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Chapitre 3 Étrange phénomène.

- Nous voilà bien maintenant ! Râla Roland

Cela faisait cinq bonnes minutes que nous essayons d'ouvrir la porte. Mais elle restait inflexible, ne bougeant pas d'un pouce.

Il s'assit sur le premier siège qu'il trouva et enleva son chapeau. Ses cheveux étaient d'un noir ébène, bien épais. En désordre à cause de son chapeau, il passa une main négligemment pour essayer de les dresser dans le bon sens. Il avait l'air encore plus abattu. Je pris un siège à mon tour et m'installai à coté de lui. Le silence revint entre nous deux, et je n'aimai pas cela. Roland se pencha en avant, posant ses coudes sur ses jambes, tout en regardant de travers l'objet qui lui résistait.

- Comment ça se fait qu'elle soit bloquée comme cela ! marmonna t-il

- Un coup vent... Vous ne trouvez pas qu'il fait plus frais ici que quand nous sommes arrivés ?

Roland me regarda, il haussa un sourcil d'étonnement et sourit.

- Vous avez enlevé votre veste, c'est peut être pour cela que vous avez froid, remarqua t-il

- C'est vrai ... Répondis je

Dans mon investigation des papiers du professeur, j'avais retiré ma veste côtelée pour me sentir plus à l'aise.

Mon étourderie me perdra, pensai je

je me levai et allai au bureau de Rice, je remis ma veste et regarda tout le fouillis qu'il y avait sur son bureau.

- A quoi pensez vous ? Demanda Roland,

je levai mes yeux sur le jeune homme qui s'était redressé.

- A tout ceci...

Je montrai d'un coup de main le désordre du bureau. Roland ne comprenait pas.

- Le Pr Rice n'était pas ainsi ! Il a toujours été quelqu'un de très soigné, et de très protocolaire... Ce... Bazar ne lui ressemble pas. On dirait qu'il cherchait quelque chose et qu'il fallait faire vite. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire ?

A son tour, Roland se leva et vint au bureau. Il ramassa un des papiers trainant et le lit sans conviction. Son expression du visage se durcit.

- Qui y a-t-il ?

- Regardez ...

Il me tendit le papier et je vis pourquoi son visage s'était durcit. C'était un article de journal, où était mentionné les Professeurs Rice, Morgan, et Armitage. Il faisait aussi illusion à Dunwish et également d'un monstre ?

- Ce n'est pas vous qui avait écrit cela ? Demanda Roland sur le ton de l'ironie.

- Non... Mais le titre vient de mon journal.

- L'Echo d'Arkham a un lien avec eux ?

- Pas que je sache. Il n'y a que moi qui connaissait réellement les professeurs. 

Enfin deux d'entre eux. Le Dr Morgan ne me disait rien. Mais l'Université était immense et je ne pouvait connaitre tout le monde.

- Un monstre, répéta Roland

- Quel genre de monstre ? Demandai je

- Ce n'est pas préciser dans l'article...Ça pourrait être tout simplement un loup d'une belle envergure qui aurait pu semer le trouble dans cette petite ville. 

Il s'arrêta de parler quelques instants, puis fronça des sourcils.

- Vous avez toujours votre loupe avec vous ?

- Oui,

- Jetez un coup d'œil sur la photo et plus particulièrement les mains d'Armitage.

J'observai Roland qui avait soudain le sourire aux lèvres. J'empoignai ma loupe et regardai de plus près. Les trois professeurs ainsi que des élus de Dunwish posèrent pour la postérité devant un pont où s'écoulait une rivière. Ils étaient visiblement tous fatigués, mais également heureux. Rice et Morgan avaient les bras croisés de satisfaction. Seul Armitage avait une posture qui trahissait un mal être. Il souriait mais ce n'était qu'une façade. Il tenait fermement un livre dans ses bras, comme s'il avait peur de le perdre ou qu'on ne lui arrache des mains. Soudain j'entraperçus  la couverture du livre et cela me fit tilte. Je m'écriai :

- On dirait un ... grimoire ! On dirait le même que celui de la photo !

Je brandis la photo de l'ouvrage mystérieux. Roland sourit alors encore plus de ma découverte.

- Mes yeux ne m'avait pas trompé, c'est bien le même livre... dit il

Son sourire s'effaça et il redevint renfrogné. Je n'aimai pas du tout cette expression sur lui.

- Il y a un truc louche sous cette affaire. Il faut qu'on sorte d'ici et qu'on aille parler à Armitage. Il ne nous a pas tout dit.

- J'en ai bien l'impression, répondis je, mais comment faire ? En désignant un coup de tête vers l'objet de notre rétention.

Alors que je venais juste de le désigner. Une sorte de brume verdâtre sortit des gongs de la porte.

- Qu'est ce que c'est que ce truc ! S'exclama Roland qui l'avait vu lui aussi.

- Bon sang ! Ça doit être un gaz toxique !

Roland me regarda effrayé.

- Pas le temps de tergiverser ! Je vais défoncer cette maudite porte !

Je hochai la tête et il se dirigea vers la porte. Il plaça son épaule pour la présenter à la porte, recula de quelques pas, et partit en courant contre cette barrière qui nous retenait. Elle trembla sous le choc du poids de Roland, mais ne céda pas. La brume continua de s'y échapper.

- Il faut qu'on sorte d'ici ! m'écriai je

- Je fais ce que je peux ! Venez m'aider plutôt ! A deux, on devrait réussir à la défoncer !

Je sursautai à son ordre et me précipita pour le rejoindre.

- A trois, un deux, trois !!!

Prenant notre élan, nous percutâmes la porte en même temps. Les gongs étaient sur le point de céder.

- Allez ! On y retourne !

j'hochai la tête frénétiquement. Nous reculâmes une troisième fois, et Roland s'élança sans me prévenir. Il percuta la porte en premier et je vins finir le travail.

La porte s'ouvrit enfin, et nous nous écroulâmes tous les deux.

Je perdis mes lunettes dans l'action. J'essayais de me redresser en m'appuyant sur ce que je croyais être le sol. Mais il semblait bien mou pour un sol en pierre. Je tâtonnai pour comprendre où j'avais atterri. Quand soudain mes lunettes furent remises sur mon nez. 

- Je pense que ... vous avez besoin de ça.

Roland ! J'avais atterri sur Roland ! Je me mis à rougir d'un coup, et me précipitai pour me relever.

- Je... Je suis désolé, bafouillai je

Je présentai ma main pour l'aider à se relever à son tour. Il la regarda, puis me regarda l'air interrogatif.

- Ça va aller. Je vais le faire tout seul, sinon je vais vous emporter avec moi si vous m'aidez.

Ouch... Ça faisait mal à mon égo, mais il n'avait pas tout à fait tord, vu mon gabarit. Je le laissai donc se relever tout seul. Il passa sa main pour dépoussiérer son long manteau, tandis que je fis de même sur mon pantalon. Je l'épiai quelques secondes et me rendit compte qu'il était lui aussi rouge de confusion. Son expression m'arracha un léger sourire.

Que m'arrive t-il ? Pensai je ironiquement

Alors que j'enlevai un mouton de poussière bien accroché à mon pantalon, Roland dit :

- Ne trainons pas ici, et allons récupérer Akachi. 

- Je suis d'accord, répondis je.

Nous ramassâmes toutes nos affaires dans le bureau et je jetai un dernier regard dans la pièce. Je glissai dans une pochette la photo du Necronomicon, ainsi que l'article traitant du monstre de Dunwish. Je plaçai ma sacoche en bandoulière et emboita le pas sur Roland qui avait déjà quitter les lieux.

Un coup d'œil vite fait sur la porte défoncée, et je remarquai la disparition de ce gaz étrange. Finalement rien de toxique n'apparaissait dans le couloir. Mais si ce n'était pas toxique, qu'est que c'était ?

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