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S07 - EP 11 ✧ part II

On va prendre trois petites minutes pour resserrer quelques boulons, parce que j'ai l'impression qu'il y a du relâchement. 🔩⚙️🛠️🔧

Tout d'abord, vous avez tous et toutes constaté la nouvelle fréquence des récentes publications. Ceci s'explique, comme indiqué sur mon mur, par le fait que j'ai pris quelques jours de congés, jusqu'au 31 mai. Et encore, la semaine prochaine ne sera pas consacrée au repos, j'ai des priorités administratives à gérer. La préfecture m'a enfin répondu, et ça semble en bonne voie pour la régularisation de ma situation.

Du coup, je profite du créneau dont je dispose jusqu'à ce weekend, pour publier plus. Ne vous y habituez pas. Toutefois...

⚠️ON NE PLEURE PAS LA SUITE

⛔🚫NEVER.🚫⛔

Encore moins quand, en l'espace de 48 h, je publie plusieurs parties. C'est paradoxal, les gens ! Je publierai tous les 109 ans, je pourrais à la rigueur comprendre qu'on soit tenté de demander : "à quand la suite ?". Question que j'abhorre, en passant.😠 Cf. ma bio.

Mais je publie tous les 2 jours, et soudain, on a le sentiment que la suite tarde à venir ?! What is your fucking logic?!! 😤

Et peu m'importe que ce soit une seule ou deux personnes qui aient commis ce crime de lèse-majesté ! (Oui, j'adore l'hyperbole, kestuvafaire ?🤨) J'avais fait l'erreur de me montrer laxiste sur Fictionpress, vis-à-vis de ce genre de commentaire, et ç'a fini en harcèlement cybernétique. 😕 Cela ne se reproduira pas sur Wattpad, parce que je vais piquer. 🌶️🌶️

Je profite donc de cette minute pour renvoyer vers l'avant-propos de cette saison, celles et ceux qui n'ont pas de considération pour la vie d'une auteure derrière son écran, pour l'investissement et le temps passé à rédiger et corriger des centaines, que dis-je, des milliers 😮 de parties. À l'heure actuelle, vous avez lu un peu plus de 1082  parties Wattpad de Hot Chili, réparties en 10 volumes. Ouais, j'ai compté, 🤨 kestuvafaire ?

Quand je ne peux pas publier à une fréquence régulière, je m'arrange à le faire savoir. Alors c'est tentant de demander la suite, parce que votre enthousiasme est plus fort que vous, mais cette auteure qui s'appelle EPICE ne considère pas ce commentaire comme un compliment. Tout au plus, comme une preuve de l'indifférence vis-à-vis du travail en amont, ou une preuve d'auto-centrisme. Votre plaisir avant tout, et pas le mien ? Suis-je autorisée à respirer entre deux publications, ou c'est comment !!? (Là, mes origines africaines prennent le dessus. Zen, Epice, Zen...) ☯️☯️

La sadique en moi serait tentée d'arrêter de publier pour faire les pieds aux chouineurs, 😋 mais ça ressemblerait tellement à la réaction d'un Rudy rancunier, que je ne m'abaisserai pas à son niveau ! (Oui, j'adore Rudy.❤) En bref...

Quand tu demanderas la suite, lecteur/lectrice, souviens-toi que je le prendrai mal.
La messe est dite.

À celui ou celle qui respecte cette règle de ne pas me "relancer", qui lâche un commentaire encourageant, vote, s'abonne, corrige les fautes, ou joue le jeu de la patience (frustrée - et je compatis), je te dis MERCI. Et encore MERCI. 💛🙏🏽💛

Sur ce, bonne lecture !

Partie 2/2

Devait-il être son ami pour avoir le droit de la défendre ? Regan aurait aimé discipliner les mauvaises langues sur Internet en usant de ses prérogatives MIP. Mais il ne pouvait qu'assister, impuissant, au massacre de la réputation sociale d'une connaissance ; une personne qu'il appréciait. Qu'il aimait... ? Son pouce rageur fit défiler les pages sur son smartphone. Rudy portait le blâme de cette hécatombe. Si seulement son cousin ne s'était pas exposé publiquement aux côtés de Nola !

Soit, c'était ridicule tourné ainsi. Il n'y avait rien d'anormal à ce que Rudy et ses amis aillent en boîte de nuit. Mais avait-il eu besoin de tenir la main de la jeune fille ? Nola n'était pas une gamine ! OK, là aussi c'était enfantin de s'énerver.

Ta réaction ressemble fort à de la jalousie.

Regan refusa de l'admettre. Son ire restait justifiée à cause de l'attitude irresponsable de Rudy. Ce dernier ne pouvait pas ignorer que Nola était la cible de calomnies sur les réseaux sociaux. Prise à tort pour la nana de l'héritier Leblanc, elle était jugée indigne d'en être, traitée de tous les noms par des harpies aigries et stupides souffrant de microcéphalie ! Ces cruches osaient la dénigrer alors qu'elles ne possédaient pas le quart de son talent !

La nonchalance de Rudy en rajoutait une couche. Sans démentir ni faire la lumière sur le malentendu, il alimentait les forges en partageant le lien du site personnel de Nola, et en incitant les gens à y jeter un œil, inconscient de donner le feu vert à des pimbêches qui saloperaient le travail de son amie. Regan avait envie de secouer Rudy. Pourquoi se montrait-il insensible à la situation désastreuse de Nola ?

Tu parles d'un ami en carton !

À moins que son cousin se réjouisse d'être au cœur de la polémique, ayant pris goût à ce qu'on parle de lui sur les réseaux sociaux. Cette aubaine servait aussi de couverture à son homosexualité. Regan grinça des dents à cette pensée. Rudy était un goujat s'il connaissait la situation inconfortable de Nola et ne tentait pas d'y remédier.

Seulement, c'était facile de déporter sa colère sur son cousin quand lui-même s'avérait incapable de pallier l'ignominie.

Tu es juste trop couard pour prendre les choses en main.

Sa décision arrêtée, il intercepta Rudy à la fin des cours. Le voyant planté devant leur table, Junior demanda :

— On peut t'aider, Regulus ?

Regan l'ignora et fit glisser son téléphone vers Rudy qui rangeait ses affaires.

— Tu veux être une figure publique, libre à toi. Mais assure-toi que le nom Leblanc ne soit pas mêlé à des diffusions de bas étage. C'est aussi le mien, je te signale.

Rudy haussa les sourcils face à l'article de blog consacré à sa personne et à l'arriviste indigne d'être sa petite-amie. Le billet révélait la vulnérabilité du pauvre héritier Leblanc qui, à peine sauvé d'un enlèvement, se faisait alpaguer par une va-nu-pieds. Cet innocent Rudy Leblanc qui, manquant de discernement à cause du stress post-traumatique, se faisait entuber par une poufiasse profitant de la notoriété de @Authentic-Caramel-vanilla pour gagner des vus et des likes sur son site. Un site naze où elle vendait des créations criardes et bas de gamme. L'article concluait sur un appel au boycott de nolababycaramel.com.

Les statistiques de cette entrée de blog plurent à Rudy. Il pariait que tous les lecteurs avaient cliqué sur le lien hypertexte. Les détracteurs devaient bien se faire une idée des créations à boycotter. Ne jamais sous-estimer la bonne volonté d'un boycotteur. Les personnes neutres avaient succombé au syndrome du click facile et à leur curiosité. Quant aux fans, leurs visites restaient bienvenues. Dans ce lot, combien avaient été pris au filet de Nola en surfant sur son site ?

Qu'ils achètent ou non, boycottent ou non, le nombre de vues augmentait et hissait le site en haut des annuaires cybernétiques. De manière ironique, les haters jouaient le jeu de Nola sans s'en rendre compte. Tout commentaire attendait l'approbation de l'administratrice avant d'apparaitre en ligne. Elle supprimait sans pitié les discours insultants et validait les critiques objectives ou gratifiantes. La seule interface où un internaute gardait la main restait l'onglet « boutique ».

Satisfait, Rudy dévisagea Regan. Quel était le motif de son irritation ?

— Ça te fait sourire ? Tu trouves cela drôle ? fulmina son cousin.

Junior saisit le portable d'autrui et fit défiler l'écran sans gêne.

— Oh, ils sont en forme.

Regan lui arracha le téléphone des mains.

— Tu permets ? Ta présence est indésirable.

D'un signe de tête, Rudy interdit à Junior de s'en mêler. Il en avait parlé à ses amis, quand Junior avait demandé son avis. Évidemment, la situation de Nola n'avait pas échappé à ce dernier. Désormais, ses camarades pronostiquaient sur l'escalade de violence verbale basée sur une histoire fausse. Tous ces imbéciles sur Internet devenaient le dindon d'une énorme farce. Néanmoins, Rudy avait exigé à Nola de lui rapporter la moindre attaque physique.

— Pour info, on parle de Rudy Leblanc, Regan. Pourquoi le prends-tu à titre personnel ? Pourquoi te sens-tu concerné ?

— Tu te moques de moi ?

— Non, répondit platement Rudy. Je te présenterai mes excuses si cette histoire t'a porté préjudice d'une quelconque façon. Moralement et, ou physiquement.

Junior ravala un ricanement. Regan vira au rouge betterave. Bien sûr que cela le concernait !

Tu sais bien que c'est faux, Regan.

Comment aborder le sujet sans se livrer ? Il ne pouvait pas défendre Nola de but en blanc, du jour au lendemain, quand cette fille ne représentait à priori rien pour lui. La seule approche restait celle-ci. Cela ressemblait assez aux nombreuses joutes verbales auxquelles son cousin et lui s'adonnaient, pour ne susciter aucun soupçon.

— On est en train de salir ton nom, tu en as conscience ?

— Je ne me sens pas sale, Regan, pontifia Rudy. Il en faut vraiment plus pour ruiner la réputation dorée de notre patronyme, crois-moi, dit-il, sarcastique. Même Chayton n'y est pas arrivé. Alors que peuvent faire des pauvresses à la langue fourchue ? À la lumière de cet article, il m'apparait plutôt que je suis la brebis défendue par l'internaute farouche et indignée.

Le rire de Junior souffla sur les braises de la colère de Regan. Il s'enflamma :

— C'est sur ton amie qu'ils déversent leurs calomnies ! Et tu agis comme si de rien était, alors que tu sais pertinemment que ce sont des mensonges ! ponctua-t-il en tapant du plat de la main sur la table. C'est la cadette de ton meilleur ami, non ? Tu renvoies une piètre image de la famille si c'est ainsi que tu considères les tracas de ceux que tu appelles si promptement « amis » !

Junior siffla, impressionné par la diatribe. Rudy cligna des yeux, largué.

— Attends, c'est quoi ton problème ? Le fait qu'on salisse le patronyme que nous avons le malheur de partager, ou le fait qu'on médise de Nola ?

Voilà, il était pris au piège, s'horrifia Regan. Il se sentit acculé, à mesure que les deux zigotos le dévisageaient. L'air avide de Junior lui fit grincer des dents. Il fallait que cet énergumène fouteur d'emmerdes soit présent !

— J'insiste, cette conversation ne te concerne pas, Reich-Andriana.

Sa tentative de gagner du temps tomba à l'eau, comme le bellâtre ripostait :

— De la même façon que ceci ne te concerne pas, Regulus.

Junior agita son téléphone dont l'écran affichait la page personnelle de Nola. Regan devient livide. Il essaya de ne pas se noyer dans les eaux troubles qu'il avait dérangées, sous le poids de l'attention suspicieuse de Junior.

— Je... Je pensais t'en informer, grogna-t-il à Rudy. Te connaissant, il n'y aurait rien eu de surprenant à ce que cela t'ait échappé, vu comment tu sembles vivre dans une réalité alternative.

L'hilarité de Junior lui valut une méchante taloche de Rudy.

— Hey, je vais le dire à Mir ! Tu ne me martyriserais pas s'il ne s'éternisait pas aux toilettes.

Regan eut envie de claquer Junior, à cause de sa manie de – non pas lui voler la vedette – mais digresser quand il abordait un sujet important. Il toisa Rudy.

— De toute évidence, tu es au courant. C'est d'autant plus indignant de savoir que cela t'indiffère qu'une de tes amies essuie les calembours et allusions mesquines d'ignorants, sous le prétexte de défendre ta « vertu ». Toi et moi savons que tu n'as rien de vertueux.

Rudy nota l'emphase. Si l'allusion péjorative de Regan se référait à son homosexualité, qu'il ne se gêne pas de le dire sans tortiller du cul pour chier droit. En rétribution, il ne rentra pas dans les détails.

— Nola est consentante.

Son portable vibra. Répondre lui épargna la surenchère de son idiot de cousin.

— Allô, p'pa ?

Pourquoi je ne te vois pas, fiston ?

Rudy roula des yeux.

— Parce que t'es, genre, en avance ? Je suis au parking dans trois minutes.

Il raccrocha, puis nargua Regan d'un sourire. Le jeune homme, pétrifié, ne s'était pas attendu à sa réponse.

— Faut que j'y aille. Peut-être à tout à l'heure, à A.M.I.E.

— Consentante ? souffla Regan, incrédule, tandis que Rudy remontait l'allée.

Comment ça, consentante ?! Qu'est-ce que cela signifiait, nom d'un corgi ! Junior passa son sac au dos et profita de saisir celui de Mir pour se pencher vers Regan.

— Maintenant, je comprends mieux, murmura-t-il. « Comment ferais-tu pour sortir avec une fille qui te déteste avant d'avoir cherché à te connaître ? » (Cf. HCS06-Vol.2-EP04)

Regan déglutit. Il avait toujours maudit Junior pour sa bonne mémoire. Il aurait dû maudire plus fort, afin de rendre la malédiction effective !

— Je crois avoir réponse à cette question. Bon appétit, Regulus.

Il le planta là, dans un chaos émotionnel.

*o*o*

TBC ● EPISODE 12

*MEDIA*
Intro vidéo : Hear Me - Imagine Dragons. Des lyrics que dirait ce cher Regan, qui se bat avec ses sentiments et son déni.

Try to hear my voice
You can leave, now it's your choice

Maybe if I fall asleep, I won't breathe right
Maybe if I leave tonight, I won't come back

I said it before, I won't say it again
Love is a game to you, it's not pretend
Maybe if I fall asleep, I won't breathe right

Can nobody hear me?
I've got a lot that's on my mind
I cannot breathe
Can you hear it, too?

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