S07 - EP 44 ✧ part I
Partie 1/3
Mardi 13 février
Red ouvrit sa barquette repas et s'appuya contre l'épaule de Dean.
— Qu'est-ce que tu regardes depuis tout à l'heure ?
Quatrième jour de festival – heure de pause dans la loge associée au stand premium de MCS-Radio. La suractivité prenait peu à peu un tribut sur leur énergie. Ils devaient s'économiser ; deux performances attendaient les Beat'ONE mercredi et jeudi.
— Je prends la température des médias au sujet de Rudy.
L'attaché de presse de la famille continuait à dialoguer avec son répondeur. Dan aussi insistait. Dean lui avait envoyé un SMS.
« Vous verrez directement avec Rudy à son retour de vacances. Je ne prendrai aucun appel. Encore moins de gens ne m'ayant jamais contacté ces dix dernières années. Passe le message. »
Depuis, la fréquence des appels s'était amenuisée. Dan avait répondu à son texto.
« Parle à Mère, s'il te plait. »
Eh bien, Mère attendrait qu'il soit dans de meilleures dispositions pour en discuter. Dean la soupçonnait d'être plus inquiétée par le coming-out de son fils que par celui de son petit-fils. Vince opposait toujours un silence radio. Dean avait décidé de ne pas juger cela alarmant. Enfin, le sujet n'avait pas été abordé durant l'appel visiophonique de Rudy, tout heureux de savourer les délices des Seychelles, ignorant de la débandade médiatique à mille lieues de son séjour paradisiaque.
— Que dit la température ? État fiévreux ou frileux ? s'enquit Red.
— Un peu des deux. Peu de magazines en parlent dans le détail. C'est survolé.
Cela n'avait pas manqué d'attirer l'attention sur les réseaux sociaux. Les gens n'étaient pas dupes concernant la censure. Conséquence : le nombre de vues et partages des extraits de l'émission W.H.Y? battait des records.
— Le webzine de Wassup'Mag® y consacre un long article, sans surprise. En ce qui nous concerne, les tabloïds tiennent plus ou moins le même discours, à grand renfort de titres « putacliques ». À ma connaissance, Wassup® est le seul à avoir édité un article centré sur le coming-out de deux Leblanc, père et fils, le même jour. Les autres le mentionnent dans une ligne de leurs publications qui adresse vers différents liens.
— On enrichit Torcy, alors qu'il n'a pas besoin de cet argent, ironisa Red. Pour Rudy, la meilleure façon de savoir à quoi t'en tenir reste de suivre l'émission. Le replay est disponible.
Suivant le conseil, Dean accéda au site qui exigea une connexion via un compte ou en passant par ownetwork©. Il soupira. La flemme !
— C'est fou que tu ne veuilles pas te créer un compte ownet© personnel. Ça t'aurait facilité la tâche, il suffit d'un clic.
— C'est un choix.
— Mon homme, cet anticonformiste.
Après connexion, la vidéo démarra sur le sourire de la chroniqueuse, qui salua l'audience.
— Cette soirée est spéciale, avec un programme totalement chamboulé. Je bats mon record d'invités, et je ne cache pas mon plaisir de passer cette fin de journée dominicale en charmante compagnie. Avec nous, une petite sélection des personnalités remarquables de l'université de Darney : les membres du comité Humanitaire d'A.M.I.E., j'ose dire, l'association étudiante la plus célèbre de l'État !
La caméra réalisa un plan d'ensemble sur des étudiants un peu crispés, intimidés par la machinerie du tournage.
— Nous recevrons aussi une fierté de la télévision et du cinéma, premier rôle féminin de la série culte et du film Hacienda, Sacha Nuttingham-Mineli !
Un plan montra Sacha en régie, en plein maquillage. L'actrice gratifia la caméra d'un sourire espiègle et rendit l'antenne à la chroniqueuse.
— Elle nous parlera de sa collaboration inattendue avec les Darneyens à cette table, sur leur projet LGBTQI+. Alors jeunes gens, comment vivez-vous votre premier plateau télé ?
Les étudiants se dévisagèrent et arrivèrent à la conclusion d'un haussement d'épaules. Teddy, figure de leader, prit la parole.
— C'est impressionnant.
— Ce n'est pas le premier plateau télé de Regan, rappela Junior.
— Vu les circonstances dans lesquelles cela s'est déroulé, je n'aborderai pas le sujet, asséna Regan, sec.
Red interrogea Dean.
— C'est un cousin de Rudy, non ? C'est aussi un Leblanc. Quand est-il passé à la télé avec la censure attachée à votre cul ?
— Si je ne m'abuse, c'était sur Menews-TV. Une opération montée par la police...
Afin de piéger les ravisseurs de Rudy. Dean n'eut pas la force de finir sa phrase. Red hocha la tête. Sonia non plus ne s'y attarda pas, poursuivant son échange avec Teddy.
— Malgré l'expérience intimidante, vous avez voulu vous exprimer aujourd'hui devant des milliers de téléspectateurs sur un sujet controversé.
— Tant qu'il y aura de la controverse, notre message doit être entendu par le plus grand nombre, déclara Teddy. On n'arrêtera pas tant qu'il ne le sera pas.
— Votre message porte les couleurs de l'arc-en-ciel. Il parle de tolérance. Il est né du triste constat des LGBTphobies dans votre université. Comment en vient-on à lancer un mouvement gay-friendly dans une institution aussi élitiste et cotée que Darney ?
— Ça arrive quand l'élite est homophobe, déclara Junior.
Red gloussa.
— Toujours aussi cash, celui-là.
— Ne commence pas avec les amalgames, Clémentine, le rabroua Blake.
Junior la fusilla du regard. Ils ne s'étaient pas encore présentés et elle l'affublait déjà de ce surnom ridicule ! Les réseaux sociaux le lui colleraient à la glu sur le dos.
— Vous venez de différentes promotions et, cette année, votre comité Humanitaire a lancé un mouvement appelé GFM, pour Gay-Friendly Motion, dit Sonia. Était-ce prémédité ? Prévu par la direction ?
— A.M.I.E. n'attend pas l'aval de la direction de Darney pour agir, expliqua Teddy. Notre association a toujours conservé une grande part d'autonomie. Quant au mouvement gay-friendly, il s'est imposé comme une nécessité.
— J'ai été chargée d'effectuer un sondage à la fac, enchaina Blake. Les résultats nous ont assez sidérés, car ils mettaient en lumière une homophobie décomplexée. Personnellement, ça m'a un peu effrayée. Je suis bi, et je n'avais pas particulièrement l'impression d'étudier dans un cadre homophobe ou biphobe. Je le prenais, sans doute naïvement, pour un acquis. Mais il s'avère qu'en posant les questions qui dérangent, les réponses ont été tout autant troublantes. On est au troisième millénaire et des jeunes pensent encore comme des bigots du siècle dernier !
— Parfois ce genre de réponses nous pousse à regretter d'avoir posé les questions, compatit Sonia. Or elles sont essentielles si on veut espérer guérir la société de ses maux. Durant une semaine, notre équipe a mené l'enquête et a découvert que, normalement, il faut être en deuxième année pour devenir membre d'un comité dirigeant d'A.M.I.E. Pourtant le comité Humanitaire compte en son sein des premières années, et tous contribuent à la GFM. Pourquoi cette particularité ?
Rudy leva la main.
— Je vais répondre à cette question. Le comité m'a approché pour deux raisons. D'abord, le poids de mon nom à Darney. Inutile de se le cacher, le prestige du patronyme Leblanc à Darney City ou à Balmer est un secret de polichinelle.
— On s'est dit que sa voix aurait assez d'impact, ajouta Blake.
— Et la seconde raison ?
— Je suis personnellement concerné par la cause LGBTQ. En acceptant, j'ai embarqué mes amis dans l'aventure. (Rudy désigna Junior, Mir et Timothy.) Mon cousin nous a rejoints en cours de route.
— Ai-je eu le choix ? marmonna Regan.
Son micro le rendit très audible. Il se pinça les lèvres, ne s'y attendant pas. Rudy se pencha vers lui, le sourire moqueur.
— Il faut soutenir la famille, Reg. Ça renvoie une belle image.
— Vos noms s'affichent à l'écran, mais faisons un tour de table pour briser la glace. Je propose une présentation « en technicolor », afin de rester dans le thème des couleurs arc-en-ciel. Oubliez les formalités. Maintenant que j'ai un peu appris à vous connaître, on est entre nous. Qui commence ?
— Je suggère de procéder par ordre alphabétique, dit Blake.
— Ton nom de famille est en tête, à toi l'honneur, fit Junior.
Dean passa en accéléré la présentation de Blake Kravitz et le petit reportage sur la vie d'une étudiante engagée à Darney. Regan Leblanc la suivait dans l'ordre des noms, le cousin de Rudy ayant la primauté grâce à son prénom.
Sonia résuma :
— Regan, tu as eu dix-huit ans en janvier, tu es en première année du cursus Spéciale E., membre du comité Humanitaire d'A.M.I.E. depuis un peu plus de deux mois. Qu'est-ce qui te rend rouge de honte ?
Regan cilla.
— C'est gentil de commencer par les questions honteuses !
Les autres pouffèrent.
— Pas de langue de bois, recommanda Sonia.
— Vous inquiétez pas, on dira s'il ment, fit Junior.
Regan le toisa.
— Plusieurs choses me rendent rouge de honte. L'une d'elles est de partager la table de cet énergumène.
Il désigna Junior. Son commentaire fit rire le public et récolta des réactions mitigées de ses acolytes : ricanements, roulements d'yeux, soupirs.
— C'est votre rivalité puérile qui devient honteuse si, même à la télé, vous ne pouvez pas vous en empêcher ! gronda Inna.
Rudy développa :
— Ils se supportent à peine mais appartiennent au même comité. C'est... stimulant.
— C'est une vieille rivalité qui a pris racine, confessa Junior. Mais encore, Regulus, qu'est-ce qui te rend vraiment rouge de honte ?
Regan garda le silence, son visage trahissant un conflit interne. Soudain, il leva la tête et fixa la caméra centrale.
— Ce qui me rend rouge de honte... Disons, à chaque fois que je ne contredis pas des gens, et particulièrement des aînés, qui disent des énormités ou soutiennent des propos injustes en étant persuadés que je partage leur opinion déplacée ou erronée.
— Je vois, fit Sonia. C'est déjà une bonne chose de savoir que se taire dans ces moments-là n'est pas une attitude correcte. Seulement, nous sommes nombreux à tenir notre langue face à l'injustice.
— C'est ainsi que le mal sévit ; parce que les gens bien se taisent, rétorqua Regan. Je ne me définis pas spécialement comme quelqu'un de bien. Mais à chaque fois qu'on se tait devant une injustice, on la cautionne. J'ai honte d'adopter cette attitude. Ma présence ici est une façon de lutter contre ce défaut.
— Oh Regulus, maman est fière de toi, le congratula Blake, main sur le cœur. Peu importe tes intentions discutables, tu fais un bon allié.
Devenu la risée de ses camarades, Regan ravala un soupir.
— Un bon allié..., releva Sonia. Que signifie être un allié ?
— Celui ou celle qui soutient une cause sans être personnellement concerné par la problématique, répondit Blake. Dans le cadre de la lutte contre les LGBTphobies, ce sera la personne hétéro qui défend les personnes LGBTQI+. Et il y a tellement de façons de soutenir. Pas seulement en faisant des dons à des associations ou en accrochant un pin's arc-en-ciel à son sac à dos. En se renseignant sur les bonnes appellations, dans le cas des personnes queer, trans, non-binaires, par exemple. Ne pas hésiter à demander directement à la personne de quelle façon la « genrer », quel pronom utiliser. En évitant de véhiculer des propos homophobes juste par souci d'intégration. Si tu traines avec des homophobes et adoptes leurs couleurs pour qu'ils t'acceptent, alors qu'au fond de toi ça te met mal à l'aise, il est temps de te questionner sur tes amitiés. Et comme a dit Regan, en refusant de se taire face à l'injustice. Plus précisément, l'injustice faite aux personnes LGBTQI+. Fermer sa gueule quand on entend une remarque homophobe n'est pas très « allié ».
— En résumé, s'instruire, échanger, oser sortir de sa zone de confort sont les critères attendus chez un allié, récapitula Sonia. Je pense que chacun, à sa petite échelle, peut s'acquitter d'au moins une de ces missions. Quand as-tu des idées noires, Regan ? relança-t-elle.
— Les questions de Blake étaient plus gaies ! protesta Regan.
— J'en ai eu des épineuses aussi.
— Réponds, cesse de te faire prier, exigea Junior.
Gros soupir de Regan, qui dévisagea ses mains posées sur la table.
— J'ai des idées noires comme tout le monde, quand ça va mal.
Sonia ne creusa pas, le sentant mal à l'aise.
— Qu'est-ce qui te fait voir la vie en rose ?
— Si tu réponds quand ça va bien, tu sors.
Junior, une fois de plus, amusa la galerie.
— Je suppose qu'on voit la vie en rose quand on est amoureux.
— Es-tu amoureux en ce moment, Regan ?
— Je ne répondrai pas à cette question ! glapit Regan, outré.
— On se contentera des aveux de tes joues roses, glissa Junior. Ce qu'il peut être prude !
Sonia dut recadrer le trouble-fête, en lui promettant une interview technicolor très colorée.
— Voir la vie en rose ne fait pas forcément allusion à l'amour, ça signifie aussi qu'on se montre optimiste. Qu'est-ce qui te fait verdir de colère, Regan ?
Celui-ci toisa Junior, au moment où toute la tablée répondit en chœur :
— Junior !
Le public s'esclaffa. Sonia poursuivit, de plus en plus amusée :
— Qu'est-ce qui te rend jaune de jalousie ?
Junior répondit à la place de Regan, en désignant Rudy :
— Mon cousin adoré.
Regan et Rudy grommelèrent. Sonia refusa au premier l'occasion de démentir en embrayant sur le mini-reportage consacré à la vie du second.
Dean soupçonna la transition d'avoir été délibérément montée ainsi lors de l'édition finale. Dans quel but ? Générer la polémique ? Ayant personnellement contrôlé et validé les scènes à diffuser, il accéléra le reportage.
— À ton tour, Rudy. Qu'est-ce qui te fait rire jaune ?
— Si ce n'était pas puéril, je dirais « ces deux idiots », maugréa Rudy en indiquant Regan et Junior qui s'adonnaient à un duel oculaire. Mais ce qui me fait vraiment rire jaune c'est quand quelqu'un dit qu'il me protège alors qu'il me fait du mal. C'est ironique quand les gens qui sont censés vous aimer vous font du tort, mais c'est la vie. Personne n'est parfait. Ceux qui vous aiment ont des défauts et ces défauts finissent un jour ou l'autre par vous blesser.
— Il attaque sa mère, là ? fit Red, sceptique. Et il vise la jugulaire.
— Je n'arrive pas à savoir si c'est délibéré, remarqua Dean en étudiant le visage de son fils.
— Mais c'est encore moins drôle quand quelqu'un a le culot de te dire en face qu'il agit pour ton bien, alors que tu lui montres ou lui dis clairement qu'il te fait souffrir. Je choisis d'en rire au lieu d'en pleurer.
Lou-Ahn renifla.
— En général, ça va de pair avec un ego surdimensionné. Ce genre de personnes qui croient te protéger souffrent du syndrome du héros, persuadées que tu as besoin d'eux pour survivre.
— On sent beaucoup de vécu dans vos propos, releva Sonia.
— Parfois on n'a pas l'énergie de rire jaune, tellement on est sonné par l'absurdité de la situation ou par la violence de la démarche, avança Lou-Ahn. Combien de parents ont envoyé leur progéniture subir des thérapies de conversion pour les « soigner », persuadés d'agir dans leur intérêt ?
— Ou leur ont fait subir des exorcismes, ajouta Inna. Utiliser le spiritisme ou détourner des méthodes médicales pour « réparer » l'orientation sexuelle ou romantique de quelqu'un est une violation à tous les niveaux ! Violation des droits ou simplement de la personne.
— C'est criminel, en effet, enfonça Sonia. D'ailleurs, une loi dans ce pays punit ces actes, qui sont passibles d'amendes et de prison.
— Elle est jeune de trois ans seulement, dit Inna. Dire qu'il a fallu attendre autant de temps pour prendre des mesures nécessaires !
— Je pense qu'on perd un peu de sa foi en l'humanité en adoptant cette ligne de pensée, argüa Sonia. Je préfère me dire que les choses bougent. L'écart de génération entre vous et moi explique sans doute ma position. Quand j'avais votre âge, de telles avancées sur le plan légal n'étaient pas envisagées ou envisageables.
— Malheureusement, ça avance trop lentement, déplora Rudy. Maintenant qu'on vit à une époque où la parole se libère mieux, c'est à notre génération d'en profiter pour donner de l'impulsion. Faire accélérer les choses.
— C'est encourageant pour la suite que vous en ayez conscience, tous autant que vous êtes. Qu'est-ce que tu considères comme la ligne blanche à ne pas franchir, Rudy ?
Le jeune homme réfléchit.
— Je ne dirai pas que je suis du genre rancunier...
— Ah bon ? douta Mir.
Rudy lui sourit.
— Je suis possessif, égoïste, boudeur et j'ai tendance à faire du mal en retour à la personne qui me fait du mal, quand je la porte en estime. Mais je ne garde pas rancune longtemps. Il arrive toujours un moment où je finis par passer l'éponge. Ou à défaut, par me montrer indifférent.
— C'est une sacrée auto-analyse, nota Sonia.
— J'ai appris à me connaître. Enfin, mes défauts surtout. Et j'apprends toujours.
— C'est ce que je redoute le plus chez toi, ta capacité à montrer une indifférence royale, confessa Timothy. Cette indifférence est tellement majestueuse que plus rien ne t'atteint quand tu l'as décidé.
Les autres hochèrent la tête dans un bel ensemble. Rudy se mit sur la défensive.
— Pourquoi vous vous liguez contre moi ? Si je devais répondre à la question, disons que la ligne blanche ne me concerne pas directement. La ligne blanche à ne pas franchir avec moi, c'est toucher aux gens qui me sont chers. Quand on touche à mon père, quand on touche à mon petit ami. Si tu veux que je te vomisse définitivement, fais du mal aux hommes de ma vie d'une manière irréparable.
— Il a fait son coming-out avec une fluidité si naturelle ! souffla Red, admirateur. Respect !
— Les choses devraient se passer ainsi dans le meilleur des mondes, apprécia Dean.
Le jour où toute personne LGBTQI+ le caserait dans une conversation sans faire sourciller ses interlocuteurs, la société aurait effectué un grand pas en avant. Sur le plateau, nulle emphase ne fut mise sur la révélation de Rudy ; elle n'avait causé aucune vague. Red les soupçonna d'avoir été briefés. Paradoxalement, cette ligne de conduite se révélait plus marquante. La seule agitation vint du public, mais la magie du montage refusa de braquer les caméras sur l'audience.
*o*o*
TBC ● EPISODE 44 - part 2
Comme annoncé sur Instagram, cet épisode est ouvertement militant. À un moment de la rédaction, j'ai eu l'idée d'en faire un épisode bonus, en annexe. Parce qu'il commençait à devenir long. De base, c'était censé être l'épisode 40. Et vous constaterez qu'il ne couvre même pas l'entièreté de l'émission W.H.Y?. Mais finalement, en faire un épisode annexe était trop de tracasseries. L'insérer dans la chronologie en utilisant des subterfuges (comme le replay, ici) me donne matière à créer de futures scènes. Je ne vous tiens pas la jambe plus longtemps. Bonne suite de lecture !
Et n'hésitez pas à partager votre opinion, les Darneyens vous invitent au débat.
*MEDIA*
Intro vidéo : Phoenix Calling - Fight. C'est frustrant de n'avoir pas pu trouver les paroles. Anyway, c'est une bonne chanson pour accompagner le message de la GFM.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro