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23. Quelques jours avec toi

* Note de l'auteur : les dialogues en italique sont en anglais*

Elle était là, juste devant lui et Aomine pouvait voir la stupeur agrandir ses beaux yeux bleus. Dans un sens, elle était là même qu'il y a cinq ans. Elle avait toujours ses longs cheveux noirs et un air de poupée mais il lui sembla plus grande et plus sûre d'elle, plus femme et moins enfant.

- Salut Miyako.

Cette voix grave, ces yeux saphir, cet air arrogant combiné à cette attitude décontractée. Aucun doute possible, c'était lui. Un peu plus grand, un peu plus massif et avec quelque chose de plus adulte dans le regard, mais c'était bien lui.

- Aomine ? souffla Miya, totalement sous le choc de cette rencontre imprévue. Sa... salut !
Que fais-tu...euh...ça fait plaisir de te revoir.

- J'avais un match tout à l'heure et j'ai vu Rin, juste après. Il m'a dit que tu étais là aussi...

- Oui, je...tu avais un match? Tu...tu joues à New York, maintenant ? Je ne...

- Tu veux venir prendre un café ? la coupa Aomine.

- Euh...oui, oui. D'accord, acquiesça la jeune femme, encore troublée de se retrouver face à lui. J'envoie juste un message à Rin pour le prévenir.

Les deux anciens amoureux entrèrent quelques instants plus tard dans un café et s'installèrent face à face à une table dans un silence gêné. Aomine sentait son cœur battre fort dans sa poitrine, il avait beau tourner ses phrases dans sa tête, il n'arrivait pas à sortir le moindre son. Quant à Miyako, ses idées s'embrouillaient. Elle n'était pas du tout préparée à le revoir et elle n'aurait jamais imaginé que sa douleur se réveillerait aussi vivement.

- Alors, qu'est-ce que tu deviens ? demanda Aomine en buvant un gorgée de café.

- Et bien, après ton...ton départ, je suis entrée à l'école de photographie de Tokyo et depuis 2 ans, je bosse avec le vieux Miyasaki.

- C'est super ! Je suis content pour toi, tu as réussi.

- En parlant de réussite, s'amusa Miyako. Tu joues à New York, maintenant ? T'es devenu pro ?

- Oui, je joues en NBA mais à Cleveland, dit-il rapidement. Et toi, du coup t'es toujours à Tokyo? T'es avec quelqu'un? tenta t-il ensuite de demander de façon naturelle.

La jeune femme pouffa de rire tellement spontanément devant cet interrogatoire qu'Aomine esquissa lui aussi un sourire. C'est ainsi que l'atmosphère se détendit entre eux et qu'ils se mirent à discuter librement des cinq années écoulées. Miyako lui appris qu'elle vivait dans un appartement dans le centre de Tokyo et qu'elle était célibataire ces derniers temps. Lui raconta ses quatres ans à la fac d'UCLA avec Kagami et son recrutement en septembre dernier par Les Cavaliers. Ils passèrent tout les deux sous silence le marasme qu'ils avaient vécus lors de leur séparation, il y a cinq ans et profitèrent de leurs retrouvailles.

- Excusez moi, monsieur, madame, mais nous allons fermer, annonça le serveur.

Miyako jeta un rapide coup d'œil sur l'horloge de son portable. 00h30.

- Merde! Daiki, t'as vu l'heure? Rin doit se demander ce que je fous! Je vais rentrer à l'hôtel...

Aomine garda pour lui le sourire qui lui vint en entendant la jeune femme l'appeler par son prénom, comme avant et se leva pour sortir du café avec elle.

- Je peux te raccompagner à ton hôtel ? lui proposa t-il une fois sur le trottoir. C'est...plus sûr, vu l'heure...

Miyako plongea son regard dans celui, saphir, du jeune homme et se mordit la lèvre lorsque certaines pensées lui traversèrent l'esprit. Elle acquiesça avant de détourner les yeux pour cacher son trouble. Tandis qu'elle s'avançait pour héler un taxi, Aomine fit  glisser ses yeux sur sa silhouette et remarqua un détail qui lui arracha un sourire en coin. Des talons. Elle avait troqué ses éternels Converses pour des bottes à talons, elle faisait tellement femme et surtout :

" Ça lui fait un cul d'enfer !" songea t-il.

Sortant de ses pensées de plus en plus osées, il rejoignit rapidement, dans le taxi, Miyako qui indiquait au chauffeur l'adresse de son hôtel. Le trajet ne fut pas long et quinze minutes plus tard, les deux japonais se trouvait devant la porte de la chambre de la brune.

- Tu restes combien de temps à New York ? demanda Aomine.

- On repart le matin du 2 janvier.

- Je reste quelques jours aussi et je me disais qu'on aurait pu se revoir ? On pourrait visiter la ville ensemble, si tu veux.

- Oh! Oui pourquoi pas, acquiesça Miyako. Surtout que Rin va jouer tout le temps au basket avec son équipe alors... tu m'invites pour le p'tit déj demain, ok?

- Mouais, ok, marmonna le basketteur qui comprit qu'il devrait se lever plus tôt que prévu. Je passe te prendre à 10h.

Miyako hocha la tête avec un sourire mais se tendit et arrêta de respirer lorsque Aomine se pencha sur elle pour déposer un baiser sur sa joue, proche de la commissure des lèvres.

- Bonne nuit alors, Miya-chan, souffla t-il ensuite avant de s'en aller pour disparaître dans les escaliers.

La jeune femme rentra dans sa chambre totalement chamboulée par les évènements de la soirée, son cœur battant à tout rompre. Aomine. C'était fou l'effet qu'il avait sur elle, même cinq ans plus tard.

Le lendemain matin, Aomine frappa à la porte de la chambre d'hôtel à 10h pile et emmena, comme promis, Miyako prendre un petit déjeuner. Ils passèrent la journée ensemble, à visiter plusieurs lieux emblématiques de la ville et à continuer de se raconter leurs vies, leurs réussites comme leurs échecs. Ils admiraient la vue du soleil qui déclinait sur Manhattan depuis le toit de l'Empire State Building quand Aomine glissa ses bras autour de la brune pour la serrer contre lui, son dos contre son torse. Ils restèrent ainsi, en silence, pendant de longues minutes mais ils savaient tout les deux qu'ils allaient devoir aborder le sujet tant redouté.

- Je suis venue à l'aéroport, ce jour là, lâcha Miyako d'une petite voix. Je voulais te voir une dernière fois, te dire que...te dire au revoir mais je suis arrivée quelques minutes trop tard...

- Je me souviens avoir ressenti une drôle de sensation en embarquant, comme si on m'appelait. J'aurais dû faire demi-tour mais pour être honnête, j'avais trop mal, avoua calmement Aomine. Ça n'a pas été facile de partir, de te quitter...

Miyako se retourna pour lui enlacer la taille et leva les yeux vers son visage.

- Daiki, murmura t-elle, c'était il y a cinq ans et j'étais persuadée d'avoir guérie de toi mais le fait de te revoir...j'ai compris que ce n'était pas le cas et quelque part ça le sera jamais. Tu es le seul que j'ai aimé...

Aomine caressa sa joue avant d'attraper son menton avec douceur et de plonger son regard dans le sien. Il esquissa un sourire lorsqu'il la sentit frissonner contre lui, il se pencha alors pour l'embrasser, d'abord du bout des lèvres puis plus passionnément.
Miyako se laissa aller au baiser quelques secondes avant de se reculer précipitamment, les joues rouges.

- Attends, nous ne sommes pas seuls...

- Nous sommes aux États-Unis, ria Aomine, les gens s'en foutent !

La jeune femme lui adressa une moue peu convaincue tout en replaçant des mèches rebelles derrière ses oreilles rosies par la gêne. Puis elle lui adressa un sourire lumineux tout en lui prenant la main pour l'entraîner vers les ascenseurs en courant.

- Qu'est-ce qui te prends ? s'étonna t-il.

- On va continuer notre conversation à mon hôtel, lui annonça t-elle en riant.

Une fois la porte de la chambre refermée, Aomine s'adossa contre le battant, les mains dans les poches et regarda Miyako quitter son manteau et ses bottes. Elle s'approcha alors du jeune homme qui baissa les yeux sur elle avec un petit rire.

- En fait, t'es toujours aussi petite! s'amusa t-il en plaçant sa main sur la tête de Miyako avant de la ramener contre son torse.

- Et toi, t'es toujours aussi idiot ! se défendit-elle en lui donnant un petit coup dans les côtes.

Mais au lieu d'enlever sa main, elle la glissa sous le pull d'Aomine pour caresser la peau tendue de ses abdominaux et se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Pour combler la distance qui les séparait encore, il se baissa légèrement et prit ses lèvres dans un baiser tendre.



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