Une chaleur étouffante commençait à se faire sentir tandis qu'Espoir continuait sa route vaillamment. Le décors avait changé, passant d'une sensation lourde à de la chaleur.

La roche dont était composé le sol devenait de plus en plus en chaude, brûlant presque sa plante des pieds.
Elle transpirait à grosse goutte, regrettant presque la neige.

Sur une des voûtes aux couleurs chaudes, ce trouvait un immense panneau à led où l'on pouvait lire: Bienvenue à Hotland.

Ses pieds commençaient vraiment à brûler, la cause étant que de la lave s'étendait dans le bas.

"Je suis dans un volcan ?"

Ça avait l'air avec cette lave et la roche...
Seul chose positif, Espoir ne voyait pas de tas de poussière devenu habituelle pour elle.
Cela ne signifiait pas pour autant qu'elle devait baisser sa vigilance. Elle se hâta vers une forme au loin.

Elle finit devant une grande porte de métal blanc. C'était un laboratoire tels que l'on pouvait voir dans la vie. Des tuyaux partait de la lave pour aller dans la bâtisse.

Les portes n'étaient pas totalement fermés, elle pouvait glisser un oeil dans la fente. Elle ne pouvait pas voir grand chose car l'obscurité régnait dans cette bâtisse.

Un mouvement dans l'ombre fit reculer Espoir.

La porte s'ouvrit avec difficultée devant ses yeux ébahis.
La lumière de l'extérieur s'infiltrait à l'intérieur de la pièce, lui permettant de voir, à peu près.

Elle s'avança sur le sol carrelé, des tuyaux de toutes tailles parcouraient la pièce pour rejoindre un énorme écran fissuré de part en part. Des toiles d'araignée s'étaient nichées un peu partout. Espoir toussa bruyamment, tellement l'air était imbibé de poussière. À force de tâtonner contre le mur, elle finit par dénicher un interrupteur qui fit s'éclairer la salle.

Des écritures remplissaient les murs, c'était des équations compliquées gribouillés comme si son auteur ne regardait pas ce qu'il faisait. Certaines était ancienne, d'autres récente à cause de l'encre fraîche qui dégoulinaient.

Espoir vit un énorme trou dans un des murs noirci menant à une cavité rempli... De rien.

Enfin à part une paire de ballerines rose pâle qui traînait là. Espoir se hâta de les enfiler, permettant un peu de repos à ses pieds meurtries. La taille était un peu juste mais ce n'était pas très grave. Elle noua les longs rubans des ballerines en un noeud compliqué pour la gêner la moins possible.
Habillée de cette manière, Espoir se sentait plus... Gracieuse...
Elle voulut entamer une rotation comme dans les ballets de dance sur la pointe des pieds.

En se retournant, elle fut nez à nez avec un autre monstre.
Espoir recula autant qu'elle pouvait, dans un mélange de surprise et de frayeur.
Le monstre ne broncha pas et semblait renifler l'air...

Sa peau était écailleuse, d'une couleur jaune terne. Des croûtes suintaient entre ses écailles d'une sorte de liquide transparent avec des bout de gelée blanche. Elle portait une blouse blanche dont dépassait un moignon de queue qui se balançait faiblement. Ces griffes faisait la taille des ses avant-bras ridiculement petit, elles étaient comme craquelées et une mousse verdâtre les recouvraient. Une sorte de patch cachait le visage du monstre, d'où coulait le même liquide qu'avec Toriel. Des cicatrices de griffures ornaient le côté de sa tête, certaine étaient caché par le tissu blanc, enfin plus très très blanc...
Des sortes d'épis ornaient l'arrière de sa tête, comme des cornes mais plus arrondie.

"- Il y a quelqu'un ?"

Sa voix était très aiguë, insupportable pour les pauvres oreilles de l'humaine...
Elle ne la voyait donc pas ? Son apparence désastreuse avait fait naître en Espoir une envie de vomir.

Espoir se glissa contre le mur en contournant le lézard.
Celui-ci baissa la tête avant de repartir en soupirant :

"J'aurais dû le deviner... Qui viendrait donc ici ?..."

Le reptile repartit à l'étage, avec nonchalance.
L'humaine avait encore son coeur qui battait à la chamade, lâchant doucement la pression accumulé dû à cette rencontre.

Encore un monstre ? Elle soupira, cela devenait presque une habitude.
Comment allait-il la tuer cette fois ci ?
Avec ses griffes ? À coup de livres ?...

Elle lâcha un petit ricanement dû à ses idées noirs.
Les bruits de cliquetis cessèrent à l'étage et Espoir pu repartir.

Au moment où elle allait passer ce qui semblait être la porte de sortie, quelqu'un toqua.

Et merde, le lézard allait descendre, alerté par le bruit. Il lui fallait une planque, et vite.
Ni une ni deux, Espoir se glissa sous une table recouvert de plans.

Ce fut juste, car pile au moment où Espoir s'était caché,  la porte s'était ouverte et quelqu'un descendait les escaliers.

Sa vison de la scène était coupée en deux, elle ne pouvait voir que le bas de leurs corps.

L'un était le lézard, l'autre était une personne portant de longues bottes à talons rose par dessus des collants noir.

"-Alphys, As-tu préparé mes nouveaux accessoires ?! Cria une voix robotisée.

- M-Mettaton ?! Que fais-tu ici ?!

-Je t'ai demandé mes nouveaux accessoires ! Le show est dans deux heures, mes fans m'attendent !

-Mais t-tu n'est pas venue depuis un moment ! Bégaya avec difficulté Alphys.

-Voyons, j'étais occupé, justifia Mettaton. Bon, Où sont-ils ?!

-M-mais je n'ai rien ! Je n-ne savais rien !"

Mettaton tapa du pied par énervement.

"-Tu dois bien avoir quelque chose ! s'agaça Mettaton."

Il monta l'escalier en poussant au passage Alphys. Espoir ne bougeait pas d'un pouce, légèrement attristé par cette scène et de manière dont avait été traité le pauvre lézard par le robot.
Alphys se releva avec difficulté, une de ses griffes avait éclaté contre le sol lors de sa chute.
L'humaine entendit un drôle de bruit, des... sanglots ?

Le lézard reniflait d'une manière comique tandis que des larmes claires coulaient.

"- P-pourquoi... Suis-je... Si... Inutile...?"

Tandis qu'elle se lamentait, Espoir ressentit de nouveau ce pincement dans son coeur, le même qu'avec la tortue. Elle voulait l'aider mais elle avait peur. Peur de son apparence monstrueuse. On ne devait pas juger un livre sur sa couverture mais elle était si... Répugnante.
Mais quand cette Alphys pleurait, ce n'était plus un monstre, mais une âme en peine, qui est renfermé sur elle en ravalant ses peine et portant un sourire factice au autre.

Finalement, le robot revint. Il tenait un objet métallique mais Espoir n'arrivais pas à distinguer ce que c'était...
Sans même accorder le moindre regard à Alphys, il repartit avec sa démarche de diva.Espoir haïssait se genre de comportement, une haine fulgurante l'envahissa.
Elle s'occuperait personnellement de ce monstre...

-Tu n'auras qu'à le tuer !

La voix ?! Espoir sursauta en se cognant la tête contre la table.
D'habitude, elle ne l'entendait que lorsqu'elle était dans la pièce noir...

-Pour le tuer, c'est simple ! Utilise les objets que tu as ramassé pour le frapper. Ses pv descendront.

Pv ? Point de vie ?
Elle était tellement interloqué par l'intervention brusque de la voix, qu'elle n'avait pas remarqué la blouse blanche devant elle. La main griffue attrapa le bras d'Espoir et la tira hors de sa cachette.

"- U-u-un h-humain !?"

Espoir, horrifié, tenta d'échapper au griffes moisis d'Alphys. Elle plongea sur la gauche, manquant de se prendre la tête sur le pied de la table. Alphys semblait l'avoir pressenti et la stoppa en la bloquant.
L'humaine se retrouva le nez dans la blouse, aspergé d'une odeur mélangeant ordure et moisissures. Elle n'en pouvais plus, elle vomit de la bile par terre, sur les pieds d'Alphys.

"- Q-qu'est-ce que... "

Ce n'était pas voulue. Le lézard mit une main (griffe ?) dans sa poche et en sortit une seringue pointue.

"-Ça ne sera que l'affaire d-d'une seconde ! P-pardonne m-m-moi...

~

Hey ! De retour avec un chapitre, j'espère qu'il vous a plus ! N'oubliez pas de commenter si vous trouvez un truc bizarre !
À la prochaine mes petites plantes !