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Chapitre 2 Un reporter, un fédéral et une chamane

- Bien ! Où allons nous ? Demanda la jeune femme noire qui nous attendait dans la rue.

Le fédéral sortit à son tour de la demeure du Dr Armitage, il referma encore plus son imperméable, et regarda la femme qui ne semblait ne pas avoir froid. Quand ce fut mon tour de sortir, tous les deux attendaient visiblement que je réponde.

- Le mieux est que nous allions à l'université.

- A cette heure tardive ! s'exclama le fédéral.

- L'Université n'est pas loin d'ici, et c'est généralement toujours ouvert, répliquai-je sur le même ton de voix que le fédéral.

- Il a raison sur ce point. Il y aura toujours quelqu'un dans l'Université.

La jeune femme avait dû, elle aussi, suivre des cours à Miskatonic.

- Bien... Alors allons y.

Le fédéral n'était pas très content de la tournure des choses. A deux contre un, il fallait qu'il se plie à la majorité. Alors qu'il marchait d'un bon pas en direction de l'Université, Je profitai pour parler avec l'étrange jeune femme.

- Nous nous ne sommes pas présentés. Je m'appelle ...

- Rex, continua la jeune femme

- Heu... Comment ?

- Le Dr l'a dit... répliqua le fédéral.

Je me mis à rougir de confusion, et cette rougeur se renforça encore plus quand je croisai le regard amusé du fédéral.

- C'est vrai, murmurai-je, puis je repris :

- Sauf que moi je ne vous connais pas !

Je n'allais pas me laisser démonter.

- Je m'appelle Akachi Onyele, répondit la jeune femme tout en me présentant sa main, que je m'empressais d'attraper.

- Enchanté, mon nom c'est Murphy, je vous le donne quand même.

- Vous êtes reporter aux Echos d'Arkham, répliqua t-elle

- Oui ?

Je me retenais de demander d'où elle tenait l'information. 

- Et vous ?

- Je suis Chamane

- Chamane ?

- Et Grand Sage,

- Grand sage ?

- Dans votre pays, répondit le fédéral sur le ton de l'ironie.

- Oui, avoua Akachi, mais j'ai aussi appris la sagesse au sein de l'Université de Miskatonic !

- Je ne me souviens pas vous avoir croisé, lui dis-je

- C'est normal, j'ai fait mes études, il n'y a pas si longtemps que cela. Je pense que vous êtes plus vieux que moi.

- Vraisemblablement, murmurai je contrarié.

Elle se mit à rire, puis dit :

- J'ai certainement le même âge que vous, mais j'ai entrepris des études sur le tard. Je suis restée longtemps au Nigeria. Mon pays natal m'a vu grandir et m'élever comme chaman et sage.

- Quels études ?

- Dans l'archéologie, je m'intéresse à tous les objets, artefact, ouvrage sur l'occultisme.

- Vous aussi, vous vous intéressez à cela ? 

- Cela me permet de traquer ceux qui se cachent de nous, mais qui grandissent dans l'ombre.

- Dites les illuminés, ça va je ne vous dérange pas ? 

Akachi se pencha vers moi et me chuchota :

- Il est frustré de nous voir faire connaissance, je pense que nous devrions lui parler.

Elle avait de l'humour  et cela me plaisait. J'étais plutôt ravi d'avoir fait connaissance avec elle. Elle se redressa et lui lança :

- Nous nous sommes présentés, mais nous ne savons rien de vous, fédéral !

Il haussa les épaules et continua son chemin. Je le rattrapai pour le faire ralentir.

- Elle a raison, si nous devons enquêter ensemble, ça serait bien de savoir qui vous êtes...

En étant à ses côtés, je vis notre grande différence de taille. Mes un mètre soixante dix me semblait ridicule à coté de lui. Il me toisa encore une fois et répondit enfin :

- Banks, Roland Banks.

- Il parle ! Nous dit elle

Akachi était rendu à notre niveau et nous étions enfin arrivés devant l'entrée de l'Université.

- Arrêtez de plaisanter tous les deux. Nous avons une mission que nous devons résoudre au plus vite.

Nous avançâmes dans la cour principal de l'Université, et observâmes quelques étudiants aller et venir.  

- Alors par où commence t-on ? Demanda Akachi

- Et bien...

Je sentis Roland perdu. Il n'était visiblement jamais venu ici. Alors comment connaissait-il Armitage ?

- Je vous propose que nous allions voir dans le département des Humanités. N'est ce pas là bas qu'un étudiant l'aurait vu la dernière fois ? proposai-je

- C'est une bonne idée, il y a aussi la bibliothèque. Je pourrais y avancer. Peut être y a t-il encore des étudiants à cette heure.

- Oui, Autant nous séparer, nous irons plus vite dans nos recherches. Banks vous devriez suivre Mademoiselle Onyele.

- Non ! Vous plaisantez, c'est vous qui avait le plus besoin de lui. Il est fort et costaud, vous êtes...

- Oui, petit, je sais, mais vous !

- Non, vous êtes maudit, dit elle avec le sourire aux lèvres, mais ça vous le savez...

Et elle s'éloigna de nous en direction de la bibliothèque.

- Maudit ? Demanda Roland en fronçant des sourcils.

Je fis une moue qui en disait long, et je ne voulais pas rentrer plus dans les détails avec un inconnu.

- Disons qu'il m'arrive souvent des pépins. De là à être maudit, elle y va fort.

- Visiblement elle vous connait.

- Oui, mais moi je ne sais rien d'elle....

Roland la regarda partir d'un pas décidé vers la bibliothèque.

- Les forces occultes... Peut être a t-elle réussi à avoir ses renseignements  sur vous en interrogeant les ombres ?

Je le regardai incrédule, puis le vit sourire.

- Vous gobez tout...

- Quoi !

- Alors dites moi le département des humanités, il se trouve où ? Demanda t-il en changeant de conversation.

- Suivez moi...

Je partis devant, et Roland m'emboita le pas. Un silence pesant s'installa entre nous. J'avais pourtant des questions à lui poser. Mais à chaque fois que je jetai un coup d'œil vers lui, il semblait être fermé, mais surtout il portait en permanence un air grave.

Nous entrâmes dans le bâtiment principal. Les couloirs étaient vides d'étudiants. Je me dirigeai vers le bureau assigné au département.

- Il est trop tard... râla Roland en me suivant.

- Non, il y a surement encore quelqu'un dans les parages. Il y a toujours du monde dans ce bâtiment. Je vous emmène au bureau, s'il y a personne, nous devrions peut être rejoindre Akachi.

Au même moment où je lui tenais ce discours, la lumière s'éteignit, nous laissant dans le noir.

- Oui, il y a surement du monde... répondit Roland sur le ton de l'ironie.

- Ça va, je me suis trompé...

Je mis une main sur le coté droit et toucha le mur.

- Mettez votre main sur mon épaule, nous allons avancer ainsi.

Je sentis une grande main se poser sur mon épaule gauche, et un souffle dans mon cou.

- Ne me collez pas !

- Je ne vous colle pas ! Répliqua Roland.

- Alors pourquoi je sens un souffle dans mon cou ! Si près !

- Ce n'est pas moi !

- Mais alors... Si c'est pas vous ?

- Attendez ! Je dois avoir une lampe torche sur moi.

J'entendis qu'on fouillait dans un sac, et soudain une lumière se projeta sur mon visage. Roland était devant moi. Mais alors qui était derrière moi ?

Je me retournai avec crainte, pour découvrir... 

Le néant. Juste la lueur de la lampe torche qui éclairait faiblement la continuité du mur à coté de moi. Alors que je me retournai vers Rolland, je vis sur son visage une angoisse qu'il n'y avait pas quelques secondes plutôt.

- Qu'est ce que vous avez vu ? Demandai je sur le qui-vive.

Il resta les yeux braqués vers les ombres du couloir, avant de les baisser sur moi et ce doute disparut.

- Rien, répondit-il, Allons y.

Il se retourna vers l'avant du couloir et éclaira au fond une porte avec la mention "bureau des Humanités". Je passai devant lui et allai jusqu'à la porte. Je toquai avant d'entrer, puis ouvris. Le bureau était vide. Aucun étudiant, ni aucun professeur n'étaient sur les lieux. Je soupirai et entrai en prenant soin de regarder partout. Roland me suivit toujours silencieusement. Je le vis observer la pièce avec un regard suspicieux.

- Il me semble qu'il y a un bureau pour le professeur Rice. Peut être trouverai je des indices ?

Je n'entendis qu'un "hum" de sa part en guise de réponse. Alors que j' observai les différentes tables de travail, je vis un écriteau posé sur l'un entre elle. Il était noté " Professeur Rice". Je m'approchai d'elle et remarquai un désordre tout à fait inhabituel. Je farfouillai parmi les papiers qui étaient en évidence, tandis que Roland projetait sa lampe torche sur certaines étagères poussiéreuses. Il passa un doigt dessus avant de souffler pour faire voler toutes les saletés qui s'étaient accumulés sur les ouvrages et les objets. Il recula et toussa. Je souris malgré moi et remarquai qu'il m'avait vu. Je me débarrassai de ma veste pour me sentir plus à l'aise dans mes recherches, et replongeai dans la foultitude de textes qui semblaient traiter de sujets diverse et varié, mais toujours dans le même thème : Des étranges manifestations dans les environs d'Arkham. Un papier en particulier attira mon attention. Je le récupérai avec délicatesse et l'entrepris de le lire. 

Il faisait mention d'une ville : Dunwish, et d'une horreur qui semblait terrifier les habitants de cette petite ville. Une photo était accolée à la page. C'était une sorte de livre à la couverture bien étrange. Derrière la photo, quelque chose était gribouillé à la va vite. Je dus me résoudre à sortir ma loupe car c'était écrit si petit qu'il m'était impossible de lire l'annotation.

- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Roland qui se rapprochait de moi.

- Une photo d'un livre, il y a quelque chose d'écrit derrière mais... C'est illisible. J'ai sur moi une loupe qui devrait pouvoir m'aider à décortiquer ce qui est écrit.

Je sentis Roland se pencher sur moi pour essayer de lire par dessus mon épaule. Son souffle était calme et chaud. Bizarrement cela me tranquillisait de le savoir près de moi.

- C'est un N en premier, dit il en se relevant, mais je n'arrive pas à voir la suite.

Sans répondre, je sortis la loupe de ma sacoche, et l'approcha sur le mot qui commençait par un N.

- N...ecro ? Necro ! no... ni... non, ça doit être un M, donc Necronomi... con  ?

- Necronomicon* ? Reprit Roland.

- Oui, je crois que c'est cela même ! Mais cela me dit rien.

Soudain la porte du bureau claqua un grand coup, nous faisant sursauter tous les deux par la même occasion. Je regardai Roland qui fronça des sourcils. Il se détacha de moi, et je ne sentis plus cette chaleur si agréable. Le froid de la pièce s'abattit d'un coup. Faisait il si froid en arrivant ici ?

Roland regarda la porte comme s'il essayait d'apercevoir quelque chose.

- Qui y-a-t-il ? demandai je prudemment.

- Nous sommes enfermés... répondit il calmement.

- Comme cela ? Nous sommes enfermés ?

Je m'écartai du bureau de Rice, la photographie toujours en main, et m'approchai de la dite porte. J'attrapai la poignée et secouai la porte comme un prunier, sans réussir à l'ouvrir. Roland avait raison, nous étions enfermés dans le bureau des Humanités, comme si un piège s'étaient déclenché et refermé sur nous, juste en prononçant le mot "Necronomicon".


* une petite définition du Necronomicon, pour ceux qui ne connaisse pas ou peu le lore des livres de Lovecraft :

Le Necronomicon est un livre mythique qui est censé contenir des connaissances secrètes sur les anciens dieux et les mystères de l'univers. Selon la légende, il aurait été écrit par un mystérieux auteur appelé Abdul Alhazred, qui aurait vécu en Arabie au VIIIe siècle. Les histoires racontent que le livre est un grimoire sombre et interdit, rempli de sorts et de rituels qui sont censés donner à ceux qui les pratiquent des pouvoirs surhumains.

Lovecraft a créé le livre comme élément de ses histoires d'horreur. Dans ses œuvres, le Necronomicon est décrit comme étant un livre dangereux qui ne devrait pas être lu par les mortels. Lovecraft a dépeint le Necronomicon comme un livre qui contient des connaissances interdites qui pourraient détruire la raison et la vie de celui qui le lit.

Comme c'est sympathique...



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