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VIII. Découvertes (II)

Jeudi 14 Septembre, 15h51 :

Isaac Rudd, notre professeur de mécanique, tenait dans ses mains le Sarkeï-4B. C'était l'arme que j'avais utilisé lors du test du recrutement. Je me souvenais de son éclairage vert émeraude lorsque je l'avais empoigné. Tout avait été instinctif à son contact. Le voir dans les paumes de quelqu'un d'autre me faisait bizarre, comme s'il m'appartenait et que je ne savais pas qu'on me l'avait pris ou volé.

— Bonjours à tous, s'exclama-t-il. Aujourd'hui, étude et mise en pratique. Noté.

Isaac avait toujours l'habitude d'aller au plus court dans ses phrases. En dire plus, lui ferait certainement perdre du temps. Alors, il s'exprimait qu'avec un ou deux mots par phrase pour raccourcir l'ensemble.

C'était fascinant de voir à quel point notre technologie était magnifique. Le pistolet passa de personne en personne en ne s'allumant de sa couleur verte que sur certains de la file. En fait, il se fiait à tel ou tel homme, prenant en compte son battement de coeur et son esprit à se placer au-delà de ses capacités. Il répondait en quelque sorte à la personnalité de chacun. Ainsi, nous étions six à l'avoir vu s'éclairer sous nos yeux tandis que les autres ne percevaient que de loin se reflet.

Les élus du Sarkeï-4B eut la possibilité d'aller tester l'arme dans la salle de tir tandis que les autres se firent passer un autre type d'arme. Un Bluptrot-33F. Un pistolet plus classique mais presque similaire au S-4B. Il n'y avait juste pas la reconnaissance de la personne qui l'utilisait et la relation psychique d'homme à objet. Un des gros point positif de l'arme. Le B-33F était seulement l'arme intermédiaire en attendant de trouver celle qui correspondrait.

Je me plaçai devant le pas de tir et le Sarkeï-4B se teinta de sa couleur émeraude. La fine lumière qui émanait du néon de la lampe se reflétait dans la partie métallique légère et blanche de l'appareil que je manipulai tendrement de mes doigts fins.

Isaac s'approcha lentement de moi, en continuant d'expliquer la vie et la façon de tirer.

— Un Sarkeï reconnait qui l'utilise. Il ne s'active qu'avec la personne qu'il conçoit de lui être digne. Seule l'élite peut y avoir accès. Profitez-en !

Il continua à venir dans ma direction avant de se planter à mes côtés dans la cabine. Avec la plus infime des discrétions, il me souffla :

— Vos parents seraient fières de vous.

Je m'arrêtai de bouger. Ma respiration s'accéléra, démarrant une course contre la montre avec mon coeur qui battait de plus en plus rapidement. Mon regard se planta dans la cible face à moi. Mes parents... Personne ne connaissait la vérité sur mes parents. Personne ne le saurait jamais. Les dirigeants ignoraient mon passé, mes supérieurs également. Jamais ils ne devraient savoir.

Je devais faire quelque chose pour m'éloigner de cette situation de blocage. Je ne devais pas montrer mon point faible. Sans demander l'autorisation, je pris en main le Sarkeï qui afficha un vert bien plus fort qu'à l'accoutumé et tira sans me poser de question.

Trois coups vifs dans la cible face à moi.

Trois coups précis au centre de la cible.

Je reposai le pistolet sur la tablette et démontai le chargeur de balle. Mes mains tremblaient un peu sous l'action mais ce fut plus le sourire du professeur qui me déstabilisa. Il avait ce je-ne-sais-quoi qui qui émanait de son visage.

Je me reculai pour observer la scène. Je me sentais nulle d'avoir réagit d'une telle manière. Pour un secret qui devait rester enfoui, j'étais loin de savoir le cacher. Je devais réfléchir à ce qui venait de se passer. Je devais me poser et analyser les émotions qui m'avait submergées. Mais comment j'allais pouvoir sortir en plein cours ? Ce n'était pas possible. C'était même mission impossible.

Je n'avais pas le choix. J'enregistrai manuellement l'instant qui s'était écoulé il y a de ça cinq minutes. C'était le seul moyen pour être sûre de n'avoir oublié aucun des éléments ou de pouvoir visionner la scène plusieurs fois pour y déceler une faille. Je n'aimais pas enregistrer ce genre de souvenir. Hors de leur contexte, ils ne donnaient que peu d'informations, mais si une personne mal intentionnée tombait dessus, il se passerait exactement ce que j'ai fait pour Treegof.

*       *      *

La suite du cours s'était passé sans trop d'évènements marquant. En soit, j'avais évité de parler à l'oral, de regarder le professeur, donc peu de choses m'avait marquée. J'avais fixé mes mains, ma tablette ou encore mon Sarkeï-4B pour ne pas avoir à me perdre dans les yeux des autres élèves. J'avais essayé de vider mon esprit et mon coeur pour seulement avoir à me concentrer sur ce que j'entendais.

Dès qu'Isaac Rudd eut annoncé la fin de son cours, je m'empressai de sortir. J'avais besoin d'air frais. Je fus rapidement rejointe par une personne dont la compagnie ne m'enchantait guère. Mon cher Treegof. Je ralentis le pas pour pouvoir pivoter à n'importe quel moment en cas de danger. Je restai à l'écoute de ses pas et de sa respiration pour savoir ce qu'il comptait faire. Il y avait deux possibilités : ou il allait me menacer comme la dernière fois, ou il allait continuer son chemin sans me chercher des noises. J'avais peu de chance que cette deuxième solution soit prise en compte par mon camarade.

Je tournai au premier croisement que je trouvais afin de confronter Treegof. Confronter était un bien grand mot puisque je n'avais pas la force en cette fin d'après-midi pour l'empêcher de me faire quoique ce soit. Ce cours de mécanique m'avait exténué. Dès les premières minutes.

Je ne fus pas surprise lorsque je sentis la main de Treegof s'abattre sur mon débardeur pour me tirer vers lui. Il n'y avait plus de doute, il voulait parler.

— Quand tu veux mais pas aujourd'hui Treegof. Je suis pas d'humeur.

— Tu n'étais pas toi-même pendant ce cours. Chacun à ses failles, je sais maintenant que tu en as toi aussi.

— Tu ne sais rien de moi, et tu ne sauras jamais rien.

— Je te percerai Greydale. Plus tôt que tu ne veux le croire.

Il me lâcha et se détourna, me laissant seule avec mon envie de tout balancer, de tout faire valser.

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Hello hello ^^

Comment allez-vous ?

Comme on se rapproche bientôt des 500 votes, je suis en préparation d'un FAQ aux personnages. Pour cela, en fin de chaque chapitre et à partir de maintenant, vous pourrez poser des questions dans l'espace commentaire, en précisant à qui vous voulez poser la question ;)

Ici pour la FAQ (tous les personnages sont autorisés) : 

Ici pour les avis sur le chapitre :

Dites moi ce que vous en pensez et n'oubliez pas que les petites étoiles valent tout l'or du monde dans l'esprit d'un auteur, quelque soit son genre.

Xoxo <3

Ptitgibilin ✧

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