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S06 - EP 18 ✤ part IV

Partie 4/4

Laissant à son père la charge du chauffeur, Rudy invita ses amis à l'intérieur. Il ne ferait pas les présentations dans le froid. Il commença par le plus attendrissant.

— Je vous présente Natsy. Il est trop chou.

Le gamin le suivait partout depuis que sa fièvre l'avait quitté. Pour le déplaisir de sa mère et de Rey. Rudy s'en amusait beaucoup. Voir son petit-ami s'agacer après Natsy n'avait pas de prix. Ce dernier ruinait tous leurs moments « tendresse » avec un culot monstre. Pour le citer :

— Si on vous laisse tous les deux, tu vas lui faire des bisous tout le temps. Tu vas le garder pour toi tout seul et c'est égoïste !

Depuis, Rey était convaincu que Dean avait commissionné Natsy pour jouer au trouble-fête. Rudy refusait de vérifier. Ça le désolerait de découvrir que son père corrompait même les enfants. Dans cette éventualité, il ne voulait pas savoir comment Dean s'y serait pris.

— Voici sa ravissante maman, Ashley.

Ne s'attendant pas au compliment, celle-ci battit des paupières. Rudy avait décidé de la prendre à revers. Rey ne l'appréciait pas, à juste titre. Rudy se montrerait charmant, car sourire à la personne qui lui inspirait un soupçon de mépris le rendait imprévisible. Éventuellement, les enfants d'Ashley finiraient par lui montrer à quel point elle était victime de sa bigoterie. Refusant de traîner dans son voisinage, Rey s'en était déjà retourné à la piscine.

— Et voici Ilona.

— Enchantée, jeunes Titans, dit-elle en levant la tête. On vous nourrit à quoi de nos jours ? Bienvenue à Balmer.

La consternation de Rudy grandit quand les garçons matèrent. L'allure de la pin-up rockabilly accrochait l'œil hétéro, mais tout de même ! Voyant Nola sous le charme du look de leur hôtesse, Rudy abdiqua.

— C'est chez elle ici, précisa-t-il. Enfin...

Il hésita. D'un clin d'œil, Ilona leva son doute. Elle était proprio au même titre que son fiancé. Ce dernier pénétra dans le vestibule, la saisit par la taille et s'intéressa aux invités. Dans une cacophonie de hoquets, les basketteurs sursautèrent.

— Bon sang de bonsoir !

— Putain, je rêve !

— Pincez-moi !

Wrecking Fucking Ball Orlando !

— En personne, sourit Yakim.

— Ce genre de réaction te soule jamais ? demanda le jeune homme à la carnation cacao.

L'air de famille avec Yakim leur sauta soudain aux yeux. L'aîné ricana.

— Non, minus. Quand c'est aussi sincère, c'est plaisant à entendre. Ils sont tous là ? demanda-t-il à Rudy.

— C'est que la moitié. Et c'est un comble, ceux de Balmer sont en retard !

De tous les Darneyens, seuls Teddy et Timothy le gratifiaient de leur présence.

— C'est qui ? souffla Marine à sa voisine.

Mais Sandy semblait aussi larguée qu'elle. Comme la majeure partie de la population, elle connaissait le surnom Wrecking Ball Orlando, même si elle suivait peu le foot-américain. Vu de près, la bête valait le coup d'œil. En revanche, elles n'avaient aucune idée de la version « minus », qui n'avait pourtant pas à rougir face au gladiateur. Pourquoi était-il torse-nu et en bermuda par ce temps hivernal ?! Pour frimer avec ses abdominaux ? Le concerné apprit à Marine son manque de discrétion.

— Si c'est pour pas être reconnu par les filles, je ne vois plus d'intérêt à la chose.

Sans se gêner, il la reluqua. Marine n'aurait pas dû s'empourprer et détourner le regard. Plutôt s'énerver. Mais à son corps défendant, le bellâtre avait un sourire ravissant. Elle pria que Bill ne monte pas sur ses grands chevaux, il devenait insupportable. L'attitude déplacée du « minus » lui valut une tape de son aîné dans la nuque.

— Ne fais pas honte à ta mère, Dwayne.

Dwayne se massa la partie endolorie et regretta de s'être rasé à ras. D'ordinaire, ses locks émoussaient l'impact.

— Dwayne Orlando, se présenta-t-il. Je suis son frère martyr. C'est quoi ton prénom ?

— Marine.

Bill suivit d'un mauvais œil cette introduction. Dwayne haussa les sourcils. OK, il flairait le chien de garde. Le petit-ami ? Par pur jeu, il testerait la solidité de ce « contrat-là ». La poulette n'était pas insensible à son charme.

Sandy roula mentalement des yeux. Elle ne classerait pas Marine dans les canons de beauté, mais la jeune femme attirait les garçons et assumait de plus en plus son pouvoir de séduction. Dans un groupe de filles, on la draguait souvent en premier. Sandy l'avait noté quand elles se rendaient en boite ou au bar ensemble. On payait toujours des verres à Marine, même quand elle n'en demandait pas tant. Cela irritait les jalouses, et les malignes l'utilisaient, avec son consentement, pour s'offrir des boissons à l'œil.

Depuis, Marine s'adonnait aux rapports de séduction. Elle se plaisait à flirter, sans se définir comme une allumeuse. Se voir désirée par une potentielle conquête boostait son capital confiance. Elle se sentait moins « fille », plus « femme ». Certes, les prétendants espéraient, mais elle n'y voyait qu'un jeu social. Une partie de charme sans engagement, d'autant plus savoureux quand le mec se trouvait sur la même longueur d'onde.

Il était possible que Dwayne appartienne à cette catégorie de joueur : « jeune charmeur, ne recherche pas le plus si affinité ». Hélas, Bill provenait d'un bois plus rustique. Marine se métamorphosait en papillon, mais Bill zonait encore à l'état de chrysalide. Elle le ménageait en restant correcte. Cependant, elle se lasserait s'il n'intégrait pas qu'elle grandissait. Dwayne lui montrait toujours ses belles dents.

Une distraction détourna Bill. Miss Bien Gaulée venait de croiser ses bras, et le geste menaça d'éjecter ses lolos hors de son décolleté. Marine la reconnut. Sandy aussi. L'influenceuse Soizic Ferry, finaliste de la dernière saison de l'émission de téléréalité Show of Secrets, alias S.O.S. Les retrouvailles avec Rudy, un footballeur célèbre, une people populaire sur internet, le jet privé, les limousines... C'en fut trop ! Sandy vacilla.

— Il faut que je m'asseye.

Notant sa détresse, Ben s'inquiéta.

— Tu vas bien ?

— C'est quand la dernière fois que t'as mangé ? s'enquit Enzo un peu sèchement.

Sandy se hérissa.

— Tout à l'heure dans l'avion !

Rudy cilla. Au lycée, la rumeur courait qu'elle se faisait vomir dans les toilettes pour garder la ligne. Cela ne l'avait pas empêché de pratiquer la gymnastique et de finir capitaine des cheerleaders. Sa maigreur avait cédé à du muscle et de la rondeur, après que son couple avec Enzo ait succédé à son couple avec Timothy. Leur tandem survivait encore à la distance, bien que l'Université Sportive de Beauville se paye la réputation d'une prison à la pointe de la technologie, produisant des superstars du milieu du sport. Mais l'antécédent de trouble alimentaire semblait peser sur leur relation, à sa manière de se montrer sur la défensive.

— Ça doit être le contre-coup. Trop d'émotions d'affilée. Cette fin de journée a été mouvementée.

— D'accord avec toi, compatit Marine.

— C'est probablement un malaise vagal, intervint Ilona. On finira les présentations autour d'un rafraîchissement.

Elle les installait dans l'un des séjours de la villa quand une voix lança :

— On va commencer sans toi, Dwayne ! Hey, je connais ces visages.

Ainsi s'annonça Timothy, tout sourire. Enzo se leva, indigné.

— T'étais déjà là ?

Son ancien capitaine l'accueillit avec une accolade bourrue.

— Salut, tête à claques.

— Mais putain, t'es mouillé ! s'horrifia Enzo.

— Faut vraiment être miro pour pas l'avoir remarqué avant, lâcha Rudy, tandis que Timothy faisait un check stylé au reste de ses copains.

Le métis revint à Enzo et appuya sans douceur sur son biceps droit.

— C'est moi ou t'es encore plus costaud que la dernière fois qu'on s'est vus. Et ça date seulement de deux semaines !

— C'est toi qui fonds de jour en jour. Ton mannequinat te fait perdre du muscle à force de bouffer comme un moineau.

— J'entretiens sainement mes muscles, je ne les dope pas. Ils vous donnent de la bouffe de cheval à l'USB ?

— Pas de cheval, de gorille. Et je sais de quoi je parle, intervint Yakim, pince-sans-rire.

Il n'était pas si surpris d'apprendre que le grand dadais étudiait dans son ancienne fac. Le rire de Dwayne évita aux crédules de le prendre au mot. Vu la dégaine du footballeur, un régime alimentaire de gorille tomberait probablement sous le sens. Les présentations se poursuivaient toujours, à l'arrivée de nouveaux habitants.

*o*o*

TBC ● EPISODE 19


*MEDIA*
Intro vidéo : Trouble - CRMNL.

I just wanna live my life the way I wanna live
I just wanna play with fire
Burnout with my friends
We just wanna live our lives the way we wanna live
We just wanna play with fire burnout with our friends
Trouble
Trouble
I've been causin' way too much
Trouble

J'ai posté ce message sur mon mur, je le remets ici, pour les non-abonné(e)s.

Je tenais à remercier tous ceux et toutes celles qui prennent de leur temps pour commenter, ainsi que les bonnes âmes qui votent.

Sur une plateforme de type réseau social comme wattpad, ces petites étoiles ont une valeur significatives pour un(e) auteur(e).

Comme nombre d'auteur(e)s j'ai déjà lu ce commentaire/message étrange qui s'intitule « je n'ose pas voter ». À chaque fois, ça me laisse perplexe. Pourquoi ?

Il arrive aussi que je fasse la drôle d'expérience de me retrouver dans la liste des « meilleures lectures » ou « lectures préférées » ou « coup de cœur » d'individus qui n'ont jamais commenté, jamais voté une seule fois. Je découvre l'existence de ces lecteur(ice)s au moment où mes fictions sont ajoutées à leurs listes de lecture.

Et ça laisse aussi perplexe.

Je vous rassure, je ne suis pas une adepte de la course aux votes. Je n'en quémande pas. Il ne manquerait plus que ça !

On vous dira que voter équivaut donner de la visibilité à un(e) auteur(e) dont vous avez apprécié la lecture. C'est vrai. Car un nombre élevé de votes titille la curiosité d'autres wattpadien(ne)s.

Mais c'est tellement plus qu'une question de statistiques ou de visibilité.
Le plus souvent, ça encourage.
Parfois, ça remonte le moral.
Il arrive que ça efface quelques doutes, pas tous.
Mais ça ensoleille une journée grise. (Surtout par ce temps mouillé d'automne.)

Et ça, ça n'a pas de prix.

Écrire et mettre en ligne une fiction coute du temps, de l'énergie et de la volonté. La lecture est gratuite mais reste aussi chronophage. (Je compatis pour les insomniaques !) Néanmoins, il suffit d'un vote pour dire à l'auteur(e) le plaisir de sa lecture.

Alors, je tenais à remercier du fond du cœur ❤ celles et ceux qui songent à laisser une petite étoile avant d'entamer la partie suivante. Ou qui prennent de leur temps pour lâcher un commentaire.

Vous n'avez pas idée du soutien que cela représente. Aussi, un grand merci pour ce soutien inestimable ! ❤

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