S06 - EP 39 ✤ part II
Partie 2/2
— Elle ne veut plus initier n'importe qui..., reprit Rudy. Mais je ne suis pas n'importe qui.
— Genre, renifla Bill, moqueur.
L'inconnu haussa un sourcil dubitatif. Néanmoins, Rudy pensait chaque mot. Il était Daniel II Leblanc, celui qui réclamerait des comptes. Ils le prendraient au sérieux car l'ère où il bullait dans son univers douillet, entretenu par son père, arrivait à son terme. Il se ferait un nom, et s'il le fallait, au détriment d'hommes et de femmes ne méritant pas ses états d'âme. La vie ne lui foutait pas la paix, alors il dérangerait celle d'autrui. Cette Dakota Parker lui enseignerait ce foutu krav maga !
Sa saute d'humeur l'interloqua. Avec la simplicité d'une ampoule éteinte et allumée, il passait du froid au chaud et inversement. Un coup à s'effrayer soi-même face à un tel gyroscope émotionnel. Refusant de plomber l'ambiance, Rudy sourit à l'ami de Kyle. Le jeune homme le lui concéda :
— On peut dire que tu n'es pas n'importe qui, en effet.
— Et sinon, tu comptes te présenter un jour, où tu attends que ton crieur personnel le fasse à ta place ? demanda Rudy.
OK, il l'admettait, la première remarque du type l'avait un peu caressé dans le mauvais sens du poil. Rey se mordit la lèvre pour ne pas sourire. Ce bon vieux sarcasme marque déposée Leblanc™ !
Sergil pouffa. Kyle haussa les épaules lorsqu'il le consulta du regard. Tendus, Taiji et Mir firent la navette entre Rudy et Sergil. Mi-Hyun s'impatientait. Rudy partagea son sentiment.
— Je pensais qu'ils le feraient, sans que je les considère comme mes « crieurs personnels ». En général, les connaissances communes à deux étrangers les introduisent l'un à l'autre.
— Si on veut. Mais on se complique pas la vie avec les règles générales, ici.
— Sacré Rudy, marmonna Mir.
— Soit. Sergil Alder-Olsten, se présenta-t-il en tendant la main.
Rudy la lui serra. Il fallut le hoquet de Nola pour qu'il tique enfin. D'ailleurs, le reste de l'auditoire venait de sourciller. Alder-Olsten n'était pas un patronyme courant, et il en existait un connu dans tout l'État.
— Alder-Olsten comme dans Frederik Alder-Olsten ?
Un silence pesant envahit la pièce. Du plus instruit au dernier des péquenots, tous n'ignoraient pas la fonction de Frederik Alder-Olsten. Restait à savoir si ce type appartenait à la famille du président de la république. Rudy ne connaissait pas spécialement les prénoms de sa descendance. Sergil grimaça.
— Ce qui est embêtant quand on porte le nom d'un père médiatisé, c'est cette impression erronée que tout le monde nous connaît. On finit par se montrer inconvenant en croyant les choses acquises. Je m'excuse d'avance pour le cas où je commettrais cet impair. Cependant, il y a encore plus embêtant : plomber l'ambiance une fois qu'on s'est présenté.
Rudy retrouva contenance.
— Dès l'instant où ils te vanneront (il engloba l'amas pétrifié par la découverte de l'identité de Sergil) – crois-moi, ils en sont cap –, alors t'auras passé le test. On dit que le président a cinq enfants. T'es en quelle position ?
— Je suis le benjamin.
— C'est pas pour te vexer, mais tu ne lui ressembles pas un chouïa.
— Si, un peu. Mais j'ai plus hérité de mon grand-père maternel. D'après les photos, je suis quasiment le portrait du père de ma mère au même âge.
— Moi, c'est l'inverse. Quoique, je ne connais pas mon grand-père maternel, remarqua Rudy.
Il ne savait même pas si cet homme existait... ou du moins était vivant. En y pensant, Rudy avait le sentiment que Sonia était apparue en ce monde déjà adulte. Pour ne pas se laisser troubler par le néant de sa famille maternelle, il se raccrocha à des trivialités.
— T'es le dernier, donc t'es le chouchouté.
Apparemment, il faudrait plus que « chatter » avec le fils du président de la république pour impressionner Rudy Leblanc, songea Sergil. Il aurait mieux compris la psyché du jeune homme s'il avait su que ce dernier avait saturé sa jauge d'ébahissement le jour où Red Kellin, en chair et en os, avait cuisiné pour la première fois un cake gourmand à son domicile. Plus rien d'insolite ne détrônerait cette scène. En outre, inconsciemment, « le processus de sidération » de Rudy avait été brouillé par son enlèvement. Une arme contre la tempe le rendait désormais moins réactif aux choses qui l'auraient surpris avant ce drame.
— Dans certaines familles, l'aîné a droit à tout et le dernier se contente des restes, rétorqua Sergil, amusé.
— En tant que fils unique, je suis fasciné par les fratries. Pourtant, je ne me vois pas partager mon père avec un autre gosse, confessa Rudy. Ça me va très bien d'être le nombril de l'univers de mon paternel. J'aurais été du genre à nourrir de la jalousie fraternelle.
Un fléau familial, sûrement, à en juger les relations Dean-Dan et James-Vince. Sergil s'esclaffa.
— Je ne saurais me permettre une telle lubie. Mon père ne jure que par ses filles, ses fils n'ont aucune chance. Jalouser mes sœurs m'aurait rendu malheureux.
— Je suppose qu'il n'y a rien d'incongru à ce que Wales fricote avec Alder-Olsten. Entre rejetons de présidents, c'est de la même cuisine, tout ça.
— C'est un raccourci un peu rapide, protesta Sergil.
— Qui suit une certaine logique, contra Rudy, fripon. (Il revint aux Wales.) Pourquoi « Dakota sensei » n'est pas disposée à m'enseigner le krav maga ?
— En fait, pour reprendre ses termes, commença Taiji, elle n'a pas envie d'apprendre à un jeune puceau l'art de tuer à mains nues.
Rudy étrécit son regard. Celui-là aimait foutre le désordre ; il avait failli l'oublier. La première fois qu'il avait rencontré Taiji, Rudy l'avait comparé à Junior.
— Merci de t'en faire le perroquet, Cachemire, répliqua-t-il, sarcastique.
Le sourire vil, Taiji se pencha vers lui. Subitement, Rudy voulut reculer. Trop près. Sauve-toi ! Un étranger envahissait son espace personnel. Le poil hérissé, il se violenta pour contenir le besoin impérieux et instinctif de prendre ses jambes à son cou. Personne ne comprendrait ce sentiment peu rationnel. Bon sang, il n'était pas en train de paniquer, si ?
« Qui jouait les durs à l'instant ? « Je ne suis pas n'importe qui. » Je suis un poltron, oui ! Je suis un traumatisé qui a signé un CDI avec un syndrome de stress post-traumatique. »
Concentré sur sa respiration, Rudy refusa écouter sa vulnérabilité. Il était entouré de ses amis, il n'avait rien à craindre. Assourdi par le martèlement de son cœur, il tendit néanmoins une oreille au murmure de Taiji.
— Si tu tiens toujours à apprendre le krav maga, vois avec ton nouveau garde du corps. Je parie qu'il aura un avis intéressant sur le sujet.
L'étonnement aida Rudy à retrouver ses baskets.
— Blacky ?
Malgré le recul de Taiji, Rey n'apprécia pas sa proximité.
— Blacky..., releva Taiji, sceptique. Tu lui as donné un surnom ?!
— Ça lui va bien. Et il n'est pas contre, se justifia Rudy, sous le poids des yeux inquisiteurs de Kyle et Sergil.
Ils devaient le prendre pour un gamin nommant ses jouets. Ce n'était pas sa faute si Blacky refusait de lui donner son nom !
— Est-ce normal que vous connaissiez ma future prof d'art martial ? Tu ne m'avais pas donné cette impression quand j'ai parlé d'elle ce midi, dit-il à Mir. Alors que ta sœur est une de ses élèves.
— Je fais du taekwondo. Je n'ai pas tilté tout de suite. Et son arrivée au centre est assez récente.
— Mais Sergil ? insista Rudy.
Ça faisait trop de coïncidences. De plus, qu'entendait-il par « a-t-il besoin de le savoir » ? Celui-ci lança une œillade à Kyle, qui répondit :
— Dakota est ma collègue à Wales Security©. La société a une branche qui assure la sécurité de la famille présidentielle. Elle appartient à l'équipe de formation. Cela rend le monde petit.
Rudy vit le moment où ses amis de lycée comprirent réellement qu'ils n'appartenaient plus au même tissu social. Combien pouvaient se targuer d'être l'élève d'un agent chargé de former la garde présidentielle ? Cependant, Kyle disait le monde petit, lui entendait « tout est lié ». Le puzzle devenait inquiétant mais restait amusant à reconstituer. On devait se sentir puissant de voir le schéma final, quand les autres trimaient dans l'ignorance.
Mais heureux les ignorants, car ce qu'on ignorait ne nous faisait pas de mal. Rudy se sentait dans la peau de l'exception à la règle ; son ignorance lui était toujours facturée chère. Et souffrir par ignorance ? Un sentiment terrible, désespérant. Maîtriser l'information, les notions grisantes de savoir et pouvoir, octroyait un sentiment de force, quand cela ne masquait pas une paranoïa ou une phobie de la perte de contrôle. Son ascendance – Dean, Vince, Daniel-Ritchie... –, avait contracté ce syndrome, telle une fatale hérésie génétique. Désormais, cette destinée l'appelait.
*
Le punk aux lentilles fauve posait sur lui un regard aiguisé, remarqua Taiji. Excepté Rudy, il était le seul à ne pas dévisager Sergil comme un merlan frit. Ce que n'avaient cessé de faire tous les autres, trop impressionnés pour ouvrir la bouche et trop curieux pour vaquer à leurs occupations. Taiji commençait à se sentir dans la peau d'une bête de cirque, mais il comprenait l'attraction des spectateurs.
Alder-Olsten, intouchable numéro un de la république, s'intéressait à Rudy Leblanc. Autrement dit, le garçon chatouillait l'attention de la sphère « d'en haut ». Mais contrairement à celle des autres, l'attention pointue du DJ finit de mettre Taiji mal à l'aise. C'est quoi ton problème ?
— Bon, Mirabilis, ce n'est pas tout de passer pour les phénomènes de foire. Tu nous fais faire un tour de table, ou dois-je prendre l'initiative dans ce gracieux jardin de fleurs ? Tes copines sont magnifiques, Caramel-vanille.
Rudy se souvint aussi que Taiji était un dragueur invétéré. De toute évidence, il partageait le gène de l'extravagance avec Mi-Hyun, quand Kyle et Mir se montraient réservés. Il se flingua en pensée face à la réaction de Marine, Nola et Sandy. Charmées, ces idiotes attiraient sur Taiji l'antipathie de Bill et Darel. Rey aussi ?! nota Rudy, torve. Intrigué, il interrogea son petit-ami en silence. Pourquoi se renfrognait-il ? Le sourire de Rey n'endormit pas ses soupçons.
La situation ne semblait guère déranger Taiji, à moins qu'il en fût inconscient, plus intéressé par les filles. Lou-Ahn leva les yeux au ciel. Le spécimen comptait sur son métissage coréen et son allure athlétique pour enflammer le slip de la minette. Ou sur son amitié avec le dernier fils du président, tiens.
Des cinq enfants de Frederik Alder-Olsten, les filles étaient les plus populaires. Les triplées Pippa, Lyyna et Edna possédaient même un fan-club. On entendait parfois parler de Jesper Alder-Olsten, le fils aîné, issu d'un précédent mariage. Sergil passait pour un ovni. Rarement aperçu sur les photos de la famille présidentielle, il était la plupart du temps de profil ou de dos. Une rumeur le disait de santé fragile, et sa famille le protégeait bec et ongles des médias.
À vue d'œil, le bougre respirait la santé. S'il souffrait de quelque mal, il s'agissait d'une cochonnerie invisible. Le mystère autour de sa personne aurait dû nourrir l'acharnement des paparazzis. Mais le silence médiatique à son sujet reflétait la puissance du bâillon qu'exerçait son nom. Sergil Alder-Olsten était la quintessence de l'intouchable. Lou-Ahn n'en revenait pas de le voir discutailler naturellement avec Rudy... Les Wales encore passaient. Cependant Rudy ne réalisait pas l'énormité de la chose. Aucune déférence, alors que les autres avaient déjà placé le phénomène sur un piédestal. Quoique, avec un nom comme Leblanc, difficile d'être impressionné. Néanmoins, l'ambiance s'était électrifiée à l'introduction de Sergil, et comme les autres, Lou-Ahn essayait de ne pas perdre ses moyens.
Red avait beau dire de ne pas se laisser définir par son patronyme, il n'empêche que les noms possédassent un pouvoir réel. Le nom Red Kellin générait des ouailles. D'ailleurs, ceux qui découvraient l'identité du père de Lou-Ahn lui servaient toujours des yeux ronds. Mais il ne fallait pas compter sur elle pour en parler, elle avait depuis longtemps décidé de ne plus se soucier de son patronyme. Alors elle appliquerait cette règle à ce beau monde. Il était temps de briser la glace. La soirée n'avait pas encore commencé qu'elle devenait chiante !
— C'est rassurant de voir que ton frère et ta sœur ne sont pas aussi coincés du cul que toi, Mir. Du moins, à tes débuts. Il y en a un dans la famille qui sauront faire la fête. Et puisqu'il faut être honnête avec ses amis, je dois t'avouer, Mirabelle, que la première fois que je t'ai vu, je me suis demandé à quel moment de la journée tu retirais le balais « DTC ».
Elle essuya des regards aussi effarés qu'indignés. Mise en évidence de la déférence ridicule accordée à la descendance de hautes personnalités.
— Et là, tout le monde est choqué. (Elle plaqua ses mains contre ses joues dans une caricature d'outrage et singea :) « Comment oses-tu dire ça devant un Alder-Olsten ? » Pitié ! soupira-t-elle. Allez vous acheter une personnalité. Sinon, A.M.I.E. te fait du bien, mon garçon.
Elle tapota l'épaule de Mir.
— Lou-Ahn Lloyd, dit Mir à ses frères, désabusé.
Saïd et Teddy s'esclaffèrent. Ils en pensaient autant qu'elle. Un premier nœud de tension se relâcha.
— Ah, fit la fratrie Wales comme un seul homme, circonspecte.
L'onomatopée en dit long sur le tableau que Mir leur avait dépeint de Lou-Ahn. Taiji l'évalua sans se cacher.
— Plutôt sexy. J'ai un faible pour les ambiguïtés. (Lou-Ahn n'eut pas le temps de réagir, il était déjà passé à autre chose.) En parlant d'ambiguïté sexy, où est Red Kellin ? Je sais de source sûre qu'il sera de la partie.
— Je savais que je commettais une erreur en t'invitant, marmonna Mir.
— Ce n'est pas comme si obtenir cette adresse de Père était un problème, Mirabilis.
— Mirabilis, releva Rey. Plutôt poétique. C'est le nom d'une jolie fleur.
Taiji fut surpris qu'il le sache. Mir se hérissa. Cette fois, Rudy dut intervenir. Espérer la paix entre son ami et son petit-ami relevait de l'utopie, comprit-il, peiné.
— Pourquoi tu le titilles, Rey ?
— En quoi ça devrait le titiller ? se défendit Rey. Étymologiquement, mirabilis signifie « admirable ». Raison pour laquelle on a nommé ainsi la Merveille du Pérou ou Belle-de-nuit, eu égard aux couleurs remarquables de ses fleurs. L'ironie, c'est que Taiji fait un compliment à son frère en le nommant Mirabilis, quand les autres pensent qu'il le vanne. Si c'est une insulte de relever cette subtilité, alors je m'en excuse. Mais franchement, si Mirabelle s'en offusque, c'est le cadet de mes soucis, Caramel.
Mir rougit davantage. À l'instar des autres, lui-même ne sut si c'était de colère ou d'embarras. Les deux, sans doute. Pourquoi de tous, il fallait que ce type haï remarque une telle chose ? Tu parles d'un génie irritant ! Pas étonnant que Junior frise le fanatisme. D'ailleurs, Mir devait à Junior la découverte du secret derrière ce surnom qui l'avait tant énervé, plus jeune. Son meilleur ami lui avait révélé qu'il y avait plus qu'une envie de l'emmerder dans la façon dont Taiji le taquinait. Il se souvenait encore de la réaction boudeuse de son frère lorsqu'il avait découvert le pot aux roses.
— C'était censé rester une insulte pour toi, jusqu'à la fin de ta vie ! Saleté de Junior.
À ce moment-là, Mir avait compris que Taiji jalousait à Torcy-Junior sa relation fusionnelle avec son cadet. Il avait gardé cette révélation comme un trésor. Car la jalousie de son frère envers son ami d'enfance était une marque d'amour inattendue, à laquelle il se raccrochait quand leur père le comparait à ses aînés moins « déviants et maniérés ». La compétition instaurée par Joachim entre ses fils n'érodait pas leur amour fraternel, même s'ils n'étaient pas doués pour se le montrer. Que Rey comprenne la poésie derrière Mirabilis l'énervait. Parce que cela l'empêchait de le détester de toute son âme.
On apprit à Taiji qu'il n'était pas près de voir Red Kellin. Sergil, qui semblait intéressé, parut aussi déçu.
— C'est bizarre qu'il ne soit toujours pas rentré. Je n'ai pas non plus eu de nouvelle de p'pa, s'inquiéta Rudy.
Sentant son angoisse à fleur de peau, Rey suggéra :
— Appelle-le.
Rudy s'exécuta, pour apprendre que son père et Red se rendaient à l'aérodrome privé des Leblanc. Il s'alarma.
— Mais pourquoi ? Vous prenez le jet ? Vous partez où ?
— Nulle part, fiston. Cela dit, nous rentrerons un peu tard. Avec une surprise. Vis ta vie. Fais la fête.
Le soulagement affaissa ses épaules. Ses camarades se détendirent, sans qu'il réalise la contagion de sa tension. Son entourage, sensible à ses états d'âme, avait vite occulté Sergil. Cela convenait à ce dernier, qui n'avait pas besoin de connaître l'identité des autres invités. Rudy n'était pas encore assez vigilant pour remarquer la manière dont ses proches le couvaient. Mais au-delà de cette influence, le petit blond possédait une attitude presque régalienne dans cette meute. Au-dessus du commun. Volontaire ou malgré lui, peu importait à Sergil. Seul demeurait une certitude : les rois vivaient dans la solitude, même lorsqu'ils étaient entourés.
L'enlèvement de Rudy Leblanc avait perturbé une pléthore de schémas préétablis. Une ère de changement s'annonçait. Changement qui impacterait beaucoup sur la génération intermédiaire, à laquelle appartenait Sergil. Elle avait plus à perdre que les vieux de la vieille garde. Pour survivre, détrôner l'ancien sacrement s'imposait. Seulement, étaient-ils prêts à prendre la relève ? S'accoquiner l'héritier Leblanc se révélerait-il un atout ou un handicap sur l'échiquier du pouvoir ?
*o*o*
TBC ● EPISODE 40
Encore un nouveau personnage ?! Mais qui est réellement Sergil Alder-Olsten ?!
*MEDIA*
Intro vidéo : Oh The Larceny - Light That Fire.
We go the hustler, you've got to hustle
There ain't no time for sleep
Just keep on movin', do what you're doin',
You've always played for keeps
Ain't backin' down no, we goin' big,
Ain't stoppin' now, we get after it
Get after it (Hey!)
Get after it (Hey!)
Light that fire (Hey!)
Get after it (Hey!)
Light that fire
Hey! Hey!
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