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S07 - EP 38 ✧ part II

Partie 2/2

Via les couloirs souterrains, une golfette conduisait Rebecca et Dean à la loge des Beat'ONE. Dean voulait voler quelques minutes à son partenaire, avant de mettre le cap sur le chantier de leur future scène. L'expression préoccupée de Rebecca l'interpella.

— Qu'est-ce qui te tracasse ?

— Tessa. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle se montre conciliante.

— Je n'attendais pas d'elle une concession, elle l'a parfaitement compris.

— Non, je veux dire... Elle a changé.

— En bien ou en mal ? demanda Dean, comprenant qu'elle connaissait la concernée sur un plan personnel.

Rebecca lança un coup d'œil au chauffeur. Jason Becket, le coordonnateur qui leur avait été assigné rapporterait-il cette conversation à sa supérieure ? Tant pis. Elle avait appris à assumer son propos à l'école de Tessa. Cette dernière serait hypocrite de lui en tenir rigueur.

— Je dirais en bien. Elle était plus... incisive, avant.

— Plus garce ? reformula Dean.

Rebecca pouffa et refusa de se mouiller.

— L'avis de Red est très biaisé, pour info.

Elle ne doutait pas que le chanteur ait dépeint un tableau peu glorieux de Tessa à Dean.

— À sa décharge, elle est blonde et belle, le défendit Dean, amusé. Il considère que c'est un de mes « points faibles ».

En effet, il nourrissait un faible pour les belles blondes élancées. Et à supposer qu'il ne l'ait jamais avoué à Red, ses antécédents s'en seraient chargés.

— Oui, il y a de cela aussi, admit Rebecca.

Bien qu'elle ait remarqué que Dean n'avait même pas « regardée » la belle blonde. À la place de Tessa, son ego aurait vécu un moment de solitude. C'était justement ce qui l'intriguait. Tessa n'avait pas donné l'air d'en être froissée. Or dans son souvenir, la jeune femme aimait voir que l'autre parti avait remarqué ses atours. Un haussement de sourcils, un sourire béat, un regard concupiscent, un bafouillage, un tic nerveux ; ces codes que savaient déchiffrer celles de la gent féminine habituées à inspirer des fantasmes. Elle n'avait même pas tenté de séduire Dean, pourtant elle l'avait mangé des yeux durant l'aparté.

Rebecca se sentit nulle de lui coller un tel procès d'intention. Tessa n'avait pas le temps de draguer, bien trop occupée par sa charge professionnelle. Ce festival avait le potentiel de rendre hystérique. Ou, tout bêtement, elle était en ménage et fidèle. Néanmoins, l'intuition de Rebecca lui dictait de prévenir Dean.

— Je me méfierais quand même de son amabilité. Si elle était une représentation folklorique, elle serait une kitsune.*

Dean pouffa. Le kitsune, esprit surnaturel rusé du folklore japonais représenté par le renard, avait la réputation d'être polymorphe ; une métaphore de sa nature trompeuse, changeante et dissimulatrice. Il était souvent mal avisé de lui accorder sa confiance.

— Ce que Tessa cède de la main droite, elle le reprend de la gauche. Elle t'a laissé carte blanche. Sois sûr qu'elle le prend comme une « dette ». D'une manière ou d'une autre, elle réclamera son dû.

— Ce jeu de créance constitue mon ADN, c'est le sport favori de ma famille. Alors à kitsune, kitsune et demi.

Rebecca s'étonna d'entendre de la mélancolie dans cette réplique qu'on jugerait hautaine. Néanmoins, la réponse la rassura. Ç'aurait été effrayant si ce n'était pas déjà effarant !

Les musiciens avaient intérêt à honorer le travail faramineux en amont de leur show. Jeff ne souffrant pas la comparaison et Red ne jurant que par la perfection, il suffisait de les mettre sur carburateur et les deux autres suivaient. Leur manager avait saisi la formule alchimique du groupe. Elle les sentait dans un bon état d'esprit ; leur boussole mentale pointait vers le « P » de perfectionnisme.

Ou le « D » de diva, se ravisa-t-elle lorsqu'ils tombèrent sur le spectacle de Red en loges. Le chanteur commençait très tôt son délire du choix de tenue. Le manège pouvait durer une heure et relevait probablement d'un TOC latent...

— Il y est depuis longtemps ? soupira-t-elle. On a encore trois jours avant le premier concert !

— Il vient à peine de commencer, lui apprit Jeff, blasé. Quand je pense qu'il m'a imposé le port du kilt, alors que lui se permet le luxe de choisir ses vêtements et de faire chier le monde durant le processus !

Dean sourcilla. Avait-il entendu « kilt » ?

No comment, grommela le bassiste.

— Si ça peut te consoler, tu ne le porteras que deux soirs, avança Jay.

— Comment ça, deux soirs ? Pas juste au premier live ?!

— Mec, on ne joue pas aussi longtemps qu'on voudrait à la Saint Valentin. Ceux qui seront frustrés de ne pas t'avoir vu en jupette ce soir-là seront là le lendemain.

— Ton kilt est devenu un outil promotionnel de taille pour le Rock'n'Rumble, ajouta Rebecca avec le plus grand sérieux.

— Tous les coups seront permis pour rameuter du monde, explicita Jay. C'est toi qui voulais du sang.

— Ce n'était pas censé se faire à mon détriment !

— Tu sacrifies ton intimité pour la bonne cause, camarade, déclara Korgan. Estime-toi heureux qu'on n'ait pas cédé à la lubie des Holy Suckers qui souhaitaient te voir le porter façon old school pour des raisons « d'authenticité ».

Old school ? répéta Jeff, perplexe.

Hilare, Dean lui vint en aide :

— Il s'agit de faire l'impasse sur tes dessous en jersey.

Jeff pâlit. Il aurait dû s'en douter ! Il lança un regard meurtrier à ses acolytes moqueurs.

— De toute façon, il n'y aurait rien eu à voir sur le perron, poursuivit Dean. Passer l'hiver à l'air libre, même les gros calibres ont tendance à se « rétracter ». Si tu vois ce que je veux dire.

— Il y a des dames dans l'assistance, Dean ! s'indigna Red, comme le staff présent dans la loge ricanait.

— Tu as arrêté ton choix, ma diva ? railla son partenaire.

Embêtée, ladite diva soupira.

— Non. À ton avis, je devrais mettre laquelle ?

Red présenta deux tenues punk destroy à hauteur d'épaule. Dean expérimenta un violent changement d'ambiance. Toute l'équipe assistant à la scène, ainsi que les musiciens, cessèrent brusquement de rire et le dévisagèrent d'un air étrange. Que se passait-il ? S'agissait-il d'une question piège ? Korgan le soulagea du doute.

— C'est juste qu'en cinq ans, c'est la première fois qu'il demande un avis extérieur.

En général, Red rabrouait toute âme intervenant par altruisme, désireuse de le sauver de son indécision ou sauver les backliners d'une perte de temps agaçante. Ce n'était point faute d'emporter une styliste dans le staff, une assistante de Will Malroy en cas de non-disponibilité du maestro en personne. Demander l'opinion de Dean en faisait donc un privilégié.

— Eh bien, il ne m'avait pas rencontré à l'époque. Et il y a un an, il ignorait encore la pertinence de mon avis.

Si d'aucuns en rirent, les autres s'écœurèrent de sa vantardise. Dean choisit une tenue et la vit écartée sans merci par Red dont la préférence alla à l'autre. Il s'énerva.

— Pourquoi m'avoir demandé mon avis dans ce cas ?

— Pour le plaisir de ne pas en tenir compte, rétorqua Red, pince sans rire.

Celle-là, personne ne l'avait vue venir. On dissimula – mal – les rires afin de ne pas vexer ce fils de richard despote dans ses meilleurs jours. Puéril, Dean leur opposa un « puisque c'est ainsi, je m'en vais ». Le chanteur abandonna ses vêtements et lui courut après. Pourquoi tant de susceptibilité ? Rebecca gloussa.

— Ils sont comiques.

— À mon avis, ils ont sauté sur une occase de se retrouver seuls, à l'abri de regards indiscrets, chuchota Jay à son oreille. Du coup, ça m'empêche d'employer la même technique, ça manquerait de subtilité cette fois.

— Oh ! comprit-elle, désappointée par sa naïveté. En parlant de manque de subtilité, ta fille a annoncé à sa mère qu'elle avait ta bénédiction pour venir à Nior. Rumiko attend que tu prennes tes responsabilités.

Jay lui servit la totalité de son outrage dans un regard.

— Pourquoi c'est de toi que je l'apprends ?

— Je suis ta manager.

Le batteur l'étudia, suspicieux.

— Rumi n'a pas besoin d'un intermédiaire pour me joindre. À moins que cette manœuvre cache d'autres motifs...

Sentant grandir ses doutes, Rebecca contre-attaqua en l'accusant :

— C'est toi qui as émis l'idée qu'elle vienne !

Mieux valait éviter qu'il se méfie davantage ; Rumiko comptait sur elle. Jay s'irrita.

— Aux dernières nouvelles, je n'en ai pas parlé à Penny !

— Aux dernières nouvelles, ta fille se sert brillamment d'Internet. Et il semblerait que les réseaux sociaux lui aient rapporté que son papa serait d'accord pour qu'elle vienne, maintenant qu'elle jouit de ses vacances d'hiver.

Jay se frappa le front. Encore des tracasseries alors qu'il avait deux concerts sur les bras ! Impossible d'accuser le laxisme de Shin et Rumiko sur le contrôle cybernétique parental quand le sien laissait à désirer. Il sonda Rebecca.

— Ça ne te dérange pas qu'elle vienne ?

Rebecca sourit, peu dupe.

— Jet, tu veux voir ta fille, oui ou non ?

— La question se pose-t-elle ?

— Tu as ta réponse.

Comme elle saisissait un SMS, Jay se fit la réflexion qu'elle et Rumiko s'étaient déjà arrangées dans son dos. Cette dernière ne dénigrerait pas une occasion de se débarrasser de ses gosses à l'approche de la Saint Valentin. Elle lui mettait Peneloppe entre les pattes et refourguerait Emiko et Kenji à quelqu'un de confiance, le 14 février. Il se pouvait qu'elle ait déjà ce baby-sitter sous le coude.

Jay décida tout de même d'appeler la mère de sa fille. En quête d'intimité, il quitta la loge et rit intérieurement en apercevant une « trainée » rouge disparaitre au fond du couloir, derrière des amplificateurs guitares montés en pile. De vrais gamins !

*

Red ne résista pas quand Dean l'attira dans sa cachette. Il répondit au baiser avec la même faim, savourant leur petite échappée tels des ados au temps des premiers mots d'amour. Le risque d'être pris était réel, d'autant que le sol capitonné de PVC étouffait le bruit des pas. Occupé à lui peloter les fesses, Dean s'en souciait comme d'une guigne. Red, excité par leurs frottements sensuels, signerait volontiers le forfait « coup de reins » en dépit des mises en garde de sa raison.

Il étouffa un soupir de plaisir, puis remonta une jambe le long de la cuisse de son camarade vénérien. Dean l'accompagna d'une caresse et la maintint à hauteur de hanche. Le baiser vorace devint langoureux ; un dialogue savoureux à en perdre le souffle. Ils s'enflammaient, se cherchaient, se trouvaient, se dérobaient pour mieux se retrouver. Le cœur battant, ils se séparèrent.

Grisé de passion, Red reconquit les lèvres de son homme, rendues érotiques par leur échange. Dean lui mordilla la lippe, essayant de pondérer son effervescence. Sinon, il succomberait à l'appel de cette sirène qui menaçait de l'emmener en eau profonde. Une part de lui tendait encore une oreille à la décence. La dernière fois qu'il avait écouté ses instincts libidineux, Rudy avait été enlevé... Refroidi, il conclut la communion sensuelle d'un baiser d'esquimau.

— Ton fils va bien, murmura Red.

Dean cilla. Il ne pensait pas avoir exprimé son inquiétude de manière flagrante. Red lui caressa la joue et lui sourit, indulgent.

— Je sais à quoi tu penses quand tu fais ces yeux-là. Tu as oublié ? Ils ne peuvent plus me mentir. Tes mots y parviennent avec brio, mais tes yeux en sont désormais incapables.

Dean détourna le regard. Red lui redressa le menton avec une certaine autorité.

— N'aie pas peur de me les montrer ! (Il se radoucit.) C'est épuisant d'aimer quelqu'un constamment sur ses gardes, tu sais.

— Je...

Dean ne sut quoi dire. Il se sentit bête et en colère face à sa vulnérabilité. Il comprit aussi que leur relation n'aurait rien de spéciale s'il s'escrimait à montrer à son partenaire les façades réservées aux autres. Réalisant sa tension, il relâcha ses épaules puis serra Red dans ses bras. Dans une étreinte sans connotation sexuelle, il assouvit son besoin de Red. La mélodie du cœur de son phénix contre le sien lui procurait du bien.

— Tu crois qu'on pourra conjurer le sort ? demanda le chanteur d'une voix étouffée.

— Je suis de retour dans cette ville maudite, alors que j'avais juré de ne plus y remettre les pieds. Mes résolutions s'étant cassé la gueule, il est possible que ce démon-là soit exorcisé. Qui sait si ce n'est pas la raison de ma présence ici, finalement ? Je suis sûr que Lust City trouvera un moyen de rompre le sortilège.

Red lui rendit son sourire et Dean l'embrassa, le geste tendre. Un dernier baiser ne ferait pas de mal... sauf quand on ignorait qu'un sbire de Tessa Mommsen s'initiait au métier de paparazzi.

Ravi de sa prise, Jason Becket l'envoya à sa supérieure. Il sursauta violemment quand une main s'abattit sur son épaule. Son portable lui fut arraché.

— Rendez-moi mon téléphone ! s'indigna-t-il, oublieux de toute discrétion.

Le regard noir du batteur des Beat'ONE lui promettait des sévices corporels. Il hésita.

— Je présume que tu tiens à ton salaire, dit Jay. Alors on va alléger ton portable du nouveau fichier qu'il vient d'acquérir.

— Je ne...

— Que se passe-t-il ? demanda un homme dans le dos de Jason.

Jay s'agita. Aïe, le berserk rappliquait. Bonjour, les complications !

— Le problème est réglé, déclara-t-il en supprimant le fichier vidéo.

Sans crier gare, il lâcha le portable et l'écrasa d'un coup de talon. Hermétique aux vociférations du propriétaire, il s'accroupit, récupéra la nano-SIM dans l'amas d'écran brisé et microcircuits électroniques, et la rendit à l'imbécile.

— Si quoi que ce soit circule sur Internet, tu diras bye-bye à ton job actuel (il marqua une césure), et aux prochains.

Jason le toisa, mauvais.

— Ce sont des menaces ?

Jay lui servit un sourire gauche. Au lieu de faire profil bas, ce connard montait sur ses grands chevaux. J'espère que t'es doué en équitation, parce que Dean te fera cavaler.

— Venant de moi, c'est un conseil d'ami. Venant de lui (il désigna Dean qui suivait la scène dans un silence lugubre), ce ne sera pas une menace mais une promesse. Tu n'es pas assez stupide pour défier un Leblanc, pas vrai ?

Dean darda ses prunelles sur le malotru qui eut la décence de pâlir. Red osa enfin jeter un œil par-dessus son épaule. Ils avaient été surpris par l'éclat de voix, puis alarmés par les propos de Jay. D'un geste protecteur, Dean avait glissé Red dans son dos et s'était risqué hors de leur retraite. Il n'avait pas eu besoin d'un exposé devant la scène. En revanche, il ne saisissait pas pourquoi Jay tentait de soustraire cet abruti à son ire. Le batteur sembla deviner sa pensée à son langage corporel.

— Si tu le tues maintenant, il n'y aura pas de concerts. Je doute que notre diva s'en remette. Pas du meurtre mais de l'annulation du spectacle.

Il marquait un point.

— Tu le tueras après les lives, chéri ? confirma Red, tout sourire. (Ses yeux, au contraire, n'exprimaient rien de chaleureux.) Je m'en serais volontiers chargé, mais comme dit Papa-chan, j'ai deux concerts à honorer. Passe-lui l'envie de jouer les dindes à l'avenir.

Dindes ? Jay prit sur lui et expliqua à Dean que c'était synonyme de paparazzi en « kellinien ». Au passage, le chanteur aurait pu lui épargner ce Papa-chan « williamesque » ridicule ! Hélas, il n'y couperait plus maintenant qu'il comptait faire venir sa fille.

Dean craqua des doigts sans quitter sa proie des yeux. Caricatural mais efficace. Jason Becket se sentit acculé. Il n'avait plus ressenti cela depuis l'époque du secondaire. Bon sang, ce mec se croyait dans une cour de récré ou quoi ?! Par fierté, il refusa de reculer. La violence sur autrui était punie par la loi !

— Si je ne te démolis pas, c'est uniquement parce que ses désirs sont des ordres un jour de concert, confessa-t-il en désignant Red d'un mouvement de tête.

Jason renifla. Il ressentait une espèce d'effroi jubilatoire. Peu importait les actes de ce type, le fichier était déjà envoyé. Il tenait un scoop sur Dean Leblanc et Red Kellin. La preuve visuelle de toutes les spéculations dans la presse people et sur les réseaux sociaux valait pas mal de coupons de dollars ! Néanmoins, en acceptant la mission « officieuse » de Tessa, il n'avait pas évalué tous les risques encourus. Qu'on le rabroue comme un malpropre, il s'y attendait. Qu'on s'empare de son téléphone, pourquoi pas ? Cela se justifierait. Qu'on le détruise passait moyen. Que son job, pire, son avenir professionnel, soit menacé ? Il n'avait pas signé pour ça !

Sa patronne ferait ce qu'elle voudrait de la vidéo, à la condition que le blâme ne lui retombe pas dessus. Il avait intérêt à trouver de toute urgence un moyen de la joindre avant qu'elle la diffuse. Cet abruti de rockeur n'aurait pas dû détruire son téléphone ! Seulement, cela attendrait. Il avait un besoin plus vital : respirer.

Avec la vivacité d'un python réticulé, Dean s'était saisi de la lanière bleue du badge autour du cou de Jason. La courroie resserrée, il l'étranglait avec ; juste de quoi l'effrayer un peu – beaucoup ? –, sans complètement l'asphyxier.

— Vous notifierez Miss Mommsen que son coordinateur s'est trompé de vocation. Soit elle m'en trouve un autre, soit... Non, qu'elle s'épargne cette peine. Dorénavant, je me passerai de son service d'espionnage.

L'intuition de Rebecca s'avérait juste ; il était certain de la culpabilité de Tessa dans cette affaire. Elle entendrait de ses nouvelles. Ces gens avaient l'habitude de travailler avec des célébrités. Pourquoi ce couillon s'adonnerait subitement à ce genre de vice, au risque de se payer un procès ? À moins qu'on lui en ait donné l'ordre. Ce n'était pas Red la cible mais Dean. Et à part Tessa Mommsen, ce dernier ne voyait personne d'autre lui coller au cul un paparazzi au rabais.

Le malheureux se débattit mais comprit le dérisoire de sa force face à celle de son agresseur. Dean agita le badge sous ses yeux.

— Je vous ai à l'œil, Mr. Becket. On en rediscutera avant d'impliquer nos avocats. Gardez-vous de disparaitre. Devoir vous retrouver me mettrait d'humeur massacrante. Du balai !

Il repoussa la vermine qui glissa sur les restes de son téléphone et atterrit sur les fesses.


*o*o*

TBC ● EPISODE 39

*Kitsune (lire « kitsouné ») désigne aussi bien un renard qu'un esprit surnaturel du folklore (yōkai). Dans ce dernier cas, c'est un polymorphe, à l'instar du chien viverrin (tanuki), et il serait à l'origine de la légende du renard à plusieurs queues.

⚠️⚠️ La diffusion du prochain épisode ne se fera pas vendredi prochain. Une moitié de son scénario est à écrire entièrement. Oui, écrire, et non "corriger". Ce sera une version inédite. Du coup, cela demandera un autre processus, qui sera sans doute plus long. Parce que ça fait un moment que j'ai effectué cet exercice. Je crains d'être un peu rouillée.

*MEDIA*
Intro vidéo : IN THIS MOMENT - Adrenalize. Des lyrics pour Red et Dean, du moins, s'ils n'avaient pas été interrompu dans cet épisode.

(Adrenalize me)

Come a little bit closer
Before we begin
Let me tell you how I want it
And exactly what I need

I'm here for one drug
I'm only here for one thing
So come on and tell me
Can you fly like you're free

Cause I need to feel
Yeah, I need to say

I must confess
I'm addicted to mess
Shove your kiss straight through my chest
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Music, love and sex
(Adrenalize me)
I crave excess
Turning wine into sweat dripping down my neck
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Adrenaline and sex

Get a little bit higher
So we can fall 'til we bleed
Push a little bit harder
Pull me into the speed

So tell me, can you feel this
Come into my dream
Are you ready to awaken?
Are you ready to feed?

Cause I need to feel
Yeah, I need to say

I must confess
I'm addicted to mess
Shove your kiss straight through my chest
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Music, love and sex
(Adrenalize me)
I crave excess
Turning wine into sweat dripping down my neck
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Adrenaline and sex

We have to live before we die
We were born to live before we die
Don't you wanna live before you die?
Let me see you live before you die

Right here, right now
Adrenalize me
Right here, right now
Adrenalize me
Right here, right now
Adrenalize me

Right here, right now
I'm addicted to this

I must confess
I'm addicted to mess
Shove your kiss straight through my chest
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Music, love and sex
(Adrenalize me)
I crave excess
Turning wine into sweat dripping down my neck
I can't deny, I'd die without this
Make me feel like a God
Adrenaline and sex

(Adrenalize me)

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