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S06 - EP 29 ✤ part II

Partie 2/4

— Huh ! sursauta Nola.

Aussi furtif qu'une ombre, Brendan Solem s'était planté derrière elle. Limite s'il ne respirait pas dans son cou ! Elle contenait son hystérie de fan avec labeur, depuis l'arrivée du quarterback en compagnie de trois de ses copains superstars – Carlson Miller, Cony Mthunzi et Finn Harper. Cependant, les bouffées de chaleur qui l'assaillaient dès que son regard croisait celui du capitaine des B-Sharks détruisaient sa maîtrise.

À vingt-huit ans, l'homme était trop vieux pour elle. Mais cela dérangerait la société, pas Nola. Sa morale se découvrait très élastique quand il s'agissait de ce canon sexy. Pour son plus grand bonheur, quelqu'un avait mis Brendan au parfum de sa mésaventure avec son téléphone, la veille, et le quarterback s'amusait à lui tourner la tête d'un air malsain, en provocant ses tachycardies. Nola ne lui confierait jamais qu'elle était victime consentante. Sinon il arrêterait.

Nola avait compris que la honte et le ridicule ne tuaient point, le jour où Rey l'avait embarquée à l'atelier de Will vêtue d'un vieux pull camionneur reprisé, d'un pantalon de jogging élimé par-dessus un bas de pyjama de grand-mère et des bottes pelucheuses en peau de mouton. Désormais, elle rougissait de ses pensées cochonnes et les assumait. En attendant, comment avaient-ils fait pour ne pas voir approcher cette montagne de muscles et sex-appeal ? La question dut aussi se lire sur le visage coupable de Rudy – sans le mot « sex-appeal » –, car Brendan y répondit :

— S'ils appellent ton père Lightning sur le terrain, moi c'est Shadow.

— Trop vrai ! souffla Ben, adorateur.

— Vous venez d'inventer ce pseudo, avouez ? demanda Timothy, peu dupe.

Dwayne vendit la mèche.

— Quand il s'agit de se vanter, tu peux être sûr de le trouver en tête de liste.

— Boucle-la, minus, le houspilla Brendan, non sans l'étrangler avec affection. Alors, qu'est-ce qu'on traficote ? Ce temps-mort menace de battre un record. C'est pas souvent qu'on nous délaisse de façon aussi unanime pour s'intéresser à quelqu'un d'autre.

Il dévisagea Rudy. De près, le gamin passait pour la version « cassable quasi-copie conforme » du fameux Lightning dont Yakim ne tarissait pas d'éloges.

— Hum, c'est délicat, commença Rudy, embêté.

— Il semble que vous ayez besoin de couverture, fit Brendan.

Son sourire canaille leur révéla qu'une partie de leurs messes basses ne lui était pas un mystère. Rudy l'étudia, un peu méfiant.

— Vous nous offririez votre aide ?

— S'il y a quelqu'un capable de focaliser l'attention du reste du monde sur sa personne, c'est moi.

Pas vantard pour un sou, pensa Rudy, ironique. Il fut tenté de jouer la carte de la franchise. Il ne connaissait cet homme qu'à travers son écran. Autrement dit, le type lui était un parfait étranger. Mais son expression avenante le rendait sympathique. Fait étrange, connaissant la méfiance naturelle de Rudy.

— Si vous êtes aussi voyant qu'une balise, alors vous pouvez appâter les journalistes et les paparazzis.

Certains de ses amis hoquetèrent. Il n'y avait que Rudy pour traiter LE Brendan Solem de « balise » ! Mais contrairement aux autres, Bill et Nico auraient dû comprendre que Rudy avait épuisé son stock de fanatisme avec Red Kellin. Brendan apprécia le trait d'humour. À charge de revanche.

— De quoi il retourne exactement ? demanda-t-il, suspicieux. Vous ne préparez pas un coup foireux, si ?

En plus de son agent, il aurait l'attaché de presse de l'équipe sur le dos, si les paparazzis et les journalistes s'en mêlaient. De facto, le coach en serait averti. Et mieux valait éviter de contrarier cette canaille.

— Je veux donner une conférence de presse sans que p'pa le découvre tout de suite.

— Je gagne quoi si je t'aide ?

Pas de « pourquoi ? ». Ainsi, Brendan appartenait à cette catégorie d'individus qui ne réagissaient pas comme le voudrait la « norme », bien que cette chose soit subjective... Un trait exploitable mais non moins suspicieux, songea Rudy.

— Mon indéfectible amitié ?

Brendan s'esclaffa. L'amitié d'un Leblanc ? Il pouvait toujours rêver. Néanmoins, ça ne coûtait rien de tenter l'expérience.

— Ça marche.

— Sérieux ? firent Ben et Nico, incrédules.

— Y'aura des caméras, forcément qu'il est « sérieux », soupira Dwayne.

— Vends pas la mèche comme ça, tu casses le mythe, minus !

Brendan se délecta des regards tantôt ahuris, tantôt désabusés. C'était toujours un plaisir de ruiner son image auprès des fans. Il adorait voir la désillusion des crédules.

— À vrai dire, j'ai mes raisons, fit-il, énigmatique. Et j'ai mieux à proposer. Pour brouiller les pistes avec ton père jusqu'au bout, je vais annoncer à la presse que les B-Sharks donnent une conférence à l'adresse que vous choisirez. Ils ne chercheront même pas à savoir en quel honneur. Toutes les télés locales vont rappliquer, et j'ai l'avantage d'avoir des attachés de presse et managers en com dont c'est le métier de les gérer. Il faut imposer un temps et un tour de paroles à ces piranhas, sinon c'est l'anarchie. Et l'anarchie chez les piranhas n'est pas belle à voir. Faut les canaliser. Chose qu'aucun de vous ne sait faire.

— Il marque un point, reconnut Inna.

Ce n'était pas évident de gérer les journalistes. Leurs questions incisives donnaient facilement dans la provoc et vous déstabilisaient quand vous n'y preniez pas garde. L'état émotionnel peu stable de Rudy en faisait un bon client.

— Et enfin, continua Brendan, espiègle, le coup de théâtre au moment de ton apparition rendra l'affaire plus médiatisée que prévue. On attend les B-Sharks et on reçoit l'héritier de l'Empire Leblanc. Qui dit mieux comme scénario surprise ? Les journalistes qui ne couvrent pas le sport vont rappliquer ventre à terre. Il m'a semblé que tu voulais aussi les cancrelats. Tant qu'à faire, rameutons toute la vermine de la presse.

Brendan savoura le regard vénérateur des étudiants qui le virent soudain sous un autre jour. Avec un naturel désarmant, il passa son bras par-dessus les épaules de Rudy sans que ce dernier ne se dérobe.

— Je vais vous inculquer le basique du racolage médiatique, les gars, dit-il d'un air enchanteur.

— Ne vous laissez pas prendre dans sa toile, les avertit Dwayne. Ce type est une araignée.

Il réprima un sourire. L'effet « leader » de Brendan marchait ainsi. On se méfiait au début, et avant de le réaliser, il vous avait enroulé autour de son petit doigt. Il savait parler le même langage que ses interlocuteurs en leur miroitant qu'il avait mieux à offrir. Les gens le suivaient avec une confiance presque aveugle, tant il donnait l'impression d'avoir le contrôle de la situation. Brendan Solem avait cette facilité à se faire des « adeptes » sans laisser aux « suiveurs » le sentiment d'avoir été charmés, forcés ou entubés. Un talent de gourou.

— Vous n'étiez pas du genre à filer un mauvais coton au lycée, vous ? osa Rudy, amusé.

— Pas vraiment... de mon propre chef, ajouta-t-il face aux regards sceptiques. Mais Dakota Parker avait la fâcheuse manie de me faire filer ce mauvais coton avec une facilité déconcertante.

Il fit un clin d'œil à Rudy. Celui-ci ouvrit la bouche, la referma, puis l'ouvrit à nouveau, interloqué.

— Dakota Parker ?!

— C'est qui ? s'enquit Nico, aussi perdu que les autres.

La jalousie rongeait ses entrailles. Pourquoi Rudy avait-il ce don bizarre d'être connecté à des stars, putain ?! C'était quoi son truc, pour que même LE Brendan Solem interagisse avec lui avec autant de familiarité ? Parce qu'il était évident que Rudy connaissait cette Dakota surgie dans la conversation tel un diable hors de sa boite. Une femme qui, de toute évidence, avait fait son lycée avec le capitaine des B-Sharks ! Nico ne fut pas le seul à arriver à cette conclusion, comme le regard des autres allaient de Rudy à Brendan.

— Dakota Parker est le nom de mon futur prof de krav maga. Directive imposée par mon grand-père, soupira Rudy. Je ne l'ai pas encore rencontrée. Donc, c'est peut-être juste une homonyme.

— À ta place, je me méfierais des coïncidences, susurra Brendan. Quant à Dakota, tu ne seras pas déçu du voyage. Enfin, si tu t'accroches.

— Vous connaissez vraiment son prof de krav maga ? fit Mir, suspicieux.

— Tu vas apprendre le krav maga ? souffla Bill en même temps, impressionné.

— C'est trop cool ! exhala Nola.

— Sérieux, le krav maga ? firent Marine, Hayden et Darel en chœur.

— C'est quoi le krav machin chose ? s'enquit Sandy, larguée.

Enzo roula des yeux, jugeant son inculture impardonnable. Ben ricana.

— Temps-mort ! recadra Junior. Si on se disperse, on perdra l'élément de surprise. C'est maintenant qu'il faut agir si on veut éviter l'obstacle « Dean ». On a toute la soirée pour parler de ce que ce cachotier ne nous a pas encore dit.

— D'accord avec toi, approuva Timothy.

Rudy sentit le besoin de se justifier face aux yeux inquisiteurs de ses amis.

— Mais quoi ? Ça m'était sorti de la tête. Je ne commence pas avant deux semaines, d'abord !

*o*o*

TBC ● EPISODE 29 - part 03

*MEDIA*
Intro vidéo : Are You Ready For This - Clear Blue Fire. Parce que ces lyrics feraient une bonne hymne pour le combat de Rudy.

1 2 3 now we're playing with the big boys
Ooh ooh ooh ooh ooh ooh ooh Hey
Gona take it to the street now we're gonna make a big noise
Ooh ooh ooh ooh ooh ooh Hey!
Gona climb so high now we're rising up (Hurgh)
Ooh ooh ooh ooh ooh ooh ooh

Are you ready now, turn it up! Hey!
Are you ready for this!

Ohh I can see my name under big lights
Ooh ooh ooh ooh ooh It sure looks good to me
I'm comin up now I'm ready for the big time
Ooh ooh ooh ooh ooh I'm gonna be hard to beat
Ooh Ooh I'm a hard act to follow got a big reputation Hey!
Ooh ooh ooh ooh Hold on, hold on, hold on now

Are you ready for this! ooh ooh ooh ooh ooh ooh ooh
Are you ready for this! ooh ooh ooh ooh ooh ooh

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