Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

S06 - EP 07 ✤ part II

Partie 2/3

Le regard globuleux et inquisiteur de son fils à son endroit rembrunit Ashley. Elle avait senti la chose venir. Embêté, Farrell chercha secours auprès d'Ilona. Limite s'il ne paniqua pas. Peut-être trouverait-elle les mots justes, avec sa psychologie de bazar. Red ravala un soupir, désabusé par l'impuissance parentale devant un fils réclamant sa part de savoir sur un tabou fixé par des adultes stéréotypés. Il occulta la mine fermée du couple Lawrence tandis qu'il exposait son opinion.

— On n'est pas amoureux d'une fille ou d'un garçon mais d'une personne. Peu importe que ce soit une fille ou un garçon. C'est vrai que la plupart des garçons tombent amoureux des filles, et la plupart des filles tombent amoureuses des garçons. Mais il existe des garçons qui tombent amoureux d'autres garçons. De même que des filles qui aiment d'autres filles. Et enfin, des filles et des garçons qui aiment les deux. Et moi, je suis le zamoureux de Dean. C'est normal.

Natsy opina du chef malgré sa réserve. Il interrogea sa mère en silence, dans l'attente de son approbation ou sa validation. Quoi de plus naturel. Contrairement à son époux, Ashley ne s'était pas vraiment questionnée sur la relation de Red et Dean. Elle ne connaissait pas ce dernier en dehors de son image de modèle. Quant à la réputation de Red Kellin : secret de polichinelle. Mais elle n'était pas fan du people. Elle réalisa, cependant, qu'elle apprenait un scoop. Les tabloïds se bornaient à spéculer sur ce couple, en l'absence de preuves tangibles. Ses copines n'en reviendraient pas de cette info.

L'œillade glaciale de Dean, comme elle tardait à répondre à son fils, lui arracha un frisson. Elle pouvait oublier le commérage, maintenant que lui revenait l'identité du grand blond. Le fameux Dean Lightning qui polluait parfois les souvenirs de son époux appartenait à l'aristocratie intouchable de Balmer. Red Kellin avait tiré le gros lot avec un Leblanc. Ashley se fit une raison. Les fréquentations d'Ilona brillaient par leurs mœurs libérales, pour ne pas dire déviantes. Gardant le fond de sa pensée, elle haussa les épaules à son fils. Une autre réaction aurait prêté à conséquence. Jugeant ce débat futile, Farrellia décréta :

— Le garçon avec mon doudou, c'est mon zamoureux.

— Mais il n'est plus libre, princesse, se désola Red. Il a déjà quelqu'un.

— Oh zut alors !

Sa réaction spontanée véhicula tout son dépit. Ilona s'étonna. N'était-ce pas un peu tôt ? Natsy se moqua.

— Elle est amoureuseuh ! Mais il est trop grand pour toi, Farrellia.

Sa cadette le dévisagea comme s'il racontait des inepties. La concordance générationnelle était encore une notion abstraite. Ou alors, elle comprenait déjà l'adage « l'amour n'a pas d'âge », se dit Red, ironique.

— C'est qui son amoureuse ? demanda Natsy.

— Tu le lui demanderas lorsqu'il se réveillera, se déroba Red.

Il ne discuterait pas de cela en toute légèreté. Du côté des adultes, l'ambiance avait caillé. Farrell n'avait pas beaucoup apprécié que Dean foudroie son épouse du regard. Un malaise flottait dans l'air, mais ils le nieraient en présence des enfants. Les parents jouaient d'apparence en se berçant de l'illusion d'être « tolérants ».

— Il se réveille quand ?

— Je l'ignore, princesse. Mais j'ai une idée. Si on lui préparait quelque chose pour son réveil ?

— Quoi ?

— Une surprise. Vous aimez les surprises ?

— Ouais ! firent les bambins en chœur.

Red se tourna vers leur mère.

— Ça ne te dérange pas que je les réquisitionne comme commis de cuisine ?

— Que vas-tu leur faire faire ? demanda Farrell.

— Les changer en esclaves, lâcha Dean. Andy n'est pas un marmiton mais un maton.

— Tss ! Si des fondants au chocolat et des crêpes les tentent, je pense leur trouver une meilleure activité que celle de se tourner les pouces avec tous ces adultes.

— Ouais ! hurlèrent les gosses.

Red n'attendait aucune autre réaction avec le mot magique : crêpes. Ilona s'inquiéta soudain de leur excitation.

— Tu vas y arriver ?

— T'inquiète. Je me suis permis de fureter un peu dans ta cuisine. Il y a tout ce dont j'ai besoin.

— C'est une de ses sales manies, fureter dans la cuisine des autres, confirma Dean.

Red abdiqua. Son amant semblait décidé à ne pas prêcher en sa faveur...

— On l'a vu à l'œuvre hier, dit Yakim. Le dîner a été un régal.

Montrant des réticences à cause de la santé de son fils, Ashley céda pour ne pas passer pour la rabat-joie de service. Red l'invita à se joindre à eux, si elle voulait garder un œil sur Natsy. Elle admit qu'une activité détournerait son fils de sa fièvre. Vu la vitalité du garçon, une baisse de régime sauterait tout de suite aux yeux. Lorsqu'ils disparurent dans la cuisine, Ilona soupira :

— Ces mamans !

— Commence par en devenir une avant de critiquer, la rabroua Yakim. C'était Kurt au téléphone. Il passera voir ton fils au courant de la semaine.

Dean acquiesça.

— Je n'ai pas voulu m'en inquiéter mais la route est surveillée, annonça Ilona.

— Désolé, s'excusa Dean. Vince n'est pas du genre à s'enquérir de l'avis d'autrui quand il s'estime dans son droit de protéger ses « intérêts ».

Il s'était assuré de la sécurité à Biel Healthcare mais n'avait pas voulu l'imposer à la propriété de Yakim. Ce dernier cilla. Il ne s'en était pas encore rendu compte.

— Je suis gardé chez moi et je suis pas au courant ? (Il remua la tête.) Tant que c'est pour la sécurité de Rudy, ça ne me dérange pas. Même s'il n'y a rien à craindre. Le quartier est sûr et le système de sécurité est de qualité. Du moment qu'ils n'empiètent pas sur le rythme de vie dans la propriété... J'entends par là qu'ils ne fassent pas chier mes visiteurs ni mes employés.

— Ils savent rester discrets, affirma Dean.

Peu importe son accord, ces agents de sureté continueraient de sécuriser le secteur. Dean n'avait pas la foi de se prendre la tête avec son géniteur. Il validerait jusqu'à une garde rapprochée. Même si cela le rendait malade en soulignant sa négligence. En coupant les ponts avec la famille, il avait mis fin à ce train de vie. Eh bien, il était temps de réapprendre à vivre avec.

— Tant qu'on y est, fit Ilona, est-ce que vos avantages MIP poseront un problème ?

On ne lui avait pas vraiment demandé son avis, avant de lui refiler le patient Rudy. Même si elle avait voulu aider. Elle acceptait surtout parce que Dean comptait beaucoup pour son homme. Et la dette de Yakim envers Dean lui donnait des scrupules à exiger une rémunération pourtant légitime. Or une psychothérapie l'amènerait à découvrir des secrets du MIP-Club qui pourraient potentiellement la mettre en danger. Dean lut entre les lignes.

— Je m'assurerai que non.

— Bon. (Elle s'adressa à Yakim et Farrell :) J'ai besoin de lui parler seule à seul, mais j'ai la flemme de me retirer dans mon bureau.

Les deux footballeurs roulèrent des yeux et libérèrent le salon. Dean se le nota en post-it. Madame faisait la loi au domaine.

— J'ai eu le temps de comprendre qu'avec toi, le conventionnel ne marche pas.

— Où veux-tu en venir ? marmonna Dean.

— Au fait que je vais devoir employer des méthodes peu orthodoxes. Je ne donne pas mon analyse aux proches du patient de façon directe. Mais je n'ai pas d'autre choix que de te sensibiliser. De nombreux patients sujets aux crises de panique sont gouvernés par une peur « irrationnelle ». Mais quand on creuse, elle est rationalisable. Cependant, les proches peuvent finir par perdre patience face à ce qu'ils ne comprennent pas. Et à la longue, ils jugent ces angoisses un peu irritant. Certains auront tendance à croire que le patient exagère.

Dean pouvait assurer à Ilona que cela n'arriverait pas avec lui. Il se limita à hocher la tête.

— Face à la violence de certaines crises, il arrive que des patients développent de nouvelles peurs. Une crainte de perdre le contrôle de leurs propres émotions. Dans les cas extrêmes, une peur de devenir fou. Et cette peur va alimenter le cercle vicieux. Dans les cas moins extrêmes, ça provoque une gêne ou de la honte. Tu as eu un aperçu à l'hôpital. La fierté de la personne va interférer à différents degrés, selon la taille de son égo ou le nombre de ses complexes. Et la principale conséquence est une fuite. On fuit les autres. Leur regard surtout. On se replie sur soi-même. Ça peut être radical, un isolement physique, ou plus subtil, un isolement émotionnel.

L'ouverture ne commençait que lorsque s'estompait ce malaise, cette honte face au regard de la société. L'un des exercices peu évidents de la thérapie était d'apprendre au patient à se focaliser sur ces sentiments. À s'autoriser à avoir peur, à ne pas déconsidérer les émotions négatives sous l'idée reçue qu'elles le rendaient faible, bizarre ou toqué.

— Tu auras un rôle important. Pas uniquement de la patience. Il s'agira surtout de ne pas changer ton regard. Conseil plus facile à donner qu'à suivre. Parce que, inconsciemment, tu seras amené à le faire. Instinctivement, tu vas le couver.

Dean prit une forte inspiration. Un sacré défi l'attendait.

— Aurais-tu des antisèches ?

Ilona lui sourit.

— Une astuce est de ne pas modifier ton attitude en sa présence. Je sais que Rudy requiert beaucoup d'attention en ce moment. Mais malgré tes inquiétudes, tu ne devras pas changer tes habitudes.

— C'est problématique. La garde rapprochée sera un sacré changement d'habitude.

— Ouais, ça viendra avec son lot de paranoïa ou de peur, mais aussi de sécurité. Il faudra juste trouver un équilibre, le rassura Ilona. Bien entendu, il faudra lui en parler. Entendre son opinion. Mais mon petit doigt me dit que ça te rassurera plus que lui. Alors il fera les choses pour rassurer papa.

— Tu marques un point, admit Dean.

— Et avec une garde rapprochée, tu seras peut-être moins sur son dos.

Elle ignorait encore la nature de la relation de Dean avec son fils. Mais du peu qu'elle avait vu du comportement de Rudy, elle devinait l'absence de pas mal de barrières. Le père couvait son rejeton, et le fils l'accaparait comme un petit garçon.

— En attendant, c'est jour de fête ! lança-t-elle d'un ton plus léger. Donc on fait la fête.

Elle se leva d'un bond et rejoignit la bonne humeur dans la cuisine.

*o*o*

TBC ● EPISODE 07 - part 03

*MEDIA*
Intro vidéo : Reol〔れをる〕et 〔nqrse〕 妄想税 . On reste avec le même duo d'artistes.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro