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S07 - EP 08 ✧ part III

Partie 3/3

S'étant assuré que son fils avait quitté l'hôtel, après avoir exigé de Rudy une photo prouvant son arrivée à domicile – la paranoïa paternelle montait en grade –, Dean se consacra pleinement à son partenaire.

— Tu es certain que passer la nuit ici reste la meilleure solution ? Ils ont dû se lasser à présent.

Red rit jaune.

— Ne sous-estime pas la ténacité de ces moustiques.

Allongé dans le lit king size, il surfait sur Internet avec la tablette de Jeff. Le bassiste la lui avait cédée en grognant, couvert d'un drap blanc en soie à la manière d'une toga virilis romaine. La plainte langoureuse échappée de la suite avait justifié l'âpreté de l'humeur de Jeff : Red interrompait un match intéressant. Au moins, l'un d'eux finissait cette soirée merdique sur une note délicieuse.

Red n'était pas de disposition câline. Si Dean l'avait ressenti, ce dernier manquait tout de même de considération en le suppliciant face à son corps d'Apollon dévêtu sans scrupule sous la lueur des abat-jours. Le chanteur reluqua malgré lui. Qui ne le ferait pas devant ce physique « pousse au péché » ! Le boxer griffé X-Trem® ne présentait aucun challenge à l'imagination. Les sous-vêtements blancs pouvaient paraître ringards, mais son homme portait bien cette couleur.

Il aurait été aussi costaud que Dean, Red aurait opposé une poigne respectable à ces malotrus qui se repaissaient de sa vie privée comme professionnelle. À sa place, Dean aurait intimidé les paparazzis. Le matelas s'enfonça à ses côtés. Le geste tendre, son homme repoussa un paquet de mèches carmines derrière une oreille.

— Tu te fais du mal à lire ça.

Il ne protesta pas quand Dean lui retira la tablette des mains. L'hystérie escaladait sur les réseaux sociaux. Par le truchement de l'extrapolation absconse des internautes, la perte du téléphone de Red Kellin s'était muée en vol odieux des chansons des Beat'ONE.

Certains fans étaient plus concernés par le fait d'habiter non loin de l'hôtel Sérénissime, autrement dit : de dormir à quelques lieues de la résidence temporaire des rockstars à Balmer. D'aucuns juraient avoir vu la Pagani Huayra du chanteur accéder au parking souterrain du palace. Les plus zélés prévoyaient un camping à l'entrée de l'hôtel, dans l'espoir de saluer le départ des musiciens, et l'autre moitié se donnait rendez-vous au Music Museum, afin de saluer leur arrivée sur leur lieu de travail.

Dans le lot des fanatiques, quelques-uns affirmaient pouvoir pister la nouvelle bagnole de Red Kellin où qu'elle irait. Une poignée pensait que Red Kellin était « aussi chou qu'un loulou de Poméranie à qui on a envie de faire des papouilles ». Très rock'n'roll ! Enfin, on débattait sur la fin de son célibat, maintenant que le couple Jana était aussi officiel que le couple Kacha, et le couple Jayca – surnom à valider – avait fait un bébé star !

Dire que tout cela partait d'un rodéo dans les avenues de Balmer Hills... Le lendemain de Red ne s'annonçait pas sous de meilleurs auspices. Rentrer à Riddleshire restait une mauvaise idée.

— Ne te mets pas martel en tête, on trouvera une solution.

Plus que le ton consolateur, Red apprécia la chaleur des doigts de Dean autour des siens.

— Cela ne nécessitera pas une radio ?

— Je ne crois pas m'être cassé un os ou déchiré quelque chose. Un massage avec une pommade apaisante suffira. Mais tant que je n'aurai pas vu un toubib, je suppose que tu ne seras pas rassuré.

— Il y a une pharmacie dans le hall. Laissons le pharmacien décider, négocia Dean.

— Parfait.

Red afficha un faux sourire. Autant dire qu'il passerait par la case « toubib », connaissant les pharmaciens et leur manie de renvoyer les gens voir leur médecin ! Mais l'inquiétude envahissante de Dean était une de ses nombreuses façons de l'aimer.

La commotion avait stimulé la panique de Red jusqu'à frôler l'hyperventilation. De manière ironique, il ne l'avait pas somatisée à cause de la crise d'angoisse de Rebecca, dont la vulnérabilité les avait pris de court. Sa douche chaude avait à peine sédaté ces émotions électriques ; Red ne parvenait pas à évacuer toute la pression de sa cocotte-minute. L'arrivée de Rudy l'avait aidé à dompter quelques démons, parce qu'il refusait de les montrer au fils de son partenaire.

Un chatouillis le détourna du chemin sinueux de ses pensées. Red ferma les yeux et se concentra sur les baisers que picorait Dean sur sa peau.

— À force d'insister, tu vas me convaincre de céder au câlin. Tu sais que face à toi, je suis un mec facile !

— J'aime t'entendre ronronner.

— Les humains ne ronronnent pas.

— Ah non ? Je te croyais félin, susurra Dean.

Ses lèvres semèrent de la chair de poule le long du bras de son camarade, qui l'invita, d'un frisson, à aller plus loin. Chaque effleurement laissait la peau de Red avide de caresses. Or son cœur désirait un jeu plus rude, à l'opposé de la douceur de cette bouche conçue pour la torture divine. Elle butinait à présent dans son cou, le changeant en poupée de son.

Joué tel un instrument à cordes érotiques, Red se retrouvait incapable de protester entre les mains de Dean. Celui-ci en glissa une sous les pans du peignoir dont Red défit la ceinture. L'exploration sensuelle partit de la ligne de son sternum, s'attarda sur ses tétons, semant le trouble dans sa ventilation. Une fournaise pulsait à son entrejambe, comme les doigts de Dean s'aventuraient plus bas. En quelques secondes, Red s'était oublié.

Le toucher de son partenaire possédait ce pouvoir magique de lui occulter la vacuité de son existence. Dean apportait de la lumière à la noirceur de son intérieur par sa seule présence. D'un attouchement, il ravivait son désir anesthésié et l'ancrait dans la réalité. Une réalité dans laquelle une langue coquine titillait son ombilic, tandis que des doigts musards effleuraient les secrets de sa masculinité. Une pression dans l'aine, une palpation de ses bijoux masculins, un frôlement de sa hampe ; le rituel était délectable mais le sadique refusait de le gratifier d'une poigne solide. La suggestion du geste restait efficace. L'attestait le membre dur, pointant vers le nombril, brillant d'excitation.

Les gémissements de Red devinrent plaintes. Dean consentit à gouter le priape humide. En soulageant son désir brûlant, son partenaire aviva la flamme de son plaisir. Le vit, à l'étroit dans cette bouche pécheresse, y séjournerait à loisir. Son homme excellait désormais dans l'art du taillage de pipe ! Les mains accrochées à la tignasse blonde, Red jura que Dean tentait d'aspirer sa source de vie. Le crescendo de ses soupirs interdit à son camarade de s'arrêter.

Seulement, Dean le rendit malléable de façon cruelle : en lui refusant le droit de jouir. Il ralentissait le tempo au moindre signe d'escalade. Red tira sur ses cheveux, l'amadoua en massant sa nuque, implora les miracles de sa gorge ; les attentions de Dean le frustrèrent davantage en exacerbant son besoin.

Le supplice gagna en délice, comme un pouce lubrifié s'annonçait à l'entrée de son havre intime. Red bénit le côté multitâche de son amant, ne cherchant pas à savoir à quel moment Dean s'était muni d'un flacon de lubrifiant, ni quand il l'avait décapsulé. Jambes en équerre, talons plantés dans la draperie, il s'offrit. Cependant, Dean se satisfit de limiter le jeu, craignant de trop lui en demander après la rudesse de sa soirée.

— Je te jure que je fais la gueule si tu ne me prends pas dans les quarante-huit prochaines secondes !

Dean pouffa.

— Message reçu cinq sur cinq.

Un oreiller placé sous ses fesses, Red releva ses cuisses et attendit l'office de son homme. Abusant de sa souplesse, Dean l'ouvrit telle une fleur prête à être butinée. Ou dévorée. Sans réserve. Le chanteur se reput du service de la langue de velours, vocalisa son extase et frémit d'anticipation quand son étalon épuisa sa patience. Fringant, frétillant, fébrile, Dean présenta sa lance. Un déhanché les porta aux nues.

La douceur céda à la gourmandise. Gourmandise manifestée dans cette brutalité sensuelle que Red appréciait quand Dean lui faisait visiter les étoiles. Tel un incube, il se nourrissait de l'énergie déployée par son sémillant partenaire, dévoué à le besogner au nom d'Éros. Sous l'assaut passionné de Dean, Red succombait. Il aimait que son homme ne se repente jamais de sa sauvagerie. Féroce, fougueux, fauve. Animal et amoureux. La musique indécente de leur peau, l'harmonie désorganisé de leur respiration, la frénésie de leurs corps empressés, la chaleur de leur symphonie licencieuse changeaient le lit en brasier dans lequel Red fondait.

Sous le feu des caresses exigeantes, il riposta en griffant les flancs de son partenaire. Dean en perdit son entendement. Vint ce moment où il perdit aussi le lead. Les chevilles crochetées au bas de son dos, les doigts plantés dans ses fesses, disaient clairement que Red imprimait son rythme à leur ballet sensuel. Il obéit quand l'ordre fut donné de s'allonger sur le dos. En amazone, son cavalier prit les commandes.

Les épaules toujours drapées de son peignoir satiné, Red était magnifique. Ses ondulations de danseur promettaient un rodéo spectaculaire. Dean l'accompagna en soutenant ses hanches, venant à la rencontre de Red tel un damné courant après sa délivrance. Résolu, l'éphèbe à la crinière de feu le chevauchait en conquérant.

Red se pencha et attaqua un point érogène, puis un autre, et encore un autre, assiégeant le fort de sa raison. Dean cria merci. Mais les mots impudiques de son homme, tissés de poésie salace, trahirent le plaisir pervers de Red de le tourmenter. L'orgasme frappa ; de nombreux spasmes accompagnant une libération haletante.

Sentir en lui l'hommage chaud de son étalon déclencha la jouissance de Red. Il s'était à peine touché. Dans son extase, il gronda, victorieux, emprisonnant la virilité de son camarade dans son intimité, comme pour en réclamer la propriété. Son stress lui avait ouvert l'appétit, de toute évidence. Dean gémit, rendu hypersensible ; le plaisir devenait douloureux.

Dix minutes plus tard, le couple peinait toujours à réfléchir. Le nez dans le cou de Dean, Red roucoula sa satisfaction d'une voix ensommeillée. Dean n'eut pas la foi d'abandonner le lit pour la salle de bain, préférant savourer l'odeur chaleureuse de leurs ébats. Red l'avait lessivé après une journée aussi longue.

— Tu vas mieux ?

— Hm-hm.

Son ton rêveur parvint à véhiculer le fait que la question ne méritait pas d'être posée. Dean sourit.

— Tu m'en vois ravi, Joli Cœur.

Il débattait avec Morphée sur la nécessité d'une toilette quand son téléphone trancha. Dean grogna et décrocha, non sans maudire l'appareil qui avait menacé de troubler le sommeil du juste de son homme. Il quitta la chambre.

L'appel provenait d'un numéro masqué. Par principe, il ne donnait pas suite quand un correspondant ne daignait pas afficher son identité. Il commençait à honnir les sollicitations de son smartphone, qui avaient le mauvais goût de survenir lors d'une parenthèse sensuelle avec sa moitié. Dans ces moments-là, son portable s'apparentait à une invention du diable.

— Qui est-ce ? grogna-t-il avec humeur.

Dean Leblanc ?

— C'est moi. Qui êtes-vous ?

On n'a pas encore eu l'occasion de faire connaissance. Je suis Sâminathan Edwards Meister.

Dean arqua un sourcil. Intéressant...

— Qu'est-ce qui me vaut l'honneur d'être dérangé à une heure aussi tardive ?

L'écran du portable affichait « 1 h : 13 ».

Désolé pour le désagrément. Mais je me suis dit qu'il serait moindre comparé à ce que vous aviez sur les bras.

Lèvres pincées, Dean obligea ses neurones à sortir de leur torpeur post-coïtale. Cette conversation ne lui disait rien qui vaille mais, surtout, exigeait une vigilance irréprochable. Le gant humide passé sur son visage l'aida à se centrer.

— Qu'est-ce qui vous fait croire que j'en ai un ?

Votre séjour au Sérénissime, alors que votre villa à Riddleshire se trouve à une demi-heure en voiture.

— Je ne m'attendais pas à être pris en filature...

L'avertissement dans sa voix n'émut guère son interlocuteur.

Oh, nul besoin. Les internautes sont pipelets.

— Il me semblait que leur intérêt se focalisait sur Red Kellin, pas ma personne.

Et il me semblait que les intérêts de Red Kellin étaient aussi les vôtres. Détrompez-moi si je fais fausse route. Ça me désolerait de me montrer inconvenant.

Dean cessa de brimer son irritation.

— Tu es déjà inconvenant en appelant aussi tard et en numéro masqué. Quel chapitre de ton éducation as-tu raté, pour ignorer qu'on ne dérange pas son prochain à certaines tranches horaires ? Aux dernières nouvelles, nous n'avons jamais gardé les cochons ensemble. Alors comment t'es-tu illusionné que je t'accorderai la même faveur qu'à mes amis ? On ne risque pas de finir copains s'il y a récidive.

Cet homme attendait quelque chose de lui. Pourtant Dean sentait que Sâminathan aurait l'outrecuidance de lui exiger une contrepartie. Ce type comptait l'obliger à accepter une transaction qu'il n'avait jamais demandée. À l'instar de Jai Rao, ce fils-là d'Edwards Meister était-il aussi un prolongement de son père ? Mais le fait qu'il appelle maintenant corroborait une hypothèse de Dean au sujet du G.L.O.B.E. Sans surprise, l'Agent Mikael Sainsbury avait fait un rapport de la situation à son supérieur. Déduction : Sâminathan Edwards Hayes Meister tirait les ficelles de cet organisme.

Le silence contrarié à l'autre bout de la communication incita Dean à poursuivre.

— Je t'ai aperçu à la réception, samedi. Tu m'as épié mais n'as jamais cherché à nouer le contact. Comme si tu m'évitais ou ne voulais pas éveiller de soupçons sur ta personne. J'ai laissé faire parce que tu ne suscitais pas mon intérêt ce soir-là.

Est-ce le cas à présent ?

— Tu veux dire, maintenant que tu m'as arraché des bras douillets de mon partenaire ?

Le rire de Sâminathan s'assortit d'un mea culpa.

Comment puis-je me faire pardonner ?

— En allant droit au but, grommela Dean.

Je me suis assuré que les véhicules garés autour du Sérénissime soient uniquement ceux des résidents.

Autrement dit : les paparazzis étaient un souvenir. Pourquoi s'être donné tant de mal ?

— Si tu attends que je te sois redevable, je crains que tu te contentes d'un merci.

Je n'en attendais pas plus ni moins.

Dean ravala un juron. En dépit de sa parole, ce salopard savait qu'il l'avait ferré. Sa curiosité de Leblanc le perdrait. Mais Sâminathan se fourvoyait s'il le croyait prévisible. Il devinait comment l'homme avait su sa relation avec le chanteur des Beat'ONE. Il suffisait d'être observateur. En outre, l'IANS avait reniflé les dossiers de la police de Saunes dans l'affaire Rudy. Les interrogatoires de Red et Dean en révélaient assez.

— J'apprécierai que seule la presse people joue avec l'info de mon couple avec Red Kellin, plutôt que les services gouvernementaux. Un ragot people dans la vie d'une figure médiatisée suit une logique. Tordue, certes, mais raccord avec la rançon de la gloire. Un outing provoqué par les services secrets... la chose reste absurde.

La réponse de Nathan vint après une seconde d'hésitation.

Tout à fait.

Il peinait à voir où Dean voulait en venir. Tant mieux. Le roquet se repentirait de le prendre de haut, fort de ses moyens et sa latitude d'action.

— Je me demandais quand le patron du G.L.O.B.E. daignerait me contacter. Cependant, je ne m'attendais pas à une heure aussi inconvenante.

Quoi qu'on ait pu te raconter à mon sujet, Dean, je ne suis pas le patron du G.L.O.B.E.

Dean renifla face à l'aplomb de ce mensonge.

— Je t'aurais presque cru, si je ne m'appelais pas Dean Lightfoot III Leblanc. Écoute-moi bien, gamin, embraya-t-il. Tu veux faire affaire avec moi ? Vire le mot « duplicité » de ton vocabulaire. On va jouer franc jeu, et tu vas faire l'effort de t'adapter à mon lexique. Autrement, tu finiras dans le même sac que les nuisances que je destine à la broyeuse. On s'est compris ?

Silence. Bien. De toute évidence, Sâminathan ne s'attendait pas à échanger avec un ayatollah habitué à imposer son opinion. Dean avait le don de commander l'écoute lorsqu'il adoptait ce ton péremptoire. Son entourage s'accordait à dire que sa prise de parole excluait toute discussion. Même quand on brûlait d'envie de lui rabattre le caquet, on se taisait et écoutait. Certes, avec humeur, mais il siphonnait votre attention. Sâminathan Meister en faisait la désagréable expérience.

— Je vais t'épargner le ridicule et t'informer que ton agent a été l'hameçon. En remontant la ligne, c'est aisé de tomber sur le pêcheur.

Si Sainsbury a été l'hameçon, je suis curieux de savoir qui tu considères comme l'appât, demanda Sâminathan, un brin désinvolte.

Dean rit de son assurance de façade. L'appât se nommait Rudy Leblanc. Mais Sâminathan n'était pas obligé de le savoir. Dans ces joutes psychologiques, jouer de bluff se révélait efficace lorsqu'on ne twistait pas trop la vérité.

— Tu pêches dans les eaux de l'Empire Leblanc, Meister. Toutes les créatures de son écosystème appartiennent à l'Empire, y compris l'appât. Je peux concevoir que ta canne à pêche, ton hameçon et ton épuisette soient ta propriété, mais ces outils restent inadaptés au squale que tu tentes de capturer. Tu évolues en eaux saumâtres, pas en eaux douces. Il te faudrait un chalutier.

Les requins d'eaux saumâtres ne sont pas réputés pour leur grande taille. Une épuisette de qualité pourrait convenir, pourvu qu'on ait la poigne adéquate.

— Mais il y a toujours ces fichues exceptions à la règle. Elles sont chiantes, hein ? C'est mignon de donner le change en jouant avec les mots, hélas, il se fait tard. Et si nous poursuivions cette conversation – je n'en doute pas, fort intéressante – autour d'un brunch ? Je te demanderai un peu d'indulgence, certaines nuits, je peine à suivre la fougue passionnelle de mon partenaire. Vous êtes nés la même année, si je ne m'abuse ? J'arrivais aussi à faire l'impasse sur mes entretiens avec Morphée quand j'avais ton âge.

Sâminathan devait bouillonner d'indignation, à en juger l'éloquence de son silence. Amusé, Dean lui souhaita une bonne nuit. La balle restait dans le camp Meister, car l'homme l'avait contacté en numéro masqué. Dean attendrait donc un nouvel appel, afin de convenir du rendez-vous. En l'absence de réaction, il disposait du hameçon Sainsbury.

*o*o*

TBC ● EPISODE 09

Sale erreur de débutant pour Sâminathan : sous-estimer son adversaire.

*MEDIA*
Intro vidéo : ZAYDE WOLF x NEONI - Oblivion. Parce que Red demandait à plonger dans cet état d'oubli. 

Release my breath
It fades like smoke
Oblivion
Leap of faith
I lose control
Oblivion
Into the depths
That I don't know
Oblivion
Light the match
Ignite my soul

Oblivion
Oblivion
I don't know where this story ends
Where this story ends
Oblivion
Oblivion
Never turning back again
Never turning back again
As I drop into
Drop into
Oblivion
Oblivion

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