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19. Août - Au revoir

Coucou à tous, aujourd'hui c'est mon anniversaire et je suis de bonne humeur donc je vous fais un p'tit cadeau....
Je vais publier 4 chapitres à la suite !!

😄😄 Hésitez pas à m'écrire vos réactions à l'histoire !
Bonne lecture 😆

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Nous y voilà ! lança Monsieur Aomine à son fils en se garant sur le parking dépose minute de l'aéroport.

- Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on vienne avec toi, Daiki?

- Ouais, t'inquiète M'man. C'est pareil pour toi, Satsuki. C'est pas la peine de rester.

Le jeune homme serra la main de son père et fit une bise rapide à sa mère avant de subir l'étreinte de son amie d'enfance qui pleurait à chaudes larmes.

- Tu promets de m'écrire, hein? De toute façon, tu as intérêt sinon je demanderais à Kagami de t'y forcer!

- Comme si il pouvait, ce crétin !

Aomine vit ensuite ses parents et la rose remonter en voiture, le laissant seul avec ses bagages. Il regarda autour de lui puis sa montre. 17h30. Il embarquait dans une heure, ça lui laissait encore le temps de venir. Si jamais elle venait.
 

- Mademoiselle Nomura, votre book est très bien monté et vous avez de réelles compétences pour la photographie, déclara le président du jury.

Cela faisait maintenant presque une heure que son entretien avait débuté. Une heure que son travail était décortiqué, analysé et jugé et maintenant c'était le moment du verdict.

- Nous ne pouvons pas nier que vous possédez un certain talent et une bonne technique, continua l'homme en face d'elle en feuilletant les planches où s'étalait des clichés de la Génération Miracle. Cependant, il manque quelque chose, une âme ou une étincelle dans vos photos.

- Ce n'est pas la technique qui manque à ces clichés mais un petit quelque chose qui les démarque, ajouta une autre membre du jury, la seule femme sur les quatres professionnels présents, en tournant les pages à son tour pour s'arrêter sur la page d'Aomine. Celles-ci sont plus intéressantes... Je n'avais pas tout de suite remarqué mais elles ont plus de profondeur.

- Vous avez un lien particulier avec le garçon de ces photos ? demanda le chef du jury.

- Je...et bien...je... bredouilla Miyako, les joues roses. Non. Non, pas vraiment...

- Quoiqu'il en soit, lui sourit la femme qui ne semblait pas dupe face à cette réponse maladroite, ces clichés sont ce que nous souhaitons voir dans notre école. Avez-vous d'autres photos de ce genre à nous montrer, Mademoiselle Nomura ?

Miyako baissa les yeux sur son sac entrouvert à ses pieds. Un autre book s'y trouvait, un plus personnel, moins travaillé en terme de présentation mais dont les pages étaient remplis de clichés d'Aomine. D'une main tremblante, elle attrapa l'album et le déposa devant la jury. Elle les regarda se le faire passer, acquieser ou même sourire, en retenant sa respiration. Son balayait en même temps qu'eux les photos, sauf qu'elle revivait également les souvenirs qui y étaient attachés et ses yeux commencèrent à picoter.

" Oh, Daiki..."

- C'est vraiment un excellent travail, Mademoiselle Nomura, conclut le chef du jury en refermant le book. Je pense que mes collègues sont d'accord avec moi. De toute évidence, il semblerait que aurez le privilège de vous compter parmi nos élèves, au prochain semestre de cours.

- Félicitations, Mademoiselle Nomura, renchérit la femme en lui tendant son travail avant d'ajouter dans un sourire complice. Vous devriez allez fêter ça avec ce jeune homme.

Miyako remercia le jury et récupéra les documents relatifs à son admission avant de sortir dans la rue et la chaleur étouffante de la fin d'après-midi. Elle avait réussi. Elle allait devenir photographe et cela grâce à lui. A Daiki. Tous les moments passés avec lui, cette dispute, les paroles des autres à propos de son silence et de ses sentiments, tout cela la submergea comme une vague. Une révélation la frappa comme un coup dans l'estomac, lui coupant le souffle. Même si il partait à l'autre bout du monde, même si leur histoire était déjà vouée à l'échec, elle devait lui dire. Au moins une fois.

Elle jeta un coup d'œil à l'horloge de son téléphone. 18h.

- Merde! jura t-elle.

Depuis là où elle se trouvait, il lui faudrait au moins une demi-heure en taxi pour rejoindre l'aéroport. C'était court mais avec un peu de chance, il n'embarquerait pas dans les premiers et elle arriverait à temps pour le voir. Elle devait essayer coûte que coûte, elle devait lui dire.
 

 
- Appel à tous les passagers du vol 456-B à destination de Los Angeles, embarquement immédiat en porte C, retentit une voix dans les hauts-parleurs de l'aéroport. Porte C pour le vol 456-B.

Aomine appuya sa tête contre la colonne derrière lui et soupira profondément. Il voyait les autres passagers se lever pour se diriger au comptoir, leurs passeports et billets en mains.

"On y est...songea t-il. Elle n'est pas venue."

Il laissa encore passer cinq minutes et après un dernier regard autour de lui, il se pencha pour attraper son sac et se diriger à son tour vers le comptoir de contrôle.
L'hôtesse vérifia son billet et son passeport puis lui adressa un sourire enjôleur en le regardant de la tête aux pieds. L'as du basket poussa un nouveau soupir tout en marmonnant un vague "merci" et s'engouffra dans le couloir vitré d'embarquement.
  

18h33. Le taxi de Miyako se garait à peine devant les portes que la jeune fille se jeta hors du véhicule et se mit à courir pour rejoindre la porte C. Son regard chercha désespérément Aomine dans le terminal mais l'endroit se vidait des derniers passagers et il n'y avait aucune trace du jeune homme. Elle s'avança, la gorge serrée, vers les immenses baies vitrées qui laissaient entrevoir, au loin, l'avion qui s'envolerait dans quelques minutes à l'autre bout du monde avec son cœur.
C'est là qu'elle le vit, descendant dans le couloir vitré d'embarquement. Il était facile à repérer avec son mètre 92 et sa carrure d'athlète.

- DAIKI !!!!! cria Miyako en frappant les vitres de ses petits poings serrés. DAIKI !!!!

Plusieurs personnes dans le terminal lui lancèrent des regards curieux ou choqués tandis qu'elle appelait encore et encore Aomine. Ce dernier se figea au milieu du couloir et tourna la tête en direction de Miyako qui sourit de soulagement. Il l'avait vu. Il allait faire demi-tour pour lui parler une dernière fois et elle pourrait enfin lui dire. Il allait...
Son sourire s'effaça lorsqu'elle vit le regard d'Aomine glisser sur elle sans arrêter. Le jeune homme remonta son sac à dos d'un coup d'épaule avant de repartir et de disparaître dans l'avion.

- Les vitres sont teintées, Mademoiselle, lui expliqua une dame en s'approchant d'elle. Je suis désolée mais il ne pouvait pas vous voir.

Miyako s'adossa contre le mur de verre et se laissa glisser au sol avant de ramener des genoux contre sa poitrine. Son corps fut alors secoué par un énorme sanglot et des larmes innondèrent ses joues.

- Il...il est parti... pleura t-elle. Il est vraiment parti... c'est fini...Daiki...

Le visage dans ses bras, elle ne regarda pas l'avion s'éloigner sur la piste pour décoller. Elle pleura longtemps, sans se soucier des regards attristés que certains passants lui lançaient. Elle pleura jusqu'à ce que ses larmes se tarissent et que les lumières vives du tarmac lui indique que la nuit était tombée.
Alors Miyako se leva, le cœur douloureux et les yeux rouges, et rentra chez elle comme un zombie pour continuer, sans lui.

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