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IX. Les yeux dans les yeux. (IX)

Mea culpa : le chapitre bonus aura lieu mercredi comme dernier chapitre de la partie 9. Vous comprendrez pourquoi après ce chapitre (et aussi mercredi).

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Vendredi 6 octobre, 18h13 :

Je m'écrasai nonchalamment sur le lit, épuisée par la journée harassante que je venais de vivre. Il ne se passait plus un instant où je ne pensais pas à cette soirée à la piscine, à ce geste, presque innocent, de Clayton. À ça venait s'ajouter la douleur physique des longs et épuisants entraînements auxquels nous avions le droit le matin. Chaque muscle ressentait cette douleur, toujours plus profonde de jour en jour. Ils me tiraillaient à chaque pas que je faisais, ne se reposaient que lorsque je dormais.

Je fermai les yeux, croisant mes mains sur le front. Un vif sentiment d'inconfort subvint entre mes omoplates. Je me relevai sur mes coudes, sachant parfaitement que tant que le tissus ne serait pas bien placé sous moi, je ne parviendrais pas à débuter une courte sieste. Glissant lon doigt et tâtonnant à l'aveugle, je fus surprise de sentir sous mes doigts un tissus d'une agréable douceur.

Revenant au galop, ma soirée du vendredi soir s'imposa dans ma mémoire et joua avec mes nerfs. Il fallait vraiment que je lui rende son pull ou j'allais devenir folle. Son odeur fruitée accapara mon nez et une multitude de douces senteurs jouèrent avec mes sens.

— Pourquoi as-tu le sweat de Clay entre tes mains ? s'insurgea Hermione, entrant en trombe dans notre chambre.

Visiblement, je ne pouvais pas être seule deux minutes. Je devais certainement lui manquer. Oui. Ce devait être ça. Mon absence de quelques minutes depuis la fin des cours créait un vide immense dans la poitrine de ma chère camarade de chambre.

Je me relevai d'une traite et faisait fi de la douleur qui irradiait mes muscles, je me mis en route pour retrouver Clayton. C'était tout ce dont je rêvais en ce vendredi soir. Avant de passer le pas de la porte, je pris enfin le temps de répondre à Hermione.

— T'excites pas 'Mione ! Je pars lui rendre sur le champ à ton copain, ou est-ce ton meilleur ami ? J'ai encore du mal à discerner...

Je fermai la porte sans attendre sa réaction mais je me doutai de la tête qu'elle allait tirer. Le rouge de la colère montant lentement jusqu'à envahir ses joues d'un cramoisi subtile et léger. J'étais heureuse d'avoir eu assez de force pour rétorquer à sa pique.

Je n'eus pas loin à aller. Le numéro Z4-B-1 de la chambre de Clayton me faisait face et je redoutai de toquer. Nos joutes verbales avaient cessé depuis vendredi soir. Nous nous évitions et cherchions à tout prix à ne pas croiser l'autre mais c'était dur. Quasiment infaisable, à mesure où nos professeurs se faisaient un malin plaisir à nous mettre en groupe aussi souvent que possible. Ils nous aimaient dans la manière où nous concurrencions l'autre, jouant avec se forces et ses faiblesses.

Des insultes, nous étions passés à éviter le regard de l'autre dès que l'occasion se présentait. Comme je l'avais dit, le rapprochement avait été trop soudain.

Ma main recroquevillée, prête à toquer s'arrêta à quelques millimètres du métal. Était-ce judicieux de lui rendre maintenant ? Nous étions à la vue de tous... Et puis, à bien y réfléchir, il ne m'avait pas réclamé son pull.

Du courage Raven ! me souffla une petite voix interne.

Je n'en avais pas le moins du monde lorsqu'il s'agissait d'être humaine, mentalement parlant. Je pouvais être forte, défendre mes intérêts ou encore me battre pour ce que je pensais être juste mais j'étais incapable de toquer à une porte.

Des bruits s'élevèrent alors de l'autre côté de la paroi. Ils étaient sourds et violents. Ça ne ressemblait pas à des coups. Je voyais plus cela comme un brouhaha, un ensemble de voix s'entremêlant pour ne former qu'un ramassis de paroles indiscernables.

Je songeais vivement à faire demi-tour. La situation sentait le roussi et je ne voulais absolument pas être mené à cela. D'un geste furtif, je replaçai ma main sous le pull que je mis à serrer contre moi. Repousser à plus tard n'était pas la meilleure des solutions mais elle serait bien plus envisageable.

Je me remis en marche et tourna le dos à la porte qui coulissait lentement dans le mur. Fichtre ! Ça sentait encore moins bon pour moi...

— Agent Greydale ! héla-t-il dans mon dos.

Je me figeai. Je n'avais plus d'autre choix que de lui faire face.

— Monsieur, maître ou seigneur Treegof ? Comment dois-je vous appeler pour ne pas vous blesser ?

— Je vois que vous n'avez pas peur de l'autorité et de la classe des rangs pour user d'un ton sarcastique à mon égard. C'est un plaisir de vous rencontrer, Agent Greydale.

Le plaisir était loin d'être partagé. Cette pourriture, qui lui servait de père se tenait devant moi et tentait de m'amadouer.

— Que cherchez-vous ? La sortie, me semble-t-il, se situe de l'autre côté.

— Mon fils ne mérite pas sa place dans cette formation.

Il jouait franco, sans peur de blesser qui que ce soit. Je devais être plus maline, faire ce que je savais faire de mieux : défendre des intérêts.

— Au contraire. Il est brillant et s'épanouit ici.

— Agent Greydale, reprit-il sur un ton plus cassant. Mon fils est un raté. Vous ne le connaissez pas depuis longtemps mais moi, oui.

Comment pouvait-il affirmer cela ? Enfermer don enfant pendant cinq ans, est-ce apprendre à le connaitre ?

— Il cherche sa place et elle n'est sûrement pas ici à jouer aux agents. Je sais qu'au fond de vous-même, vous le savez. Vous en êtes même venue à le dépasser.

Ce fût la goutte de trop.

— Vous vous trompez ! Clayton est intelligent, courageux et doué. Il a sa place ici. Pourquoi êtes-vous si dur avec lui ? Vous ne croyez pas en lui ?

— Je ne suis pas dur avec mon fils, parce que je ne crois pas en lui, Agent Greydale. Je suis dur avec lui pour sa propre survie. C'est un danger pour lui-même.

J'eus envie de rétorquer mais il me coupa l'herbe sous le pied.

— Ravi de vous avoir revu. À bientôt j'espère.

Il disparut de mon champ de vision aussi vite qu'il était apparu. Ma mâchoire se sera violemment. J'étais à deux doigts de la broyer. Fuir la conversation ne lui servait à rien. Mais une chose était sûre, il voulait cacher quelque chose et notre discussion était loin d'être totalement finie.

— Alors comme ça, je suis brillant et je mérite ma place ici ?

Une silhouette se dessina dans le cadre de porte. Clayton y était adossé, les bras croisés et me fixait de ses émeraudes. Un sourire accroché à ses subtiles lèvres, il masquait une mine bien plus sombre par ses yeux rougis et luisants de larmes à peine effacées.

— Ne me fait pas regretter d'avoir prononcé ces mots et n'y voit pas ici un cas personnel. Chacun mérite sa place ici. Je ne faisais que défendre un camarade...

Je suspendais mes mots quelques instants avant d'enchainer, en clignant de mon oeil gauche :

— ... en détresse, soit disant passant.

— Avoue-le, Greydale. Tu veux absolument que je reste !

— Je plaide coupable, annonçai-je en basculant la tête de haut en bas. Il faut dire que la formation n'aurait pas la même saveur si tu n'étais pas là. Qui pourrais-je dépasser ou détrôner du classement ?

Il ne put s'empêcher de baisser la tête et rire doucement en expirant lentement par le nez. Son regard me fit craquer tout autant que sa manière de mordiller sa lèvre inférieure. Je sentis le tissus se recroqueviller sous mes doigts et dégager l'odeur encore présente bien que faible de Clayton. Je secouai ma tête et me remis les idées en place et me souvenais du pourquoi de ma venue.

— Tiens. Merci.

Je lui tendis son pull et à peine l'avait-il pris en main que je partais aussi vite et aussi loin que possible. J'avais chaud. Trop chaud pour la température ambiante de L'Abri.

✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷ ✷

Hello hello ^^

Comment allez-vous ?

Pour commencer, sachez que le passé de Clayton devrait arriver mercredi et durer jusqu'à dimanche prochain. Il sera détaillé juste comme il faut pour ne pas en dire trop. Quelques extraits sont déjà disponibles sur facebook, sur le groupe des nouvelles plumes où on organise des rush (activité pour se motiver à écrire pendant un temps limité).

Ensuite, comme j'ai encore des choses à revoir sur la partie 10, je vais devoir passer à 1 publication par semaine (le temps de refaire du stock en chapitre, surement pendant un mois).

 Vous préférez que je poste le dimanche ou le mercredi ?

Ici pour les avis sur le chapitre et vos théories :

Dites moi ce que vous en pensez et n'oubliez pas que les petites étoiles valent tout l'or du monde dans l'esprit d'un auteur, quelque soit son genre.

Xoxo <3

Ptitgibilin ✧

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