S07 - EP 01 ✧ part I
Avant tout, je tenais à remercier du fond du cœur, tous ceux et toutes celles qui m'ont laissé un mot d'encouragement, de soutien, qui ont pris des nouvelles et ont trépigné d'impatience de voir ma situation se normaliser.🧡 On n'y est pas encore, mais ça avance. Et grâce à vous, j'avance aussi.😊
Ce ne sont que des mots, des votes, certains diront. Mais pour moi, ça n'a pas de prix.✨ Alors je vous en remercie.
Sur ce, c'est reparti pour une autre aventure Hot Chilienne !
🎉
Bonne lecture.
Partie 1/3
— Andy, faut que tu voies ça ! interpella Rebecca, plantée devant la télé du salon, télécommande en main.
Son appel alarmé rameuta la maisonnée. Red posa sur le bar un plateau d'apéritifs inspirés de la recette de maki californien : du saumon fumé roulé autour d'un peu de riz, dont le cœur de fromage blanc aux fines herbes avait été rougi au paprika. Il les avait nommés « Red-maki ».
La villa grouillait de monde. Rudy – qui roulait des Red-maki dans une natte en bambou – avait ramené, en plus de son petit-ami, une invitée inattendue, Heidi Mei, accompagnée de sa gouvernante.
Plus tôt dans la matinée, elle appelait Rudy, lui signifiant qu'elle venait à sa rencontre et se trouvait déjà en route. Prière de lui envoyer l'adresse, sinon elle n'arriverait jamais à destination. Rudy avait tenté de lui expliquer un principe fondamental : avant de se mettre en route, prière de savoir sa destination au préalable. Sinon, comment décider de la direction à prendre ?! La réponse d'Heidi : « Tous les chemins mènent à Rome, alors ce n'est pas la destination qui compte mais le trajet. » Rudy avait abdiqué. Rey avait fini plié de rire.
Après avoir vu son elfe, Heidi avait voulu faire un coucou à Tonton Dean. Ce cher tonton avait demandé à son fils d'inviter ses amis. Puisqu'ils comptaient tous se rendre au catwalk de Will, autant déjeuner ensemble. Derrière cette bonne intention paternelle se cachait le besoin d'effectuer un débriefing de la soirée MIP avec ses filleuls.
Rudy avait appelé Junior, Mir avait décroché. Il avait appelé Blain, Saïd avait décroché. De quoi voir d'un œil torve cette manie de répondre aux appels ne vous étant pas destinés. Rudy truciderait son mec, si ce dernier adoptait cette sale habitude.
Red avait lancé le menu « nourrissons un bataillon », sous l'admiration de Dean qui s'émerveillait du travail abattu et du contenu de son frigo connecté. Le chanteur aux cuisines avait changé la moindre main disponible en commis.
Bill et Marine étaient arrivés en Lamborghini, et Rudy avait réquisitionné Mikael comme chauffeur de Miss Nola, au prix d'un commentaire acerbe :
— Je suis ton garde du corps, pas ton coursier. Je n'ai pas signé pour jouer au taxi.
— Et moi j'ai signé pour un garde du corps, pas pour un rodéo avec mes phobies.
Certes, Mikael les ravivait pour l'amener à les combattre, quitte à outrepasser sa position d'agent de sûreté. Mais Rudy lui témoignerait sa reconnaissance éternelle si son garde du corps n'en tirait pas aussi un malin plaisir. Outre cela, le sale coup de la veille lui restait en travers de la gorge. Contrarier Blacky en retour n'était que rétribution !
— Tu as interdiction de quitter la propriété tant que tu n'as pas mangé un bout.
De mauvaise grâce, Mikael s'était résigné à picorer dans quelques ramequins. Cependant, il ne garantit pas qu'il resterait.
Les étudiants du Comité Humanitaire d'A.M.I.E. avaient répondu présents, petit-déjeuner pris ou non, quand Red avait annoncé qu'ils avanceraient sur leur projet musical. Néanmoins, deux manquaient à l'appel : Regan, qui traînait sans doute les pieds en chemin, et Timothy, déjà coincé avec Will. L'un dans l'autre, cela convenait à Rudy, qui ne se sentait pas la foi de décanter la turbidité de la relation du modèle avec Mir.
À la surprise générale, Sacha avait débarqué. Pour le plus grand bonheur de Korgan ; bonheur que n'émoussait pas le propos provocateur de sa femme : « je ne viens pas pour toi mais pour voir le nouvel habitat de Red. » Elle semblait confondre le chanteur avec un animal exotique suivant un programme de réinsertion dans la nature. Et hors de question que la Beat'ONE Family s'amuse sans elle au « plus grand défilé du monde » !
Passé l'excitation outrancière ou la timidité coriace du fan face aux stars – les amis de Rudy ne s'y habitueraient jamais ! –, tout le monde avait plus ou moins trouvé ses marques, sous les ordres d'un marmiton maton. Jusqu'à ce que le cri de Rebecca rassemble une partie de la villa devant une émission sur Replay-6.
— Je zappais les programmes en replay, quand je suis tombée dessus.
New Project, réalisé et animé par le chroniqueur Ariel Yurievich, alias Yuri, connu des médias pour son impertinence, faisait les beaux jours du Canal 6.
— Le nom « Holy Suckers » apparaissait dans le résumé, alors je l'ai lancé par curiosité. Il y a un avatar de toi sur le plateau.
— Tu es certaine que c'est un avatar d'Andy ? demanda Sacha.
— C'était plutôt ressemblant, confirma Jeff. On dirait une version manga de Red.
Rebecca revint en arrière. Ils soufrèrent cent quatre-vingts secondes de publicité, sans possibilité de passer les annonces. Impatienté, Jeff arracha la télécommande des mains de Rebecca et zappa le générique.
— Quelle idée de tout relancer depuis le début, au lieu de reculer de quelques secondes ! Les femmes et la technologie...
Le chant de la claque dans sa nuque se perdit dans les applaudissements à l'écran.
— Bonsoir à tous, salua Yuri. Au programme, ce soir, du divertissement, dans un registre différent avec des invitées spéciales. Nous aurons l'honneur de recevoir, sur ce plateau, les célèbres frères Devon. Commençons par celles qui, à l'instar de leurs idoles, se désignent sous un unique pseudonyme. Lyria !
Sous la clameur de l'audience, deux jeunes femmes s'installèrent sur le plateau. La longue chevelure de la jolie brune renvoyait des reflets bleutés, quand sa complice arborait une crinière léonine de dreadlocks blonds et roussis. La première, toute en courbes, criait féminité et glamour, à l'opposé de la seconde dont l'allure androgyne respirait le charisme.
— Elles dégagent quelque chose, apprécia Red.
Une espèce de confiance en soi ou en leur image. La timidité ne semblait pas codée dans leurs gènes.
— M'ouais, je vois une bimbo et un tomboy, résuma Sacha.
La bimbo avait sorti la panoplie « talons aiguilles, leggings en cuir, caraco à paillettes et bretelles en métal doré, pendants d'oreille Mohawk en cristaux et or rose ». Son collier d'argent et cabochon brillait sous les projecteurs, la nimbant d'une aura bling-bling sexy.
La tomboy préférait un style sportwear : polo rayé sous un pull en patchwork de cachemire, jeans boyfriend façon baggy, aucun accessoire. Sa seule concession à la féminité : une paire de bottines à plateau et talon haut, superbe bijou de pieds en cuir et velours brodé d'or.
— Je veux ses chaussures, envia Sacha.
— Où est-ce qu'elle les a eues ? convoita Rebecca.
— Je tuerais pour les mêmes, avoua Nola.
— Je la déteste déjà, marmonna Inna, jalouse.
Le vif hochement de tête de Marine approuva. Elles avaient toutes parlé en même temps. La majorité des hommes ne dissimula pas son exaspération. À la télé, Yuri finissait d'introduire « Lyria ». Soudain, Inna s'étonna.
— Pourquoi elles me disent quelque chose ?
Blake, qui arrivait au séjour, hoqueta :
— Mais c'est Shelly et Ria ! (Elle se tourna et hurla :) Lou, ramène ta fraise, y'a ton ex à la téloche !
Sa beuglante finit de rassembler tous les invités devant la télé, excepté Mikael et Heidi. Le garde du corps, vadrouillant dans le verger, ne quittait pas son téléphone. La pianiste ne voyait aucun intérêt à ce genre d'émission, aussi continuait-elle, avec sa gouvernante, à dresser la table dans le patio. Enfin, Heidi exprimait ses goûts farfelus et Ania repassait derrière rectifier le tir, non sans rouler des yeux.
Lou-Ahn, qui posait un énième plateau confectionné par Red, saisit un couteau à pain et se dirigea d'un pas déterminé dans la maison, enfin décidée à commettre ce meurtre qu'elle repoussait depuis des lustres. Blake dut la vie sauve à Mir, qui désarma la meurtrière en puissance d'un geste habile.
— C'est laquelle, ton ex ? demanda Red.
Comme toujours, il mettait les pieds dans le plat, sans réaliser la mortification de Lou-Ahn. Inna vola à son secours.
— La brune, Shelly.
— T'as bon goût, apprécia Sacha.
La peau café au lait de Lou-Ahn lui interdisait de rougir, mais ses joues plus ombrées trahirent sa gêne. Blake ramena sa fraise :
— Shelly sort avec Ria maintenant, la meuf aux dreadlocks.
— Je te couperai la langue si t'es incapable de la garder dans ta gueule, menaça Lou-Ahn.
— Pourquoi tant de violence ? geignit Blake.
Elle se réfugia dans le dos de Rudy, intouchable parfait dans le rôle de bouclier. Rey ricana.
— Beau choix stratégique.
Dean suivait cette scène, perplexe. Teddy grommela :
— Si tu veux mon avis, Lou, c'est pas une perte. Cette meuf était une putain de vénale !
— J'ai pas le souvenir que ç'ait changé, marmonna Lou-Ahn.
— Te sachant pingre, je ne suis pas étonnée que ce soit de l'histoire ancienne, dit Junior en la pointant avec le support du rouleau d'essuie-tout.
Lou-Ahn soupira. Pouvait-on suivre la télé sans exposer sa vie privée sur la place publique ? Devant des stars, en plus ! La sonnerie d'entrée apporta une diversion bienvenue. On laissa à Mikael le soin d'ouvrir. L'homme se sentit exploité au plus profond de son être. Depuis quand était-il devenu l'elfe de maison de ces gens ? Il en profita pour s'éclipser, à cause d'une urgence à laquelle Rudy ne crut pas.
On salua un Regan tendu, sans demander les raisons de son retard ni s'il se portait bien, et on revint à Ariel Yurievich. Sympa, l'accueil ! Le chroniqueur lança un reportage succinct sur ses invitées.
« Elles font parler d'elles sur les réseaux sociaux, leur invention crée le buzz, voici Lyria en trois leçons.
Premièrement, le pseudonyme Lyria cache deux jeunes femmes. Shelly, vingt-deux ans, et Ria, vingt-trois, étudient à la prestigieuse D-SEAS, la Darney School of Engineering and Applied Sciences. Leur rencontre date de la fac. Entre elles, le courant est passé vite et elles ont créé un forum autour de l'actualité people et les bad buzz de la jet-set. Le succès de la démarche les amène à changer ce forum en roman vidéoludique, genre de jeu vidéo visant un public majoritairement féminin. Aujourd'hui, ce jeu est le dernier potin à la mode. »
— Je ne suis pas au courant, et je suis pourtant très féminine et à jour sur les potins à la mode, railla Rebecca.
— T'es pas « visual novel » non plus, souligna Jay.
— Pourtant je m'étais promis de garder un œil dessus, s'en voulut Rebecca. Si ça concerne Andy, j'aurais dû le savoir plus tôt, visual novel ou non. Mon honneur de manager en prend un coup.
— Tu n'es pas la seule, dit Korgan, songeur. Il me semble qu'il s'agit de « Holy Suckers Matchmakers® ». Le jeu a pris de l'ampleur à la fin du mois de décembre. Faut dire que ce n'était pas la bonne période...
Inutile de rentrer dans le détail de ce qui en faisait une « mauvaise » période. Le commentaire de Nola tua la lourdeur qui menaçait de s'installer.
— J'adore ce jeu !
D'un coup de coude, Bill refreina l'excitation de sa sœur. Elle serait avisée, elle réaliserait que certains personnages du jeu se trouvaient dans le salon. Nola blêmit. Sa réaction passa inaperçue. Quoique, Regan la nota, puisqu'il la détaillait en toute discrétion.
— C'est donc elles les conceptrices de ce jeu, marmonna Korgan. J'étais loin de les imaginer ainsi.
Red s'adressa à Sacha :
— C'est vrai qu'on en avait discuté.
— Korgan gardait un œil sur ce phénomène, à ce moment-là, confirma Sacha. S'il n'a pas jugé bon de nous alarmer, alors il n'y a rien d'inquiétant, supputa-t-elle.
Son époux fit son mea culpa. Il avait baissé sa vigilance car il donnait la priorité à des sujets plus importants. Le reportage, cependant, soulignait leur mauvais jugement de la situation. La notoriété du RPG méritait à présent une plage télévisuelle.
— À mon avis, c'est plus un gros coup de pub, spécula Jeff. Elles cherchent à mieux se faire connaître. Je ne pense pas que leur notoriété ait suscité l'intérêt de la chaîne. Le plus plausible serait l'inverse.
— Elles auraient contacté le Canal 6 pour se faire inviter ? s'enquit Sacha.
— C'est faisable avec de bonnes relations, affirma Jay. Sinon on en aurait entendu parler, ne serait-ce que sur le site de notre fanclub.
— Sauf qu'il s'est passé tant de choses dernièrement, qu'il n'est pas surprenant qu'on ait zappé l'info, nuança Rebecca.
Jeff se rembrunit.
— Elles se servent de la popularité de Red et de la polémique qu'il génère en ce moment pour doper leur nombre de vus.
— Les connaissant, ça ne m'étonnerait pas, maugréa Teddy.
Les stars réalisèrent qu'ils disposaient d'une source d'information interne, avec tous ces Darneyens.
— Est-ce que ça vaut la peine de s'inquiéter ? fit Red. J'ai pas le temps pour ça, et c'est chronophage. On peut aussi estimer qu'elles me font connaître à la faune du milieu des visual novels. Je devrais plutôt les remercier.
— Une façon de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, concéda Rebecca. Mais il faudrait quand même avoir deux mots avec ces présomptueuses qui utilisent ton image de manière rentable, sans en avoir les droits. Savent-elles qu'elles peuvent s'exposer à un procès ?
— Elles n'utilisent pas que l'image de Red Kellin, énonça Marine d'une petite voix coupable. (Elle aussi jouait éhontément à ce jeu, entraînée par Nola.) Tous les Beat'ONE sont concernés.
— Quasiment toute la Beat'ONE Family et d'autres stars du milieu ou à travers le monde, du moment qu'ils sont blonds, compléta Bill, pollué par les innombrables anecdotes de sa sœur à ce sujet.
— Récemment, elles ont renommé tous les personnages, excepté Red Kellin, révéla Saïd que Nola avait aussi initié.
Intéressant. Cette démarche trahissait une prise de précaution, maintenant que le succès de leur jeu risquait de remonter à la surface la violation de pas mal de lois liées aux droits d'auteurs ou à l'image. Korgan, censé garder un œil dessus, réalisait sa paresse.
— Je suppose que la meilleure manière d'en apprendre plus est d'y jouer, rumina Red. Je n'aurais jamais pensé que mon fantasme du blond aux yeux bleus serait exploité de cette manière !
— Ton fétichisme, tu veux dire, rectifia Jeff.
— Au moins j'ai un fétichisme qui sert les intérêts d'autrui. Tu peux en dire autant ?
L'assemblée jugea ce débat stérile.
— À mon avis, pour utiliser aussi librement votre image, elles ont souscrit à une police d'assurance, spécula Lou-Ahn. Elles n'en ont pas l'air, mais elles sont très...
— Vicieuses, glissa Blake.
— Intelligentes, rectifia Lou-Ahn dans un soupir. Les sous-estimer, en dépit ou justement à cause du ressentiment qu'on ressent à leur égard, est une erreur.
— Une intelligence viciée, alors, insista Blake.
— Dans ce cas, rien de surprenant à ce qu'elles aient obtenu le sponsoring des frères Devon, déduisit Rey.
Le reportage corroborait son opinion.
« Deuxièmement, elles sont douées. Suffisamment pour avoir suscité l'intérêt des frères Devon Fischer, concepteurs émérites du réseau social mondialement connu : ownetwork©. Depuis que la plateforme héberge leur jeu, le nombre d'utilisateurs a connu un bond fulgurant et culmine, en à peine un mois, à huit millions et demi d'abonnés. Les statistiques ne cessent d'augmenter. »
Les téléspectateurs dans le salon sifflèrent, impressionnés.
*o*o*
TBC ● EPISODE 01 – part 2
*MEDIA*
Intro vidéo : Clara Doxal - Idéal Paradoxal. Parce que ses lyrics pourraient résumer toute la situation de cet épisode.
{Couplet 1}
Il existe un endroit merveilleux où toute la planète peut exister
Faire du bien faire des choix et faire de la merde, sans risquer d'être censuré
Comme pour tout c'qu'est libertaire
Il y a un prix à payer
Rien n'se passe de commentaire
C'est en-dessous pour tailler
Sur Internet je suis libre de chanter que j'aime baiser, boire et fumer
Que personne n'est clean, que j'adore la codéine, que l'opium ne sert pas qu'à soigner
Ici tout poétiquement
Ou politiquement incorrect
Il n'y a plus d'innocents
Honnête rime avec abject
{Refrain}
Fais ce que tu veux sur la toile
Ton terrain de jeux sans règle ni morale
Au service du bien et du mal
Un idéal paradoxal
{Couplet 2}
Je peux même faire croire à tout le monde que je suis une artiste engagée
Je peux tout critiquer dénoncer sans bouger de mon canapé
Soulager ma conscience et faire mine de travailler
Mettre en scène mon existence, j'ai Photoshop comme allié
Mais au milieu de mensonges maquillés ça regorge de superbes créateurs
Qui n'ont plus besoin du système déguisé pour exploiter toutes leurs valeurs
C'est une mine de diamants bruts
Et de talents montrés
Oh plus besoin de faire la pute
Pour passer à la télé
{Refrain}
Fais ce que tu veux sur la toile
Ton terrain de jeux sans règle ni morale
Au service du bien et du mal
Un idéal paradoxal
{Couplet 3}
Mais attention cette liberté est en voie d'extinction
Les réseaux sociaux ont inventé la morale immorale pour les cons
C'est ma faute, j'étais en robe, et mon téton est interdit
Sexiste raciste homophobe ici tout est permis
Pour le meilleur et aussi pour le pire l'anarchie est à double tranchant
Pour ce que tu vas faire, pour ce que tu vas dire, les haters t'attendront au tournant
Et ils n'ont pas d'autre vie que d'abaisser celle des autres
Pauvres raclures sans ami ce n'est pas de leur faute
{Refrain}
Fais ce que tu veux sur la toile
Ton terrain de jeux sans règle ni morale
Au service du bien et du mal
Un idéal paradoxal
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