leur mort, ils verraient le même quartier et vivraient le même train de vie, sans jamais rencontrer de nouvelles personnes. Ils rendaient service à la nation en le payant d'un prix fort comme pour les agents externes. Un choix, ou une nécessité pour certains mais j'en étais sûre, ils étaient heureux de rencontrer les étoiles tous les soirs et de voir le soleil se lever et se coucher à l'horizon. C'était un prix qu'une partie de la population n'aurait jamais quelque soit sa richesse.

De cette coupole, s'étirait, plus bas, un toit végétalisé où de multiples plantes aux couleurs parfois exotiques avaient pris place et s'étaient habituées aux changements climatiques fréquents. Elles donnaient des la vie là où il n'y en avait plus et permettaient à l'Abri de recevoir fréquemment un air bien plus pur qu'il n'aurait pu espérer. Certaines fleurs descendaient en cascade le long des grandes parois transparentes de protection de la même matière que le dôme au dessus de nos têtes. Ces écrans offraient une protection contre de potentiels projectiles ennemis mais ne suffisaient pas à retenir les Alfaeliens de rentrer dans notre base.

Enfin, autour de ces trois espaces protégés, se délimitait une zone de sûreté, encadrée par quatre abris de retranchement, lieu de départ de nos différentes missions. Seulement accessible depuis l'intérieur, nous y étions acheminés par un ascenseur commandé par l'escouade mécanique de l'Abri.

Je mis ma main devant moi et appuyai deux coups sur mon poignet. Un écran s'afficha face à moi, que je fis agrandir d'un mouvement de doigt. D'après les données qui y étaient inscrites, nous étions au niveau extérieur de l'abri de retranchement situé à l'Est. Le chemin pour parvenir à la fin de notre mission était déjà tracé mais faisait fi des potentiels obstacles et pièges, notés par des points oranges à rouges. Mon index tapa de nouveau sur le dessus de ma main et fit disparaitre tout ce qui se trouvait face à moi.

— Prête ? demanda une voix à mes côtés.

— Depuis bien trop longtemps.

✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷

Hello hello ^^

Comment allez-vous ?

Je suis contente de moi, je vous explique pourquoi de suite. J'étais en retard sur le texte et m'étais placé un objectif de 7500 mots à écrire en décembre et je n'ai plus que 750 mots à écrire ce qui m'a permis de me refaire de l'avance sur quelques chapitres. Tout ça au détriment du mémoire, mais comme c'est bien connu, c'est toujours quand on doit bosser sur quelque chose d'important qu'on fait totalement l'inverse.

Bref ! Tout ça pour vous dire que l'aventure reprend de plus belle et que j'ai hâte de vous montrer la suite.

Une simulation pour Raven et Clay. Comment pensez-vous qu'elle va se finir ?

Ici pour les avis sur le chapitre et vos théories :

Dites moi ce que vous en pensez et n'oubliez pas que les petites étoiles valent tout l'or du monde dans l'esprit d'un auteur, quelque soit son genre.

Xoxo <3

Ptitgibilin ✧

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