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Chapitre 6 Jazz Mulligan

Mulligan était affalé sur son balai tout en me regardant de travers.

- Comment ça vous m'avez trouvé ? On s'connait ?

- Pas tout à fait, à vrai dire nous sommes à la recherche du Professeur Rice, et il a été aperçu la dernière fois dans le bureau des enseignements, seulement...

- Seulement, vous n'avez pas d'clef !

- Voilà...

Alors que nous sortions des toilettes pour discuter dans le couloir, Akachi nous vit de loin et m'interpella.

- Rex ! Vous êtes ici ! Je vous cherchai partout ! Et ... Ho ! Mr Mulligan nous vous cherchions !

- Tout l'monde me cherche ici !

- Nous faisons parti de la même équipe, dis je légèrement gêné.

- Ouais, mais j'vous connais pas, moi !

- Je suis Akachi Onyele, voici Rex Murphy, et notre troisième membre est ??

- Au toilette, il ne s'est pas senti très bien... répondis je.

- Il m'a souillé les toilettes que j'venais d'nettoyer !

J'offris un sourire gêné à Akachi, qui fronça les sourcils,

- Mon pauvre monsieur, vous qui avait si bien travaillé ! répondit elle tout en me regardant d'un air sévère.

Akachi jouait la carte sentimentale, elle s'approcha de Mulligan, lui attrapa son bras pour l'amener un peu plus loin de moi. Elle le plaignait, enfin le caressait dans le sens du poil, mais Mulligan ne se laissa pas faire.

- J'vais pas ouvrir à des étrangers  comme vous !

- Mr Mulligan, geint Akachi.

- Nous devons trouver le Professeur Rice à tout prix !

Celui qui venait de parler n'était d'autre que Roland qui venait de sortir des toilettes. Malgré sa pâleur, il était revenu à lui, et son visage s'était refermé.

- Vous n'avez pas à m'commander !

- C'est le Professeur Armitage qui nous envoie. Il se fait de souci, il a perdu toute trace de son ami. Si vous nous entravez dans nos recherches, croyez moi que vous aurez de gros problèmes.

J'écarquillai les yeux devant tant d'affirmation.

- Et vous allez me faire quoi ? hein ? Me jeter en prison ?

- J'en ai le pouvoir... répondit Roland

- Ha ouais ? Vous êtes flic ?

Roland eut un petit rictus, et plaqua sa main sur son torse, puis ses yeux s'écarquillèrent à leurs tours.

- Bon sang ? Où est mon imper ?

- Vous vous ne vous en souvenez pas ? Vous l'aviez posé près du bar, dis je

Il me regarda avec férocité, puis parti en trombe vers la salle commune, où la musique continuait à être jouer.

- Pourquoi le Pr Armitage vous envoie ? Demanda Mulligan

- Comme on vous l'a dit, il n'a pu de nouvelles du Professeur Rice depuis longtemps.

- Pourtant j'croyais qu'ils s'étaient vus, y a pas si longtemps qu'ça ? répondit Mulligan

- Le Professeur a peur qu'il soit arrivé quelque chose à Rice, enchaina Akachi, et tout porte à croire qu'il a raison de le penser.

Mulligan se tut. Il mâchouilla quelque chose dans sa bouche puis grimaça et répondit :

- D'accord, j'vais vous accompagner. J'aime bien le Pr Armitage, s'il vous fait confiance j'vous fait confiance... Et puis votr'copain, il n'a pas l'air commode !

- En parlant du loup, dit Akachi

Roland revenait vers nous, habillé de son imper et portant son chapeau, montrant avec tout la conviction d'un fédéral, l'écusson qui lui donnait légitimité.

- J'vais ouvrir vos portes, fédéral, ils m'ont convaincu ! répondit Mulligan qui s'avança vers la sortie.

Roland laissa passer le concierge, puis Akachi qui lui fit un clin d'œil et enfin moi. Il attrapa mon bras pour me faire ralentir.

- Comment ?

- En discutant calmement avec lui, la pression d'un fédéral ne fait pas tout, répondis je avec un demi sourire.

Je le vis déconcerté, puis il enfonça dans sa poche son précieux écusson, les mains avec. Il était vexé.

- Je n'aurai pas du boire votre boisson, murmura t-il

- CE n'était pas MA boisson, je n'ai fait preuve que de politesse en vous invitant, mais j'aurai dû m'abstenir je dois l'avouer, répondis je du tac au tac.

- Je vous l'avez dit que je n'avais jamais bu !

- En service, pas de toute votre vie ! Et d'ailleurs vu votre age, j'en suis étonné !

- Pardon d'être quelqu'un d'intègre !

- Vous l'êtes trop ! D'ailleurs je vous préférai saoul comme tout à l'heure, au moins vous m'étiez plus sympathique !

 Roland se statufia à ma phrase. Son visage se décomposa, puis ses joues passèrent du blanc au rouge vif. Il se renfrogna et dépassa Mulligan et Akachi. Cette dernière se retourna et demanda :

- Mais qu'est ce qui s'est passé ?

- Rien... Dis je,

A mon tour je me renfermai dans un mutisme qui en disait long. Nous passâmes devant les  étudiants qui étaient encore à la fête et sortirent des dortoirs si bruyants. L'air frais me saisit immédiatement. Je plaquai les deux pans de ma veste pour m'en protéger, et regardai Akachi qui semblait être si à l'aise avec le froid. Roland tournait en rond en nous attendant.

- Bon allez ! On y va à son étude qu'on en finisse ?

Mulligan ronchonnait à son injonction, et partit devant pour nous ouvrir les locaux, mais alors que nous atteignîmes la porte des enseignants, un hurlement se fit entendre dans le lointain. C'est un cri qui suintait le désespoir et la colère. Akachi m'attrapa le bras par réflexe. Roland lui se retourna vers le hurlement prêt à dégainer son colt. Mulligan fronça des sourcils, quand soudain un élève arriva en trombe vers nous. 

- Un monstre !!! Au secours !!

Un nouveau cri retentit, plus effroyable. L'étudiant percuta Mulligan et pleura à chaudes larmes. Dans ses sanglots, je compris ceci :

- Je n'ai vu que son ombre, mais c'est sur il n'est pas humain ! Il casse tout dans le laboratoire de chimie ! Une vrai furie ! Il s'est échappé, j'en suis sur ! Il faut faire quelque chose !

- Calme toi ! Respire, tu n 'es plus en danger, l'informa Roland.

L'étudiant hoqueta et passa un main sur son visage mouillé par tant de larmes.

- Qu'est ce que nous faisons ? Demanda Akachi

Roland réfléchit puis il me regarda avec désarrois. Il soupira et dit :

- La sécurité des étudiants d'abord... Nous devons évacuer l'Université de ses résidents.

Je fus soulagé à ces paroles, et acquiesçait sans hésiter.

- Il reste des étudiants dans le bâtiment des sciences ? Demanda Akachi

- Oui, mais mais je crois qu'ils se sont enfuis.

- je vais aller vérifier cela, dit elle avec un aplomb

- Melle Onyele !

- Appelez moi Akachi, Rex, et ne vous inquiétez pas, je serais prudente. Vous allez vous occuper du dortoir. Ils vont vous reconnaitre avec la prestation que vous avez donné...

- Vous nous avez vu ! s'écria Roland,

- Je n'ai pas perdu une seule miette de ce spectacle, répondit elle en souriant.

Puis elle partit avec l'étudiant en direction du bâtiment des sciences, sans que nous puissions lui rétorquer quoique se soit.

- Banks ! Allons y !

Il hocha la tête, frustré de ne pas avoir pu répondre à Akachi. Mulligan nous suivit promptement, et quand nous débarquâmes de nouveau dans la salle principale, la fête battait toujours son plein. Personne n'avait entendu le hurlement dehors. Tous riaient, dansaient, buvaient sur la musique endiablée du jazz. Je fonçai vers le bar et arrêtai le gramophone. La musique stoppa net et les gens râlèrent instantanément.

- S'il vous plait ! Si vous plait ! Ceci n'est pas un exercice ! L'Université doit être évacuer !

- Hé ! Mais c'est le type qui a dansé tout à l'heure ! Il avait le rythme dans la peau ! Il est où ton partenaire ?

Les étudiants se mirent à crier d'excitation,

-  Refais nous ta prestation !

- Ouais !! Ouais !!!

- Non ! Non ! Vous ne comprenez pas ! Vous êtes en danger !

Des rires s'élevèrent de la salle, quand soudain deux coup de feu retentirent et tous les étudiants se plaquèrent au sol. Seul Mulligan, Roland et moi même étions restés debout. Ce dernier tenait son colt en l'air avec la fumée qui s'en échappait. Son regard noir scruta la salle comme pour voir si d'autres étudiants allaient lui tenir tête.

- Ceci n'est pas une blague, vous n'avez pas le temps de faire quoi que ce soit, vous sortez  IMMÉDIATEMENT !!

Un vent de panique souffla dans la salle, et certaines filles commencèrent à crier.

- Allez ! On évacue ! hurla Mulligan, Dépêchez vous !!! Dépêchez vous !!

Chacun ramassèrent ses affaires dans l'affolement le plus total, et la salle se vida petit à petit, jusqu'à ce qu'il reste que nous deux : Roland et moi. J'avançai vers l'alarme incendie, et la déclenchai pour le reste du dortoir. Puis, avec prudence, je revins vers Roland qui m'attendait, et lui murmurai un merci à peine d'audible.

- De rien... Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il a pu se passer ici, si ce n'est que j'ai bu et que j'ai rendu mon estomac,

Alors que j'allais lui répondre, il continua :

- Et... Je ne veux pas le savoir.

Puis il me laissa en plan et sortit sans un seul mot.

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