S07 - EP 50 ✧ part I
Partie 1/2
Cinq jours plus tôt...
— Tu ne me feras pas croire que t'as aucune conquête qui accepterait volontiers de te suivre en vacances, Blacky. Pas après ce que j'ai vu de toi.
Mikael étrécit les yeux.
— Et qu'as-tu vu de moi ?
— J'ai vu que t'es parfaitement conscient de tes charmes. Tu sais jouer au beau brun ténébreux pour magnétiser les gens. Une part de toi, tu sais de « quoi » je parle, est du genre entreprenant. Je n'achèterai pas le contraire.
Rudy avait vu le fameux « Aurum » à l'œuvre. Cet aspect-là de Mikael cochait la case du mâle dominant extraverti et peu scrupuleux ; un Blacky se riant des inhibitions.
— Quelque part, il se trouve forcément un cœur ou un cul qui se languit de tes faveurs ! Appelle-le. Même si c'est juste pour un weekend. Faut pas bouder les vertus du sexe. J'invite, alors profite ! Ne serait-ce que pour la Saint Valentin.
Avec les droits MIP, le visa ne poserait pas un problème, vu la rapidité avec laquelle Rey avait obtenu celui de Rudy. Il refusait de lui rendre son passeport depuis, afin de maintenir la surprise.
— Tu deviens lourd en insistant autant, Caramel, intervint Rey. Il a entendu ta suggestion, c'est à lui d'en décider.
Néanmoins, il admettait la drôlerie de la situation. À cause de sa bouille d'ange, on attribuait à Rudy une relative innocence qui excluait certains mots de son vocabulaire. En outre, sa phonation un tantinet guindée, sous l'influence des rayons Dean, lui collait une étiquette policée. Mais il n'en était rien. Plus Rudy grandissait, plus son esprit retors, voire pervers, s'affinait. Rey aimait cela.
— Où nous allons, nous disposerons d'une suite et d'une chambre d'ami qui ont chacune une salle de bain attenante et un accès direct à la terrasse, révéla-t-il. Question intimité de couples, c'est optimal.
Qui parlait de la lourdeur d'insister ?
— Vous ne lâcherez pas l'affaire tant que je ne cèderai pas, n'est-ce pas ? maugréa Mikael.
Le sourire du couple valida son analyse. Il capitula.
— Je vous préviens, le personnage est particulier.
— On est tous particuliers ici, chacun dans son genre, rétorqua Rey, un brin condescendant.
Ces petits arrogants n'avaient aucune idée de combien un homme pouvait être étrange. Mikael eut envie de leur donner une leçon.
— Je ne l'invite que s'il me retrouve.
L'avion amorçait sa manœuvre sur le tarmac et la consigne n'avait pas encore été donnée d'éteindre leurs appareils connectés. Cela ne saurait tarder. Il envoya rapidement un texto, puis éteignit son téléphone. Rudy fronça les sourcils.
— C'est-à-dire ?
— Je ne lui ai pas donné l'adresse exacte. Juste les coordonnées géographiques, latitude et longitude, de l'île où nous atterrirons.
— Donc on va sur une île, déduisit Rudy.
— Oups. Aurais-je ruiné la surprise ? ironisa Mikael.
Il s'en repentait à peine. Rey n'en prit pas ombrage, conscient que l'homme en face de lui le dominait sur de nombreux plans. Ce type lui évoquait un prédateur, l'obligeant parfois à se tenir sur ses gardes, à se méfier. La candeur de Rudy l'aveuglait.
— Demander à quelqu'un de te retrouver de l'autre côté de l'Afrique, et dans ces conditions, est très audacieux.
Cela en disait long sur « l'invité » de Mikael. Rey eut hâte de le rencontrer. Rudy hoqueta :
— Une île de l'autre côté de l'Afrique... Madagascar, La Réunion, les Comores ?
— Les Seychelles, Caramel.
La joie du garçon récompensa les efforts de Rey derrière la surprise désormais gâchée.
— T'essayerais pas de me charmer ?
— Ça marche ?
— À cent pour cent !
Maintenant, Rudy se demandait comment lui rendre la pareille. Lui octroyer un visa pour Orgasm City ? Mikael n'aurait pas été là, ils auraient rejoint le High Miles Club réservé aux audacieux s'envoyant en l'air dans le ciel. Le roulement d'yeux de son garde du corps lui dit la transparence de ses pensées lubriques.
— Je n'ai pas de capotes à vous refiler cette fois. Pensez-vous pouvoir tenir vingt-quatre heures sans faire la bête à deux dos ? Je ne donne pas dans le voyeurisme.
— On ne promet rien. J'ai choisi le trajet le plus long, avec les escales, dit Rey.
Rudy enfouit son visage embarrassé dans le cou de son petit ami.
— On est redevenu prude ? railla Mikael. Qui me parlait des vertus du sexe ?
*
Bercé par les réacteurs, Rudy dormit, à peine dérangé par la pression dans ses oreilles. Il se réveilla sur le sol français tôt dans la matinée. Les quatre heures les séparant du prochain décollage furent mises à profit pour une visite éclair de Paris, le temps de quelques selfies et photos en amoureux. Il faisait beaucoup plus froid qu'à Saunes. En l'absence d'une tenue adaptée à la saison, il quitta l'aéroport Charles de Gaulle frigorifié mais aux anges, avec la promesse d'y remettre les pieds lors d'un séjour plus long.
La seconde escale dans un pays du Golfe se passa dans le brouillard de la somnolence. Il ne retint même pas le nom du pays, l'arrêt ne dura qu'une demi-heure. Minuit passé, ils posèrent enfin les pieds à Mahé, principale île des Seychelles. Ayant dormi la majeure partie du trajet, Rudy se sentait plutôt éveillé. Un deltaplane les conduisit enfin à destination sur Frégate, la plus éloignée des Îles Intérieures.
Mikael n'avait pas signalé toutes ces étapes à son « invité », nota Rudy, résigné à ne plus le rencontrer. La nuit ne permit pas de saisir toute la beauté de leur lieu de villégiature, unique station balnéaire de l'île granitique. Mikael leur ordonna de reporter l'exploration de leur villa-bungalow et de se mettre au lit, même s'ils n'en ressentaient pas le besoin, afin de contrer assez vite l'effet du décalage horaire.
Une discussion visiophonique rassura Dean et Red sur leur arrivée. Profitant du wifi, Rudy répondit au message ownetwork© de Regan, avant que son cousin ne pense qu'il le snobe. L'après-midi débutait à peine à Balmer. À son réveil, le lendemain matin, il se jeta sur les dépliants disposés sur la console à l'entrée du bungalow. Rey posa son menton sur son épaule, bras passés autour de sa taille, et lut d'une voix empruntée :
— Suspendue sur l'eau ou nichée sur la plage, chaque villa est conçue pour vous faire vivre la plus belle expérience de la vie authentique des îles.
— Je verrai s'il ne s'agit pas de publicité mensongère.
— Au prix de la nuit, l'excellence a le devoir d'être au rendez-vous. À ce propos, un service de majordome est compris dans la formule. Il ne devrait plus tarder. T'auras des réclamations si ce n'est pas fidèle au dépliant ? Tu ne profiteras jamais assez si tu dois caser des heures de plaintes.
— Il est, en effet, probable que je sois trop « occupé » pour penser à faire des réclamations.
Rey sourit, émoustillé par la promesse de sexe dans son regard. Rudy cachait moins son désir derrière sa pudeur. Il semblait plus à l'aise avec le sujet. La brochure parlait de vue panoramique grandiose, de villas sur pilotis lumineuses et spacieuses, de piscines privées, de jacuzzis, de matelas de massage sur terrasse ouverte sur le paysage... Elle ne leur décrivit pas l'orgie de sonorités naturelles et de couleurs qui les priva de paroles lorsqu'ils firent enfin le tour de leur bungalow à la lumière du soleil.
— C'est tellement beau, soupira Rudy.
— Le vivre avec toi rend cela encore plus beau, confia Rey, heureux de son émerveillement.
La terrasse offrait une vue sublime de la plage, de l'océan et des îlots voisins. Le toit de chaume haut contrariait les rayons du soleil, déjà pernicieux dès neuf heures. Les tons sablés et nacrés de la déco se mariaient à la nature. En parlant de nature, Rudy n'en avait jamais vu d'aussi pure. Sur le coup, il comprit pourquoi on assimilait le vert à la « bienveillance ». Avec un bon appareil photos, les clichés n'avaient pas besoin d'être retouchées pour servir de carte postale.
— Les Taeyand Bay sont idylliques mais ici, on se croirait dans une autre réalité !
Les rouleaux de vagues transitaient par toutes les nuances de bleu et vert, joli contraste avec le tapis de sable fin. Le mobilier faisait même un clin d'œil aux ondulations de l'océan, c'était dire ! N'eut été la technologie alentour, la boiserie du salon en acajou local et les murs de pierre adoucis de baies vitrées coupaient la moindre connexion au monde urbain. Dans la chambre, les rideaux en coton, les parures en lin et le ciel de lit en soie donnaient l'impression de participer au tournage d'un péplum exotique. Rudy avait le sentiment d'avoir dormi dans une suite royale de l'Égypte pharaonique ou du royaume de Thaïlande du XIIIe siècle.
Il croisa Mikael qui finissait son inspection matinale des lieux, non sans se demander si le jeune homme s'exécutait par réflexe ou parce qu'il était du genre consciencieux, voire paranoïaque. Qu'est-ce qui pouvait leur arriver de mal dans ce paradis ?!
Rudy revint dans le séjour et se planta sur le plancher en verre au cœur de la pièce vaste. Sous ses pieds, reposait un biotope serein bleu lagon, troublé par le déplacement des poissons et la danse d'anémones aquatiques. La vie marine s'invitait à l'intérieur ! Il ne sut pas combien de temps il resta là. Personne ne perturba sa contemplation béate, jusqu'à ce qu'un bruit d'éclaboussure détourne son attention.
Après avoir réglé les dernières formalités et donné son congé à Tissia, la jeune femme officiant comme leur majordome, Rey piquait une tête dans la piscine. Le sommeil ne l'avait pas vraiment débarrassé de l'engourdissement des heures de vol. Un peu d'exercice ne ferait pas de mal. Les eaux du grand bassin, créant un effet d'optique avec l'océan, semblaient dans la continuité de l'étendue saline.
Le tableau était à la fois simple et sophistiqué. Le cadre hyper luxueux réussissait le tour de force de paraître humble. L'électricité solaire, la chaîne Hi-Fi, le home-cinema, les écrans plats au séjour et dans les chambres, le ventilo au-dessus des lits king-size, l'eau chaude des doubles salles de bain (une intérieure et une à ciel ouvert avec vue sur la mer), tout cela relevait du dérisoire devant la majesté de la végétation exotique, l'immaculé du sable étincelant, la douceur apaisante du climat et l'authenticité des lagunes dont le turquoise évoquait à Rudy les yeux paternels.
Il se dit qu'il aurait aimé vivre cela avec Dean. Avec ses avantages MIP, il pourrait bien offrir un séjour sur ces îles d'été éternel au couple de son père. Andy adorerait. L'anniversaire de Dean dans deux mois serait une parfaite occasion de concrétiser ce projet. Mais avant avril, mars arrivait avec celui de Rey. Et de Peneloppe, se rappela-t-il. De Jeff aussi. Arf ! Faut que je m'organise.
— Heureux ?
Le murmure dans son dos lui arracha un sursaut. Blacky et ses foutus pas de ninja !
— Tu ne l'es pas, toi ?
— Si l'endroit te plaît, ça me va.
— Franchement, faut être un enfoiré difficile pour y trouver à redire. On a un service aux petits oignons assuré par une majordome dédiée ! Il y a pire. Dire que tu ne veux pas partager ça avec quelqu'un. T'es égoïste, Blacky ! Il nous trouvera jamais si tu lui dis pas...
— Il nous trouvera, coupa Mikael. Sinon tant pis pour lui.
Ce que ce petit chiant pouvait être persistant ! Il lui reconnut cette qualité.
— Pff, t'es nul de lui compliquer la tâche. Comme a dit Rey, ce bungalow géant est entièrement équipé pour quatre personnes. Par contre, il n'y a aucune clé, dit-il préoccupé. Apparemment, c'est dans leur politique. Mais je te promets de respecter ton intimité. Vis ta vie. Détends-toi. Profite !
— Message reçu, Rudy, soupira Mikael, las. Maintenant, change de disque, il est rayé. (Il eut envie de faire ravaler son sourire victorieux au garnement.) Vous comptez sortir aujourd'hui ?
— Sauf cas de force majeure, pas avant cette aprèm ! lança Rey depuis la piscine.
— Remplir votre estomac se situe où sur votre échelle de « force majeure » ? demanda Mikael, à peine sarcastique. Vous n'avez pas eu le temps de faire les courses et je ne vous ai pas entendu commander le petit-déj avant de congédier Tissia.
Les friandises rapportées de l'avion ne les caleraient pas. Cela les obligeait à sortir plus tôt s'ils ne voulaient pas souffrir de la faim. Ils disposaient d'une voiturette électrique pour visiter l'île et faciliter leurs déplacements entre les différents services du complexe : restaurants, spas, salles de fitness, clubs d'activités et autres joyeusetés. Devant leur regard bovin, Mikael se sentit soudain de corvée logistique. Du moins, s'il espérait ramener son protégé nourri et sauf à la maison. Dans ces moments-là, son job ressemblait vraiment à du baby-sitting. Il maudit puissamment son patron.
— Encore heureux que j'ai songé à faire un saut à un bureau de change à Paris. La roupie seychelloise est utilisée sur l'archipel, mais Frégate compte en euros. J'ai des emplettes à faire. Je vous rapporte votre déjeuner.
— Tu seras un ange, merci.
Mikael disparu, Rey lança un regard torve à Rudy assis sur le rebord de la piscine, les pieds dans l'eau.
— C'était quoi, ça ? (Rudy l'interrogea du regard.) « Tu seras un ange », singea-t-il. Parce qu'il t'inspire un « ange », le mec ?
— Non, un chien des Enfers. Mais j'aime le faire chier et je sais que ça le fait chier quand je lui sors ce genre de phrase.
— Tu joues avec lui.
— La tentation est trop forte ! (Rudy étudia Rey.) Tu ne serais pas jaloux, toi ?
Le regard détourné, Rey exprima son tourment :
— Vu que tu sors avec un « brun ténébreux », je suis en droit de me demander si les « bruns ténébreux » ne sont pas ton genre. Dans l'avion, tu l'as qualifié de beau brun ténébreux. Tu le regardes d'un air... fasciné.
Rey craignait que la fascination se change en attirance. Parfois, le mystère nourrissait la séduction et suscitait le désir. Il parlait en connaissance de cause. À son grand dam, ce Mikael Sainsbury jouait bien de cet instrument.
De bonne humeur, Rudy s'amusa des incertitudes du jeune homme qui, d'habitude, respirait l'assurance, voire l'arrogance. Avec les autres, réalisa-t-il. Depuis un moment, T-eyes était réservé aux « autres » ; lui avait le garçon sous la carapace, sans masque, n'essayant plus de jouer un rôle. Le garçon qu'il aimait et dont il ne cessait de s'éprendre chaque jour.
— Tu peux t'épargner le doute. Tu le dis souvent, et même Nola partage ton avis, je suis gay de toi.
Rey aimait le penser. Parce qu'il était le premier de Rudy et comptait rester l'unique. Cependant, son besoin d'être rassuré criait parfois plus fort. Les gens de sa génération le voyaient sans failles. Avec les plus vieux, notamment au travail, il ne se permettait aucune faiblesse. Conséquence : il les dissimulait si bien que cela devenait un processus inconscient. Rudy inhibait son système d'autodéfense et l'obligeait à révéler sa vulnérabilité malgré lui. Alors ce genre de réponse le rendait bêtement heureux.
— Elle dit « gay de Rey » pour la rime, précisa Rudy.
— Elle est terrible, cette Baby-Caramel !
— En parlant d'elle, tu peux me donner ton avis sur sa situation ? J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne trouve pas de solution. (Et il péchait déjà par présomption en promettant à Regan de régler l'affaire.) Je ne sais même pas si je peux qualifier ça de « problème », c'est plus une histoire d'ego ou d'amour propre.
— De quoi s'agit-il exactement ? Tu n'es jamais rentré dans les détails.
Gérer ces soucis d'ados le distrairait de ses ennuis de businessman. Ce serait une bonne transition de sa vie de C.E.O à celle de jeune homme en vacances avec son amoureux. Faire son âge lui manquait de temps en temps. Trois semaines le séparaient de ses vingt ans, mais son esprit le mettait dans la peau d'un quadragénaire !
— Tu comprendras mieux en lisant l'e-mail à l'origine du « drame », dit Rudy en roulant des yeux.
Il ramena la tablette de Rey, vérifia la connexion, ouvrit sa messagerie et retrouva le courriel transféré par Nola. Après un coup de serviette sommaire, Rey s'installa sur le transat entre les jambes de Rudy.
— Blain pourrait remonter jusqu'à l'adresse IP du destinateur, suggéra-t-il.
Mais il était en vacances ; en arriver là insulterait le paysage paradisiaque qui en appelait au péché capital de paresse.
— Regan nie être l'auteur de cet e-mail ? s'enquit-il à la fin de sa lecture.
— Ouais. Il collectionne des défauts mais mon cousin ne se rabaissera pas à mentir pour ce genre de chose.
Fierté Leblanc, se dit Rey. Il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de cerner ce garçon réservé, à la limite de la froideur. L'assurance de façade de Regan maintenait ses défenses levées. Difficile de savoir à quoi s'en tenir ni deviner la nature de ce que cachait la carapace. Rey ne l'avait côtoyé que deux fois ; « côtoyé » restant un grand mot car ils n'avaient pas dialogué à la soirée chez les Orlando ni au brunch à la villa de Riddleshire.
— Dans tous les cas, la personne qui a écrit ça connait Nola par ton biais.
Il avait déjà sa petite idée. Le coupable s'était trahi par ses tics de langages. De plus, il connaissait les mécanismes d'un tel esprit. Question de similitudes, sans doute.
— Pour commencer, il appartient à ton cercle social balmerien, puisqu'il usurpe l'identité de ton cousin. Ça réduit ta liste de suspects de moitié. Il n'y a plus qu'à procéder par élimination.
Rudy réalisa qu'inconsciemment, il n'avait pas voulu incriminer son cercle d'amis proches. Sinon, il aurait déjà mis le doigt sur le coupable. Il avait manqué de méthodologie en prenant à cœur les sentiments des plaignants.
Nola se raccrochait à l'idée que cette personne était de mèche avec Regan. Or ce dernier ne jouerait pas à la légère avec le numéro de téléphone du manoir Leblanc. Rien ne garantirait à Regan qu'elle ne ferait pas circuler cette donnée jalousement gardée ; il n'aurait pas pris un tel risque.
*o*o*
TBC ● EPISODE 50 - part 2
*MEDIA*
Intro vidéo : Sia - 1+1 (feat. Amir) [Banx & Ranx Remix]. Parce que ça va avec le mood de cette séquence.
Get a girl, or get a boy
One plus one
Take 'em right down to the shore
One plus one
Give your all and give some more
One plus one
Let the music free your soul
Sway with me to the light
Hold me for just one night
Hold me for just one night (Whoah)
We live for the beat
Baby, you're all I need
Baby, you're all I need (Ohh)
Tous les sons qui vont eclore
One plus one
De nos âmes multicolores
One plus one
Face à l'ironie du sort
Sans effort
Pourraient nous mettre d'accord
One plus one
Tu peux danser comme te veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
Every day's a holiday
Let the beat take you away
Let the beat take you today
Baby, this is magic
Si à deux on est plus fort
One plus one
Et sinos yeux brillent encore
One plus one
Je crois bien que j'veux ta voix
One plus one
Je suis sûr que j'veux t'avoir
One plus one
Tout les coordinées
De mon coeur sont données
De l'amour sont données, oh
La nuit va s'en aller
Me laisse pas m'en aller
Me laisse pas m'en aller, oh
So I'm taking you away
One plus one
Every day's a holiday
One plus one
Move your body, feel the sway
Grab someone
Every day's a holiday
One plus one
Every day's a holiday
Let the beat take you away
Let the beat take you today
Baby, this is magic
Tu peux danser comme tu veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
Everyday's a holiday
One plus one
Let the beat take you today
One plus one
Tous les sons qui vont eclore
One plus one
De nos âmes multicolores
One plus one
Face à l'ironie du sort
Sans effort
Pourraient nous mettre d'accord
One plus one
Tu peux danser comme te veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
Tu peux danser comme te veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
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