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S07 - EP 15 ✧ part II

Partie 2/2


— Andy ?

— Hun ? fit Red en nouant son nœud de cravate slim à motif punk.

Un choix justifié par l'œuvre de Dean sur sa peau : un beau suçon dans son cou. Exit le col rond ou V ; la chemise à boutons rivets et la cravate têtes de morts complétaient son look rock sur la base d'un jean à clous et Doc M® à zips.

— Je n'ai pas vraiment consulté ton avis quand j'ai souscrit à l'agence de service d'entretien à domicile.

Red haussa les épaules.

— Tu as tout pris en charge pour la propriété et tu fais ça bien. Quant au service, il est impeccable.

— Tu as néanmoins demandé à ranger toi-même tes vêtements.

— J'ai une façon à moi de les classer, rétorqua Red, un brin sur la défensive. Une fashionista qui se respecte ne laisse personne décider de l'agencement de son dressing. Et le nôtre a de beaux jours devant lui avant d'être rempli. C'est justement maintenant qu'il faut catégoriser les vêtements.

Une fois repassés et pliés, l'employé les déposait sagement sur le lit refait avec soin. Les panières à linge sale étaient nominatives et des « tours de buanderie » évitaient de mélanger les vêtements des habitants de la villa. Tout le monde était heureux. Sauf si Dean y trouvait à redire...

— Il y a un problème ?

— Non, pas de mon point de vue. (Dean hésita.) Mais aurais-tu eu une préférence ? J'ai choisi un homme...

Peut-être que le sien aurait voulu une femme... Certes, cette question était risible, mais il avait le sentiment de tout décider et d'exclure Red de ce pan de leur vie à deux. À la longue, son partenaire se désintéresserait des affaires domestiques de leur propriété.

— C'est assez curieux que tu aies choisi un homme, releva Red. La plupart des gens renflouent les statistiques du stéréotype de la « femme de ménage ». Mais vu notre cas...

— C'est-à-dire ? Tu as beau de traiter de macho, je ne suis pas du genre à « genrer » les domaines professionnels.

— Non, ce que je voulais dire, commença Red d'un ton mutin, c'est qu'avec une femme, tu ne cours aucun risque d'être cocufié. Mais avec un homme... T'as pas peur que je te trompe avec lui ou avec les jardiniers ?

Red avait remarqué trois jardiniers, dont un qui accompagnait son frère par désœuvrement en dépit de son arrêt maladie. Par respect pour sa vie privée, Red n'avait pas cherché à savoir de quoi souffrait le jeune homme. Rien de handicapant sur le plan physique, du moins. Mais la curiosité le tenaillait ; une curiosité réciproque. Seulement, il ne viendrait jamais à l'idée des employés d'un MIP de poser des questions. Ils signaient une clause de confidentialité et connaissaient le prix de leur indiscrétion : tirer un trait sur une future vie socio-professionnelle.

— Cela n'a rien de drôle, grogna Dean.

Il clipsa le fermoir de son bracelet de montre, un tantinet agacé. Red ricana.

— Nous n'avons pas le même sens de l'humour, chéri. Lucian fait un travail efficace, les jardiniers sont supers, la piscine est toujours nickel. Qu'est-ce qui te tracasse ?

Dean souffla. Si son homme était satisfait par le personnel de maison, tout allait bien. Hélas, Red avait raison, quelque chose le tracassait. Il confessa :

— Je comptais mettre en vente mon adresse à Saunes.

Il retint sa respiration, dans l'attente de la réaction de Red.

— Oh.

Ce fut tout. Un pauvre et laconique « oh ». Qu'était censé signifier ce « oh » ? Comment voulait-on qu'il rebondisse dessus ?!

— Tu en as parlé à Rudy ?

— Pas encore. Je voulais t'en parler avant, marmonna Dean, tendu. Avec lui, le sujet sera délicat à aborder. J'aurai besoin de ton aide.

— Tu auras toute l'aide que tu désires, lui assura Red.

Une assurance qu'il était loin d'éprouver. Dean ne demandait pas son avis, juste son « aide ». Nuance de taille. Son partenaire ne cherchait pas à savoir s'il était d'accord ou non avec sa décision de vente immobilière. Dean présumait de son acceptation. Red n'en aima pas la fausse note.

Dean dut ressentir son malaise, à sa manière de se gratter l'aile du nez ; un tic nerveux. Le voyant tergiverser, Red le prit par la main et l'obligea à s'assoir dans le récamier de style regency au centre du dressing. Lui s'installa à califourchon sur les cuisses de Dean.

— Tu es nerveux. Qu'hésites-tu à me confier ?

De toute évidence, je ne suis pas le seul à me prendre la tête avec cette histoire d'adresses multiples. La pensée l'aida à tempérer son inconfort face à la situation. Le rire nerveux, Dean détourna les yeux.

— Si je dois rester raisonnable, il me faut une adresse à Saunes.

— Jusque-là, je suis d'accord avec toi, valida Red.

— Une manière d'insinuer que tu juges stupide l'idée de la vente de mon domicile, interpréta Dean.

— Pour l'instant, il n'y a que toi qui me fais dire ce que je n'ai pas dit, opposa Red, en le regardant droit dans les yeux.

Dean se décida alors.

— Je veux vendre parce que j'aurai toujours une adresse à Saunes. La tienne.

— Oh.

— Bon Dieu, Andy, Enrichis ton vocabulaire ! gronda Dean, à bout.

Red déglutit. Pouvait-il lui laisser le loisir d'encaisser cette bombe !?

— C'est... C'est que...

— Je devine que cela pose un problème, maugréa Dean.

Il aurait dû s'en douter. Son cœur se serra comme l'idée n'enchantait guère son partenaire.

— Putain, cesse avec cette manie de me faire dire ce que je ne pense pas ! s'agaça Red. Au contraire..., souffla-t-il.

Ses épaules affaissées exprimèrent son soulagement. Nez glissé contre le cou de Dean, il lui dissimula une montée de larmes. Sa moitié avait solutionné une partie de son problème sans qu'il ne l'ait évoqué. En emménageant chez lui, Dean donnait à sa propriété de l'Upper-Coast autant de valeur que la villa de Riddleshire sur la Côte Est. Assister à la colonisation de son domaine par les affaires de son homme le mettait dans un état euphorique ; état sans doute intériorisé, car Dean ne le vit pas.

— Euh... Andy ? demanda ce dernier, inquiet.

Il lui massa le dos, loin de se sentir apte à le réconforter. Qu'avait-il provoqué ? Précipitait-il les choses ? Red se redressa, saisit son visage en coupe et souda leurs lèvres d'un baiser demandeur. Un partage désespéré qui excita la libido de Dean. Mauvais timing ! Leur discussion sérieuse se passerait de l'avis de son phallus. Le langage non-verbale de son homme l'éclairait sur sa réponse. Néanmoins avec Red, nul n'était certain.

— En quel honneur est-ce ?

Red lui lécha la lippe.

— En l'honneur de « je t'aime ».

— Je t'aime aussi, chuchota Dean.

Son cœur rata un battement sous les rayons du sourire tendre et lumineux de son phénix. Red irradiait de bonheur. Qu'avait-il dit pour obtenir un tel résultat ?

— Je t'aime plus, susurra Red. Tu viens de m'ôter une épine que je ne soupçonnais pas si profondément enfoncée dans mon pied.

— Oh !

Red haussa les sourcils.

— Qui voulait que j'enrichisse mon vocabulaire ? railla-t-il.

Dean remua la tête, vaincu.

— Quelle était la nature de cette épine ?

L'instant de vérité. Red rassembla son courage.

— J'appréhendais de faire le grand écart entre ici et Saunes.

Un euphémisme loin de révéler l'ampleur de son incertitude. Mais Dean ne se laisserait pas duper. De toute façon, la tension de son dos le trahissait.

— Si mon adresse est aussi la tienne, il me sera plus facile d'aller et venir.

Rudy aurait une chambre chez lui. La pensée n'était pas seulement rassurante, elle était réconfortante.

— Dès le départ, il y a une chose que nous avons mal faite, toi et moi, déclara Dean, grave.

— Laquelle ?

— Rudy avait raison. Cette propriété est à mon nom seul. Cela crée une fausse note dans la mélodie. Et je m'en veux de l'imposer à ton oreille. Je voudrais partager cette demeure avec toi. Sur tous les plans. Pas seulement physiquement, mais aussi légalement.

— Je ne peux pas accepter.

Red le vit : le moment où la lueur d'espoir dans les yeux bleus s'éteignit. Dean offrait bien plus qu'un partage de propriété dans cette déclaration. Il s'engageait. Sur du long terme. Un premier pas vers une officialisation sans doute nuptiale. Il espérait voir Red flatté, pas essuyer un refus. Le chanteur s'obligea à le bousculer. Une fois de plus, Dean lui faisait dire ce qu'il n'avait pas dit !

— Vends-moi la moitié de cette propriété et je te signe le chèque à l'instant. Ta générosité est une chose, chéri. Mais je ne l'étendrai pas à ce niveau. Si on devient copropriétaires, c'est parce que j'aurai apporté un financement égal au tien.

Ce serait la preuve qu'ils s'y engageaient à deux.

— Cela me plairait de te l'offrir, tu sais, murmura Dean.

Sans surprise, ses yeux avaient retrouvé leur lumière. Red lui caressa la joue, tendre, mais remua la tête. Non.

— Bien sûr, je sais que tu donneras toujours sans compter. C'est justement pour ça que je n'abuserai pas.

Ce cadeau pourrait vite devenir empoisonné, en nourrissant un sentiment de dette morale.

— Ça te plairait de me l'offrir mais ça me ferait plus plaisir de te l'acheter.

Notant sa détermination, Dean arrêta la décision la plus intelligente. Il céda.

— Tu gagnes. Uniquement parce que ton plaisir prime sur le mien.

Red renifla, hautain et heureux ; un drôle de mélange.

— Faut toujours que tu aies le dernier mot, hein !

— Je convoquerai le notaire et le service immobilier de White Enterprise©.

— J'imagine déjà la tête que fera Nina, pouffa Red.

Sa banquière tomberait des nues. Acquérir un bien immobilier à Balmer, estampillé « Leblanc », laissait place à tellement d'interprétations. Nina ne verrait pas venir celle d'un engagement « indirect » avec son partenaire de vie. Cette évolution de leur relation justifiait la peur au creux de son estomac. La salope siphonnait son euphorie. Red ferma les yeux – ça va passer ; faut que ça passe ! –, les rouvrit...

Le regard hypnotique, Dean attendait de sonder son âme ; de fouiller dans l'antre de ses angoisses et, sans merci, les balayer.

— Ça va aller, Andy. Tu verras.

Et Red y crut. Avant de voir. Parce que cet homme savait déceler ses peurs sans qu'il les exprime. Parce qu'il lui accordait sa confiance. Front contre front, yeux dans les yeux, Red ne tenta plus de dissimuler les incertitudes que Dean essayait d'apaiser.

Les mots devinrent superflus. Pourtant, Dean avait une subite envie de les coucher en chanson. Un langage que Red maîtrisait mieux que la parole. Une fois de plus, Red le rendait poète. Peut-être qu'en chantant, Dean se ferait comprendre une fois pour toute.

Il voulait être le bon. Il ne le souhaitait pas, il persuaderait le destin : il était le bon. À la lettre d'amour intitulée TO THE ONES OF MY JOYS & SORROWS, il répondrait en ces termes :

[Wanna be your mother
Wanna be, wanna be your father
Wanna be your sister
Wanna be, wanna be your brother
But I'm just your lover]
.
I'll throw away
The things that made you cry
I'll wipe away
What tears your joy apart
Now that I got you
We're not meant to be apart
.
I shall bring you to brighter places
I shall lift you to higher places
Far away from any harm
I promise I'll make those arms
The refuge you can run to
Where your fears come undone
.
[Wanna be your mother
Wanna be, wanna be your father
Wanna be your sister
Wanna be, wanna be your brother
But I'm just your lover]
.
You know I'm your man
And I'll be yours again
If you have to learn how to love again
I'll put a spell on you
To always be my boo
If you were born anew
.
You're the one I can't live without
You're my dear everlasting muse
You're my warranty to be sane
My way of caring may be insane
You're my poetry and I don't mind
You're my wings and my wind
.
[Wanna be your mother
Wanna be, wanna be your father
Wanna be your sister
Wanna be, wanna be your brother
But I'm just your lover]
.
I'll be the dream catcher
Watching over your sleep
For you, I'll write and sing
An all-night sweet lullaby
Yeah, I'll be the stalker
Of your rising love, sweety
Cause there is no bad thing
In my making you happy
.
[Wanna be your mother
Wanna be, wanna be your father
Wanna be your sister
Wanna be, wanna be your brother
But I'm just your lover]

Il la titrerait « OVER » LOVED ONE. Et Red la chanterait.

La peur tapie au fond des yeux d'ambre avait été domptée. La solennité du moment vola en éclats à l'annonce fracassante d'un estomac affamé. Red grogna :

— C'est dingue ! Il est antiromantique, ton bide !

— Il est tard, se justifia Dean, penaud. Et il est recommandé de manger après le sport, qu'il soit en chambre ou en salle.

Faire l'amour avait occupé leur grasse matinée. L'heure appelait au brunch ; trop tard pour un petit-déjeuner, trop tôt pour un déjeuner. Le reste de la maisonnée ne les avait sans doute pas attendus pour se sustenter.

— Il n'empêche que ton estomac est bavard.

— Tu ne vas pas me faire un procès au sujet d'une réaction physiologique sur laquelle on n'a absolument aucune emprise, comme on l'aurait sur un rot ou une flatulence !

Red s'esclaffa.

— Bah, on ne peut pas être parfait, mon cher.

Se charriant tels des adolescents, ils tombèrent sur Rudy dans le couloir.

— Bonjour, Caramel-vanille !

— Bonjour, fils.

Le jeune homme nota leurs mains liées par leur petit doigt, remua la tête, répondit à leur salut et continua son chemin.

— Mais quoi ? fit Dean, perplexe.

— Tu fais exprès, chéri.

Dean en mode Calamity, la journée promettait d'être belle.

*o*o*

TBC ● EPISODE 16

Wow, c'est moi où leur relation vient de passer à la vitesse supérieure de manière presque banale, sans remous ni fanfare ? O_O??

*MEDIA* – part 2
Intro vidéo :
Savage Garden- I Want You. Parce que le cœur de Red et Dean pourrait bien chanter cette chanson.

TRADUCTION - PLUS QUE BIEN AIMÉ
[Je veux être ta mère
Je veux être, veux être ton père
Je veux être ta sœur
Je veux être, veux être ton frère
Mais je suis juste ton amoureux]
.
Je me débarrasserai
Des choses qui t'ont fait pleurer
J'essuierai
Ce qui met ta joie en pièces
Maintenant que je t'ai
Nous ne sommes pas censés être séparés
.
Je t'amènerai dans les endroits les plus lumineux
je t'élèverai vers des endroits les plus hauts
Loin de tout préjudice
Je promets, je ferai de ces bras
Le refuge où tu peux te sauver
où tes craintes seront défaites
.
[Je veux être ta mère
Je veux être, veux être ton père
Je veux être ta sœur
Je veux être, veux être ton frère
Mais je suis juste ton amoureux]
.
Tu le sais, je suis ton homme
Et je serai encore tien
Si tu dois réapprendre à aimer
Je te jetterai un sort
Pour que tu sois toujours mon bébé
Si tu devais naître de nouveau
.
Tu es celui sans qui je ne peux vivre
Tu es ma précieuse muse éternelle
Tu es ma garantie d'être saint d'esprit
Ma façon d'aimer peut sembler insensée
Tu es ma poésie et je m'en moque
Tu es mes ailes et mon souffle
.
[Je veux être ta mère
Je veux être, veux être ton père
Je veux être ta sœur
Je veux être, veux être ton frère
Mais je suis juste ton amoureux]
.
Je serai l'attrape-rêves
Veillant sur ton sommeil
Pour toi, j'écrirai et chanterai
Une douce berceuse toute la nuit
Ouais, je serai le harceleur
De ton amour naissant, chéri
Parce qu'il n'y aucun mal
Dans ma façon de te rendre heureux
.
[Je veux être ta mère
Je veux être, veux être ton père
Je veux être ta sœur
Je veux être, veux être ton frère
Mais je suis juste ton amoureux]

INSPIRATION

Musicalité :
IWant U - Savage Garden
Stand By Your Side - Shayne Ward.
Pour le côté gospel qui irait bien au refrain de la chanson de Dean.

https://youtu.be/rmRMRIeXX7A

Petit montage de lyrics video avec la vieille version des paroles

https://youtu.be/sakZv-HlhQU

La jaquette du single

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