S07 - EP 28 ✧ part I
Partie 1/3
— Allô, Iris ?
— Je croyais que tu venais incognito, querido. Il y a une armée en chaleur aux portes de débarquement.
Red soupira et se demanda s'il devait se plaindre auprès de la compagnie aérienne pour le manque de discrétion de son équipage de vol. Trop de tracasseries. Il était de bonne humeur, après le témoignage de Rina et sa création artistique. Il avait inclus la jeune femme dans le processus, en lui demandant d'enregistrer sa voix sur son téléphone, puis l'avait quittée avec des étoiles plein les yeux et un portable chargé de selfies et quelques versions a capella de ses meilleurs hits. En échange, elle lui avait envoyé le lien de la page ownetwork© de Kyann, et il y avait vu les vidéos en libre accès au public. Se sentant altruiste, Red avait promis de soutenir l'initiative du jeune homme, à condition qu'il crée une page dédiée à RIM-C. Il chargeait Rina d'être son ambassadrice.
Red évalua sa situation et déplora l'absence de son staff de sécurité. Il avait refusé l'offre de Rebecca d'envoyer une équipe le récupérer à l'aéroport, parce qu'il pensait arriver incognito. Elle l'avait relancé, mais il avait décliné. Il subirait la passion de la groupie, autre nom de la rançon de la gloire. Ce n'était pas dans ses habitudes d'y aller à reculons mais aujourd'hui, il sentait comme un mauvais karma. Haut les cœurs ! Tu es Red Kellin. Interdiction de glisser vers sa morosité.
L'épreuve lui rappelait son premier séjour à Nior avec Dean. Il avait appelé ce dernier à la rescousse, après s'être réfugié dans un café à l'intérieur du terminal. L'homme, qui n'était pas encore son amant, avait accepté de jouer le jeu du faux couple. Un jour de bon karma dont Red chérissait le souvenir.
Les cris stridents lui percèrent les tympans à l'ouverture des portes automatiques du hall de débarquement. Il remercia mentalement la sécurité du Sin-Nest. Les agents de sureté en uniforme avaient restreint la marée humaine derrière des serpentins bleu-ciel. Le personnel de l'aéroport restait attentif au flux transitant entre ses murs.
La ville de Nior tenait à son standing. Cité par excellence de l'Entertainment, elle connaissait le transit des stars et peoples, responsable de la mobilisation des fans à l'entrée ou à l'intérieur de ses gares et aérogares. À l'approche de la Rock-Feast, le Sin-Nest redoublait de vigilance, de prévention et protection, afin de ne pas importuner les autres usagers.
Par égard pour le travail de ces hommes et femmes dévoués, Red ne nourrirait pas l'hystérie de la foule. Il sourit et salua de la main mais traça sa route, priant de tomber rapidement sur Iris. L'idée de renouveler l'expérience violente de son dernier bain de foule ne le séduisait pas. Toutefois, l'attitude des groupies semblait raisonnable.
Le déchainement des fans à Balmer Hills avait suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. À la suite de la perte du portable du chanteur, de nombreux « vrais » Holy Suckers avaient poussé des coups de gueule sur la toile noyée de messages de déception, de honte et – hélas – de haine.
À Nior, les fans souffraient de la même folie sonore et leurs sollicitations portaient la même incongruité. Son nom scandé, des questions sur les autres Beat'ONE, des déclarations d'amour, des vœux d'épousailles et autres joyeusetés de fanatiques. Mais on ne frisait pas l'émeute. Red en profita pour les filmer. Conséquence : les Holy Suckers se montrèrent sous leur meilleur jour, à l'idée d'être enregistré sur le fameux portable rouge de Red Kellin.
Il identifia enfin la silhouette du latino sur qui l'on se retournerait, qu'il aurait draguée s'il n'était pas en couple. Mains dans les poches de son jean cowboy, assumant une veste en cuir vintage avec surpiqures aux épaules, son écharpe en mohair passée lâchement autour du cou, Iris essayait de s'ennuyer, adossé au mur. Sa nonchalance feinte le nimbait d'un halo de mystère et poussait les gens à s'interroger sur sa présence, quand ils ne s'attardaient pas sur son sex-appeal.
Le beau brun jouait à merveille de l'instrument de son charme. Au grand dam de son petit-ami, si Red en croyait leur précédente conversation téléphonique. Apparemment, il y avait de l'eau dans le gaz entre Jimmy et Iris. Leur vie de couple chômait depuis Noël dernier. Une violente dispute avait envoyé Jimmy à l'autre bout du monde. Il répondait à l'un des postes de croupier de l'équipage de l'Elixir, le yacht de Sir Hughs Bacchum. Depuis, silence radio. Cependant, Red n'avait pas l'âme d'un cupidon. Pas quand sous ses propres cieux, la météo annonçait l'orage. Il n'avait jamais été de conseil utile en amour ; encore moins à propos d'une relation longue distance.
— Salut, beauté.
Amusé, Red se demanda comment Internet qualifierait le sourire aguichant de playboy du mec qui lui tapait la bise. On fit passer Iris de l'autre côté des serpentins, lorsque Red expliqua à un agent qu'il s'agissait de son chauffeur. On les dirigea vers un accès au parking plutôt sécurisé.
— Tu t'es préparé à être en trending topic sur les réseaux sociaux ?
— Pourquoi attendre que les autres fassent le job à ma place ? dit Iris dans la foulée d'un selfie avec Red. Ne jamais laisser à un autre le soin de vous rendre célèbre.
Il pianota sur l'écran, tout en pressant la star vers le parking sous-terrain. Une fois le message en ligne, il invita Red à lire.
"Me and my rock'n'roll beauty, Red, at the Sin-Nest. Mister Kellin is in da place. Nior, be ready, cos' I got the best valentine here."*
Red remua la tête.
— Et mon approbation, elle compte pour du beurre ?
— Dans une heure, ça va se bousculer au portillon du Nightshade, se réjouit Iris.
— Sauf que je n'y serai pas.
— Vous ferez bien un tour ! La Rock-Feast ne commence que demain. La maison invite.
Le Nightshade était le dancing-bar où Iris étalait son talent en flair bartending, le weekend et certains soirs de semaine. Jongler avec de la bouteille, du shaker, du verre vide et plein, rendait un spectacle dont les habitués et les nouveaux clients ne se lassaient pas. L'établissement figurait dans la liste des « must see » du centre de Nior. À certaines périodes de l'année, obtenir une entrée devenait un challenge.
— Si la maison invite... J'en parle aux autres. Rebecca trouvera sûrement le moyen de le caser dans le planning de dingue qui nous attend.
— Perso, je vous conseillerais de passer ce soir. Ce weekend, ce sera la folie. Tu m'as pas tout dit. Comment ça se fait que tu viennes seul ?
— Deux trois choses à régler à Saunes, en plus de la promo de FIRED RED de KlaiM. Je suis en featuring dessus.
Un trio de fans l'apostropha, quémandant selfies et autographes. Il constata à leurs bagages non étiquetés qu'il s'agissait de voyageurs sur le départ. Red expédia la séance puis grimpa dans la voiture.
— Où est-ce que mon carrosse te dépose, querido ?
Red siffla son appréciation. L'intérieur personnalisé de la superbe sportive lui donnait plus de cachet. Le cuir noir des sièges ressortait sur les finitions aux accents blancs et le liséré crème parcourant le volant, les badges des appuie-têtes, le tableau de bord et la console centrale.
— Si un barman peut s'offrir une Maserati, je me demande pourquoi je ne m'installe pas à Nior !
— Maserati Granturismo, plaît-il, se vanta Iris.
Il était secrètement soulagé que le flot de groupies n'ait pas pu les suivre au sous-sol. Il n'aurait pas apprécié les traces de doigts et les postillons sur sa voiture. Iris adorait sa petite notoriété dans son cercle d'amis, mais ce genre d'engouement de foules, très peu pour lui. Comment Red arrivait-il à se montrer aussi stoïque ? Lui aurait déjà péter un fusible, et sûrement des crânes !
— Ta précédente bagnole ne m'avait pas semblé en âge de prendre sa retraite.
— J'ai eu une combine pour avoir celle-ci à prix abordable. Ça reste entre nous, c'est pas le moteur original de la bête sous le capot. Je suis pas encore assez friqué pour claquer mes thunes dans un moteur V8 de plus de 450 chevaux.
— Ah... le mytho !
— J'ai dit que ça restait entre nous !
Red pouffa. À tous les coups, Iris entubait son entourage avec ce subterfuge. Combien de conquêtes d'un soir avait-il pécho grâce à ce mensonge ? Et il s'étonnait que Jimmy prenne la mouche !
— Je ne pensais pas que tu étais du genre à te taper un rice burner. (Iris le dévisagea, surpris.) Vu ta tête, tu te demandes d'où je tiens l'expression.
— Je te voyais pas...
— Pas quoi ? Je fais trop « diva » pour savoir ces notions ? Mon père passait ses aprèms dans le cambouis et la mécanique. Et moi avec.
— C'est vrai, se repentit Iris. Mais c'est plutôt un terme de tuning. Ton père faisait du rallycross, non ?
— Ça reste des bagnoles, de la vitesse, de l'adrénaline et de la technologie. D'un monde à l'autre, il n'y a qu'un pas. Il suffit d'un peu d'intérêt ou d'une bonne dose de curiosité. Perso, je préfère posséder un sleeper plutôt que frimer avec un ricer.
— C'est une question de point de vue. Et cesse de vexer mon bijou avec ce nom péjoratif !
Contrairement à un sleeper – une voiture dont les performances de haute volée contredisaient l'esthétique banale et la tranquillité des lignes –, un rice burner ou ricer désignait les véhicules imitant de belles sportives en étant leur antithèse sur le plan mécanique. Beau rappel de la mentalité de Nior : apparence et opulence. Il fallait en mettre plein la vue. Red savait faire. Il nageait dans son élément, ici.
Il n'appréhendait pas cette Rock-Feast ; au contraire, il contenait même son excitation. Il lâcherait la bête de scène le moment venu, au Sinéad. Ce serait aussi l'occasion d'exorciser le démon du « kidnapping de l'héritier W. Ent. » Les médias rattachaient le rapt de Rudy au live de Noël des Beat'ONE. Quand sortirait le Blu-Ray de ce spectacle, l'on s'y réfèrerait comme le concert après lequel Rudy Leblanc avait été enlevé. La mission du show à la Rock-Feast : effacer le souvenir de ce triste épisode.
À l'énoncé du nom de son hôtel, son chauffeur improvisé grommela :
— Ah ouais, encore le Golden River ? Je devine que ton « pas-mec » t'a obtenu un prix d'ami. D'ailleurs, t'en es où avec lui ? Tu lui as enfin mis le grappin dessus ?
Iris et la clique de Nior n'avaient pas encore été mis dans la confidence.
— Pour l'instant, je n'ai pas envie d'en parler, maugréa Red.
— Allez, on est entre nous. Si j'en crois la presse people, vous n'êtes pas officiellement ensemble. Mais si je lis entre les lignes, vous êtes plus que des amis.
Red lui lança un regard en coin.
— Et si je te laissais spéculer ?
Il adorait Iris, mais pas au point de lui révéler son couple avec Dean Leblanc. Avec ce suppôt des réseaux sociaux, la nouvelle ferait le tour de la planète avant qu'il n'arrive à l'hôtel.
— J'en déduis que tu l'as pas encore pécho. Du coup, que dis-tu d'être mon valentin mercredi ? Je suis désœuvré jusqu'à preuve du contraire, et t'es toujours célibataire, même si tu n'es plus un cœur à prendre.
Red s'esclaffa. S'il acceptait, il signait l'arrêt de mort d'Iris.
— Soyons fous. Voyons jusqu'où tu peux être suicidaire.
— Suicidaire ? releva Iris. C'est-à-dire ?
— Ne pas être blond aux yeux bleus et sortir avec Red Kellin... c'est bafouer une des lois de l'univers, chéri. Les conceptrices de HSM® vont s'arracher les cheveux sur les nouveaux algorithmes à inclure dans leur RPG.
— De quoi tu causes ?
— T'es pas au courant qu'il y a un jeu en ligne et une version PC à mon effigie ?
— Sérieux ?
— Ouais. Deux étudiantes de Darney l'ont conçu, en collaboration avec les fondateurs d'ownet©.
— Les Devon brothers ?! s'exclama Iris, ahuri.
— Maintenant que j'y pense, elles doivent avoir créé de nouveaux épisodes pour la Saint Valentin. Faut que j'y jette un œil.
— De quoi parle ce jeu ?
— Il s'agit d'épouser Red Kellin de la façon la plus grandiose, extravagante et spectaculaire possible. Tous les avatars de mes potentiels partenaires sont blonds.
Iris se frappa la cuisse, hilare.
— C'est vraiment un truc de gonzesse ! Le genre de jeu auquel Jim jouerait.
— Devenir ton valentin faussera leurs statistiques. Ça pourrait être fun. Je ne signe qu'à une condition.
— Laquelle ?
— Es-tu prêt à mourir ?
— Je mourrai pour tes yeux, bonito, susurra Iris.
— Nan, je suis sérieux. Tu mets vraiment ta vie en jeu, mec. J'ai des scrupules à t'utiliser, sachant que tu risques de finir lesté de plomb et jeté dans la baie de Balmer.
— M'utiliser... mais qu'est-ce que tu me chantes ?
Red fit la moue. Il avait envie de jouer à un jeu dangereux. Très dangereux. Hélas, ce serait au détriment d'Iris. Tiens, ça fera les pieds à ce coureur de jupons ! Lui coller une bonne frousse calmerait probablement son tempérament de queutard. Dans le couple Iris/Jimmy, Red avait tendance à prendre le parti de Jimmy. Il se sentait plus d'affinité avec la personnalité de ce dernier. Le caractère prédateur d'Iris rappelait assez la dose de prédation dans les veines de Red Kellin. Ils se fréquenteraient plus souvent, ça finirait en clash.
— Dean est possessif, confia-t-il. Il n'appréciera pas de te savoir mon valentin.
— Mais vous ne sortez pas ensemble, que je sache !
— Il n'empêche qu'il est très possessif. Il est au courant que je craque pour sa belle gueule. Ça flatte son ego. Il n'acceptera pas vraiment de me voir au bras d'un autre mec. Mais puisqu'il m'adore, c'est la tête de cet « autre mec » qu'il dévissera.
— Tu me fais marcher !
Iris hésita. Après le tabac médiatique de l'enlèvement du fils de Dean, susciter le courroux de ce Leblanc n'était pas la chose la plus recommandée. Red parlait d'une question de vie ou de mort.
— Même si on est amis ?
— Surtout si on est amis, pouffa Red.
Iris était le genre d'homme à signer pour une nuit de sexe avec un oiseau exotique, sans état d'âme ni considération envers un potentiel ex-petit-ami. Du moment que cela n'engageait aucun des deux partis. Connaissant Dean, moins ce genre d'amis à la moralité élastique tournait autour de son partenaire, mieux il se portait.
— C'est absurde !
— Pas du tout. Il part du postulat que je suis plus susceptible de craquer pour quelqu'un que j'ai appris à connaitre, que pour un parfait inconnu.
Ce n'était pas faux. Néanmoins, Red ne devrait pas autant s'amuser de la situation. Il jouait avec le feu. Et il avait trouvé le camarade idéal.
— Il ne sera pas à Nior dans les prochains jours, dis-moi ? Je suppose qu'il ne doit plus vraiment aimer cette ville.
Ce mec est terrible ! pensa Red. Selon toute vraisemblance, Iris tenait mordicus à être son valentin. Qu'est-ce que cela cachait ?
— T'essayerais pas de rendre ton mec jaloux en te servant de moi ?
Penaud, Iris confessa :
— Touché ?
— Oh le salaud ! s'indigna Red.
Il bâillonna les voix de sa conscience douteuse qui l'invectivaient sur sa mauvaise foi. N'était-il pas sur le point de faire la même chose ? Pour autant, sa fierté n'appréciait pas le rôle de l'arroseur arrosé !
— Tu sais ce qui est le pire ? dit Iris. Jimmy ne réagira même pas. Parce qu'il se considèrera d'office perdant face à Red Kellin.
— Qui l'en blâmerait ?
— Moi ! gronda brusquement Iris. Ce mec n'est pas jaloux pour un sou. Enfin, si, puisqu'il me prend la tête avec ! Mais c'est surtout sa façon de se dénigrer, en se comparant à tous les mecs susceptibles de me plaire, qui me tape sur le système. D'après lui, il ne sera jamais aussi bien qu'eux ! J'ai beau lui dire le contraire, il en reste convaincu. Ça ne l'empêche pas de me piquer des crises de jalousie « silencieuse ». Mais il abandonne dès qu'il se sent sur un terrain de rivalité. Il fuit. Il s'éloigne de moi. Parfois, sans même que j'en sache la raison. Je dois toujours lui courir après ! Il arrive que j'en joue pour le faire réagir. Pour le pousser à se montrer un peu possessif, à s'affirmer. À marquer son territoire. Mais rien ! C'est comme si...
Réalisant qu'il s'était emporté, Iris prit une forte inspiration et retrouva un calme de façade. Son attitude de playboy n'était qu'une carapace en cet instant. La séparation lui pesait.
— Bref. C'est à se demander s'il tient vraiment à moi, murmura-t-il.
Red resta interdit. Il eut le sentiment qu'Iris montrait peu ce visage vulnérable. Le vase débordait, et il ressentait le besoin de vider son sac, besoin étouffé par son ego. Décidément, c'était sa journée !
Ainsi, Iris attendait de Jimmy qu'il se montre plus exclusif ou l'exprime avec plus de hargne, quitte à être possessif. Il était fort possible qu'Iris ait en horreur les amants passifs. Pourtant Jimmy avait du piquant. Cela dit, l'on pouvait avoir un certain caractère et se comporter d'une manière bien différente en couple. Parce que votre partenaire vous départait de vos moyens ou exerçait sur vous une emprise psychologique.
Red ravala un soupir. Il n'aurait jamais la prétention d'être de conseil avisé, sachant son background amoureux chaotique. En étant honnête avec lui-même, il se savait du genre à rendre son homme jaloux pour lui donner une leçon. D'aucuns trouveraient cela puéril, mais à chacun son tempérament. C'était sans doute de ce genre de mec dont Iris avait besoin. Celui qui lui rendrait la monnaie de sa pièce en le battant à son propre jeu.
Avec un homme comme Dean, ce n'était pas à ses risques et périls que Red donnerait dans ce vice. La personne qui trinquerait serait le malheureux sur qui il jetterait son dévolu pour titiller son mec. Pauvre Iris... Il ne comptait pas substituer Cupidon mais l'homme lui faisait de la peine.
— Je veux bien t'aider à donner un électrochoc à Jimmy. Mais je t'aurais prévenu. Tu rendras des comptes à Dean. Je te protègerai du mieux que je peux, mais contre ce type, je ne te garantis rien.
— Elle est chelou, votre relation !
— Très.
Iris s'en inquiéta. Red ne lui disait pas tout. Il savait la star pipelette ; aussi son laconisme et sa gravité alarmaient. J'y penserai plus tard, songea-t-il après un haussement mental d'épaules. Ce weekend, c'est fun à gogo ! Sa patronne lui devrait une fière chandelle ; il doperait la recette du Nightshade en ces festivités de St Valentin.
*o*o*
TBC ● EPISODE 28 – part 2
*« Moi et ma beauté rock'n'roll, Red, au Sin-Nest. Mr Kellin est dans la place. Nior, prépare-toi, car j'ai le meilleur des valentins. »
*MEDIA*
Intro vidéo : Holy Water - Robin Brorsson. Parce que Red et Iris ensemble, c'est la porte ouverte au péché ! XD
I'll be buried down six feet under
if I don't change my ways
My sins are striking down like thunder
Looking for a better day
I keep on walking,
Pastor crossing
That could be my remedy
But I can't stop myself from going
I guess this is my destiny
Holy water, coming down
Holy water, coming down
This holy water, take my soul
I keep coming back for more
Holy water, coming down
Holy water, coming down
This holy water, take my soul
I keep coming back for more
I cast my shadow everywhere I go
You better keep away from me
God is passing judgement and
The devil keeps a seat for me
I keep on walking,
Pastor crossing
That could be my remedy
But I can't stop myself from going
I guess this is my destiny
Holy water, coming down
Holy water, coming down
This holy water, take my soul
I keep coming back for more
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