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S07 - EP 13 ✧ part I

Partie 1/2

— P'pa, t'as conscience que c'est la tehon pour moi, si on te voit à mes côtés ?

— Pourquoi serait-ce le cas ? demanda Dean, amusé.

L'allure nonchalante, une main dans la poche de son pantalon, il opposait son indifférence classieuse aux regards curieux, appréciateurs, convoiteurs et aux états d'âme de son fils. Rudy était partagé entre la fierté vaniteuse de marcher à la droite d'un père splendide, et l'embarras de lui inculquer le code de l'étudiant en phase d'émancipation.

Première règle : on n'escortait point son rejeton aux portes de son lieu d'études.

— T'en connais des étudiants qui se font accompagner à la fac par leur daron ?!

— Maintenant, oui, rétorqua Dean en lui servant une œillade ostentatoire.

— T'es pas sérieux ? souffla Rudy. Je vais me montrer désobligeant, si t'insistes.

— Et pourquoi serait-ce la « tehon » pour toi et pas pour moi ? contrattaqua Dean. Mon illustre personne ne gagne rien à être vue à tes côtés. J'ai été une star à Darney.

Son père ne s'en était jamais vanté jusqu'ici. Écœuré par ce changement d'attitude, Rudy piqua.

— Tu as été, p'pa. Le passé composé est le temps par excellence des has-beens.

Dean s'en vexa.

— Cesse de geindre ! Je ne suis pas ici pour toi. Vis ta vie de ton côté, Rudy.

Ce dernier le toisa et marmonna :

— T'y comprends rien, hein ? À croire que t'as jamais été étudiant !

Deuxième règle : ne pas faire à son fils ce pour quoi on aurait maudit son propre père s'il vous l'avait fait.

Rudy pariait que Dean aurait couvert Vince d'anathèmes, si ce dernier l'avait couvé ainsi. Mais connaissant la tendresse légendaire de son grand-père, cela semblait invraisemblable.

— Je veux bien vivre ma vie, mais tu m'en empêches ! Et même si t'es pas là pour moi, imagine ce que les gens penseront en te voyant rapporter des douceurs à Andy. Je peux très bien le faire à ta place.

— Je ne te cèderai jamais ce privilège, fiston.

— Quel privilège ? demanda Rudy, un tantinet excédé.

— Celui de faire sourire Andy, pardi !

— J'y arrive mieux que toi, figure-toi.

Dean n'apprécia guère le ton suffisant de son fils.

— Serais-tu prêt à le parier ?

Narquois, Rudy releva le défi.

— Prépare-toi à perdre. Et le perdant devra un gage.

Dean essaya de ne pas sourire. Son fils avait déjà oublié sa « tehon » d'être vu aux côtés de son « daron » sur le chemin de la fac. Le voilà désormais impatient de rabattre le caquet paternel, au point de partager avec lui le trajet jusqu'à la faculté de Musique. Rudy rendait cela trop facile !

Après leur déjeuner, ils avaient mis les pieds au Cinnamon Palace, car Rudy voulait offrir à ses amis de quoi égayer leurs papilles. Il avait adoré son dessert de lasagnes au chocolat, délice de chocolat fondant et crème fouettée sur un lit de crumble de biscuit, nappé de chantilly et copeaux de chocolat noir. Une orgie de théobromine, glucose et gras qui aurait plu à Red. Dean s'était approprié l'idée, l'utilisant comme prétexte pour revoir son homme.

— Vous étiez ensemble y'a pas si longtemps. Me fais pas croire qu'il te manque déjà. D'ailleurs, comment s'est passé votre rendez-vous avec les frères Devon et Lyria ?

— Productif.

De toute évidence, Dean ne comptait pas élaborer. Rudy le soupçonna soudain d'effectuer un pèlerinage nostalgique sur le campus de ses études supérieures. Mais il était loin du compte.

En réalité, Dean voulait s'ôter un doute qui rognait sa sérénité depuis sa visite au doyen de Darney. Quelle était précisément la raison de la présence d'Edvin Srzenski dans le paysage de Red Kellin ? Ce matin, au White Viscount, Red avait reçu un appel du chef d'orchestre. Dean n'avait pas saisi tout l'échange, mais la familiarité et la chaleur de son partenaire ne l'aiguillaient pas sur un terrain professionnel.

Certes, samples, pistes MIDI, tablatures et autres joyeusetés instrumentales, sujets abordés durant cette conversation, restaient professionnels, mais le langage non-verbal de Red ne donnait pas à Dean le sentiment d'un rapport sain et professionnel entre un compositeur et un chanteur ! Oui, il insistait. Red appelait Edvin : « Ed » !

« T'es génial, Ed... Tu ferais ça ? T'es un amour, tu nous sauves la vie, Ed ».

Écœurant ! Le summum de l'écœurement avait été atteint au moment de raccrocher. « À tout à l'heure, Ed-caramel. »

Ed-caramel. ED-CARAMEL ! Par quel procédé physico-chimique passait-on d'Edvin Srzenski à Ed-caramel, nom de Zeus ?! Dean se félicitait de n'avoir pas sourcillé face à ce petit nom upgradé au caramel. Les autres musiciens n'avaient pas réagi, trahissant une habitude. Donc cela durait depuis plusieurs jours, pour être considéré comme routinier...

Dean n'aimait pas Edvin Srzenski. Il l'assumait. La présence du Tchèque à Balmer commençait à lui refiler des aigreurs d'estomac. Fini de jouer au partenaire raisonnable. Il écouterait son intuition.

« Ta jalousie, tu veux dire ? »

Que sa Petite Voix l'appelle comme elle l'entendait, il n'en restait pas moins que la première intuition était souvent la bonne. Ses tripes rangeaient le chef d'orchestre sur l'étagère des menaces.

Bien entendu, hors de question d'interroger Rudy à ce sujet. Il ne fliquerait pas son homme via son fils. C'était tordu ! Sans compter que Rudy ignorait son inimitié avec Edvin. Dean validait le projet musical. Cela n'impliquait pas forcément d'aimer le compositeur, même si l'énergumène s'avérait un pur talent. Il n'aurait rien eu contre cet homme, si le bellâtre ne convoitait pas sa rose écarlate.

Dean avait découvert, ulcéré, le rendez-vous de Red et Edvin au Cinnamon Palace voilà quelques semaines ! Il se serait volontiers passé des détails de ce tête-à-tête. C'était sans compter la sœur de Slimane, Nadéah, adepte invétérée de l'indiscrétion.

— Il n'était pas content de l'absence de Red Kellin, Slim. Pourtant, Red a appelé pour s'excuser, hier. Mais Slim ne connait pas le dicton « mieux vaut tard que jamais. » Il a fait genre de passer l'éponge, histoire de montrer au monde sa grande indulgence. Mais dès que Red a raccroché, et même avant qu'il appelle, il s'est remis à râler. Déjà qu'il avait accepté Red Kellin à ses classes à contre-cœur...

Dean avait dû interrompre la logorrhée.

— À contrecœur ? Première nouvelle.

Et Nadéah d'expliciter.

— Oh, oui, j'étais aux premières loges. Je m'en souviens comme si c'était hier. Comment j'aurais pu oublier ? Ce jour-là, Red Kellin avait un look d'oiseau rare à faire baver aussi bien les nanas que les mecs. À commencer par le beau blond qui l'accompagnait !

— Pardon ?

Un beau blond autre que Dean ? Seconde nouvelle !

— Attendez, vous avez déjà vu les jambes de Red moulé dans un jeggin ? Il est sexy, sa maman !

Inconsciente du bouillonnement intérieur de Dean, Nadéah lui avait déroulé son CV de gossip-girl professionnelle. La description du style vestimentaire de Red avait inclus la griffe de son sac, la couleur prune de ses lèvres, la marque de son manteau, et la diarrhée verbale avait débouché sur l'éloge de l'élégance de l'homme aux yeux hypnotiques qui accompagnait la diva.

— Mais je vous rassure, il est pas aussi beau que vous. Et c'est parce que ce mec a clashé Slim qu'il a accepté de recevoir Red Kellin à ses cours. Normalement, les effectifs étaient complets pour cette saison. Slim est un peu sorti de sa zone de confort. Mais depuis, Red a eu un retard et une absence. Ses autres « élèves » pétés de thune lui font la tête grosse comme ça ! C'est pas dit que Red survive à la moindre boulette, dimanche prochain. Slimane l'attend au tournant.

Dean avait cherché le bouton « MUTE ». Nadéah avait été sauvée du bâillon par un souvenir : les lèvres couleur prune. Le jour où Red s'était maquillé ainsi, ils avaient fait l'amour sur le piano du séjour. Le chanteur avait été heureux de lui annoncer son admission aux classes de pâtisserie. De toute évidence, Red avait passé sous silence l'aide d'Edvin.

Malgré leurs antécédents, les épines de son rosier n'effrayaient pas Mr Srzenski. Dean n'aimait pas les gens trop téméraires pour leur bien. Son audace à lui tenait compte des risques. Certes, il renvoyait l'image d'un individu casse-cou, amoureux de la gageüre, mais la dernière fois qu'il avait pris un risque sans calcul, il sautait à pieds joint dans sa relation amoureuse avec Red Kellin. Le reste du temps, Dean gardait tout sous contrôle. Or un irréfléchi tournait autour de son trésor au cœur d'artichaut, le seul individu avec qui Dean n'avait jamais su évaluer ni contenir les risques. Il ne regarderait pas le train prendre de la vitesse et foncer dans un mur. Il le déraillerait avant la collision.

Aussi Dean se trouvait-il là, sur le campus de la fac de Musique. L'heure était venu de sonder le terrain.

— Où en est votre minibus ?

Question anodine, montrant l'intérêt d'un père pour l'activité extra-scolaire de son fils. Bien sûr, c'était une bonne chose que Rudy travaille avec Red. Cette jolie opportunité rapprochait davantage les deux hommes de sa vie. Dean était heureux du plaisir de son garçon à apprendre de nouvelles notions. La jalousie n'était point le moteur de sa curiosité, n'en déplaise à sa Petite Voix !

— Sur six chansons, on a écrit la moitié. En début de semaine, on a enregistré celle composée par les Beat'ONE. Andy a joué au coach vocal. C'était trop bien de chanter comme un pro, avec micro, casque et tout ! s'extasia Rudy. C'est bizarre au début, quand t'as pas l'habitude d'entendre ta voix enregistrée. Et tous les trucs techniques, derrière, sont juste impressionnants. J'avais jamais pris conscience de mon larynx comme un muscle à travailler. Les cordes vocales différemment selon les exercices de diction, la façon dont on ouvre la bouche, ou la manière de respirer tout bêtement. Pour le coup, le côté « professionnel de la musique » d'Andy m'a vraiment sauté aux yeux.

Plusieurs séances d'écoute avaient été nécessaires pour s'imprégner du son, de la version instrumentale. Ajouter les voix avait demander une, deux, trois, quatre prises ! Le coaching et la préparation au chant avaient été très instructifs.

— Quand on aura fini les prises de son, il compte nous apprendre les bases du mixage et mastering d'un CD. Je suis trop content de vivre cette expérience ! À chaque séance, tout le monde a hâte de remettre ça. Enfin, sauf Tim qui s'absente un peu trop, tout ça parce qu'il évite Mir.

— Pourquoi ? Sont-ils fâchés l'un contre l'autre ?

Mir étant son filleul, cette info avait sans doute une importance, songea Dean. À voir. De toute façon, qui maîtrisait l'information... Rudy soupira.

— Une histoire de couple compliquée. Si j'ai appris une chose, c'est de pas trop m'immiscer dans ce genre de scénar. Ça fout les jetons.

Il se serait bien passé d'apprendre l'existence d'un ménage à trois en suspend entre Timothy, Mir et Junior.

Dean faillit trébucher. Minute. Avait-il bien entendu ?

— Mir... Timothy... Ils sont gays ?

Rudy le dévisagea, surpris.

— Je ne te l'ai pas dit ? Ouais, ils sortent ensemble. Enfin, y'a de l'eau dans le gaz entre eux, dernièrement. C'est pas évident pour eux, vu qu'ils ont pas fait leur coming-out auprès de leur famille. Tim' assume un peu mieux. Il m'a dit qu'il sait pas encore s'il est bi ou pan, mais la GFM, et probablement le milieu de la mode, l'aident beaucoup. Mir...

La grimace de Rudy se passa de commentaire. Dean maugréa, sombre :

— Avec un père comme Joachim, j'imagine son calvaire.

— Tu caftes pas !

— Ne m'insulte pas, s'impatienta-t-il. Mir est mon filleul MIP. Ce serait irresponsable de ma part de ne pas l'aider face à ses difficultés. Il ne pourra pas s'épanouir s'il ne se sent pas protégé. Un outing ou coming-out dans les pires circonstances n'ira pas dans ce sens. Il ne faut pas le brusquer, ça devra venir de lui. Néanmoins, fais-lui savoir qu'il aura toute mon aide.

Bon sang, combien de satellites gays gravitaient autour de la planète de son fils ? Dean n'aurait jamais cru le dire un jour, mais...

— Heureusement que tu sors déjà avec Rey.

Sur celui-là au moins, il pouvait exercer un contrôle. Car imaginer son ange tout mignon, si pur et célibataire, parmi une meute étudiante de loups homos et affamés ressemblait à un scénario d'horreur. Cette fac devenait pire que l'antre du mal !

— Qu'est-ce que je dois comprendre ? s'enquit Rudy, interloqué.

— Donc tu disais que tout le monde, excepté Timothy, a adoré enregistrer sa voix dans une boîte.

Le regard presque déçu de son fils l'amusa.

— Faut toujours que tu dénigres les choses ! C'est super cool de mettre sa voix en boîte. Surtout pour Lou. Elle fait moins sa timide. Je sais même pas pourquoi elle hésitait, alors qu'elle a du talent, cette fille. Elle chante super bien ! Elle commence à prendre son pied. Elle trouve d'ailleurs qu'Andy fait un boulot de rêve.

— Le rêve et la rançon de la gloire, nuança Dean. Il faut trouver cet équilibre où le plaisir du travail créatif en studio, à huis-clos, n'est pas gâché par la réception du public. Lorsque l'engouement du monde extérieur n'est pas au rendez-vous, ou au contraire trop excessif au point de devenir nocif, le métier passe du rêve au cauchemar.

— Il est drôlement négatif, ton discours.

— Pragmatique. Le showbiz est un glouton qui ne cesse d'exiger, encore et encore. Il se trouvera toujours des mécontents qui attendent qu'on les satisfasse, et qui ne se gêneront pas de te renvoyer leur ingratitude au visage si tu échoues. Ce milieu s'apparente à une bouche réclamant d'être nourrie, greffée sur un estomac incapable d'arriver à satiété, mais prompte à régurgiter des critiques négatives si le plat n'est point à sa convenance.

— Waouh, tu sais vendre du rêve, toi. (Dean haussa les épaules.) J'avoue qu'on signe pas pour les paparazzis et les fans psychopathes, grommela Rudy, au souvenir de la nuit mouvementée des Beat'ONE. Ce monde est nul de donner d'une main et reprendre de l'autre.

— Je ne dirais pas cela. Il exige simplement un prix à ce qu'il te tend. Un prix qui peut être équitable, injuste, généreux voire gracieux. Le capitalisme a apporté une « inflation » des prix injustes. Néanmoins, il n'y a pas de dualité manichéenne. Blanc, noir, donner d'un côté, reprendre de l'autre. C'est un agencement en demi-teintes. Et tel un principe fondamental, on trouve la beauté d'un tableau dans ses contrastes.

— Je suppose que tu sais de quoi tu parles, fit Rudy. En parlant de contraste, y'a pas plus contrasté que LOVE GIVES UP BEATEN TRACKS.

— C'est un beau titre ; il véhicule un joli message.

— C'est le slogan de la GFM.

— C'est toi qui l'as trouvé, je présume.

— Comment tu sais ? s'étonna Rudy.

— L'équipe de l'Inspecteur Kruger a découvert de curieux fichiers dans ton ordinateur.

Avant le retour de Nil à Saunes, Dean avait exigé de l'homme le moindre détail de l'enquête, jusqu'au plus insignifiant. À l'occasion de cette rencontre, Nil Kruger s'était fait un plaisir sardonique de souligner à quel point c'était jouissif d'avoir un Leblanc débiteur dans ses contacts.

— Je vous promets que le jour viendra où je vous libèrerai de ma créance, avait déclaré le salopard.

Autrement dit, un jour, Nil attendrait un retour d'ascenseur. Cependant, l'homme ne lui avait pas soutiré ce serment en sa qualité d'Inspecteur de la Criminelle. Dean signait un pacte avec un individu déterminé à atteindre un but connu de lui seul. Quitte à fraterniser avec le démon. En l'occurrence : un Leblanc.

— Ce titre ressemble à ta manière de penser et d'agir. Tu ne prends jamais les sentiers battus. On s'attend à ce que ta réaction suive la norme, et tu nous démontres qu'il y a d'autres routes à explorer. Comme ce que tu as proposé pour Adrien. (Dean lui lança un regard perçant.) Je n'oublie pas ton idée saugrenue de me voir dîner au manoir. J'ignore ce que cela dissimule, mais avec un peu de patience, je verrai le moment où tu ne pourras plus masquer la forêt avec cet arbre.

Rudy déglutit. Zut ! Son père avait-il lu dans son jeu ? Il fut néanmoins touché par ses propos.

— Je n'ai pas tout le mérite, on y a quasiment tous contribué. On a été plusieurs à en écrire les paroles qui serviront d'hymne à la GFM.

— C'est une bonne chose, sourit Dean.

Rudy entendit le « je suis fier de toi » que ne verbalisait pas son père. Dans ces moments rares, il se sentait la force de surmonter n'importe quel obstacle. De confronter le reste du monde et surtout ses peurs. Le cœur en fête, il raconta :

— Edvin compose les autres titres. Il a eu l'idée d'associer l'orchestre de Darney au projet.

Ah, c'était là qu'intervenait le corniaud. Dean dressa l'oreille.

— J'ai cru comprendre qu'il enseigne désormais à Darney, dit-il, l'air de ne pas y toucher.

— Ouais. Il a demandé à ses étudiants de travailler sur une compo. Elle déchire ! Andy pense l'utiliser comme chanson de guerre de la GFM.

La passion de Rudy transpirait dans sa voix, sa gestuelle. Il trouvait brillante l'idée d'Edvin d'impliquer l'orchestre. Ainsi, le salopiaud marquait aussi des points auprès de son rejeton, réalisa Dean, aigre. Voilà qui corsait le vin.

*o*o*

TBC ● EPISODE 13 – part 2

*MEDIA*
Intro vidéo : Clean Bandit and Mabel - Tick Tock (feat. 24kGoldn). Parce que ces lyrics parlent d'une obsession, et on va pas se mentir : Dean is pretty obsessed with Red!

I don't need no other, I'm satisfied
Doing it on my own
Only takes one lover to change your vibe
Ain't that the way it go
I don't need nobody, put you on replay
Caught in the memory
When you touch my body and you say my name
Giving me what I need (Tick tock, tick tock, tick tock)

Every minute, so lost in it
Like you're in my bed
Every hour, give you power
I'm losing mine instead (Tick tock, tick tock)

24-7 got you on my mind
Think about you all the time
My body wants you night and day
But my head is screaming, "Go away" (Tick tock, tick tock, tick tock)
24-7 got you on my mind
Darling, I don't have the time
My body wants you night and day
I'm losing all control of me

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